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Taxonomie

Commentaire d'oeuvre : Taxonomie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Avril 2015  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 053 Mots (5 Pages)  •  535 Vues

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Dans un premier temps, il est important de comprendre que «tous les êtres vivants proviennent d’un ancêtre commun, [désigné LUCAS, Last Universal Common Ancestor] et [qu’ils] sont tous apparentés à des degrés divers». L’arbre phylogénétique illustre bien cette théorie. En effet, cet arbre est une sorte de buisson sphérique, sans tronc, où les branches qui atteignent la périphérie représentent les espèces qui vivent aujourd’hui. Les branches qui s’arrêtent en chemin représentent les espèces disparues puis, les nœuds représentent les ancêtres communs des différentes espèces. Donc, le centre, LUCAS, relie l’homme à toutes les autres espèces qui vivent sur terre. Ainsi, en échafaudant cet arbre, une rencontre avec les hommes préhistoriques s’impose. Puis, tout en continuant vers le centre, une autre rencontre s’impose avec un dernier ancêtre commun qui relie l’homme avec le chimpanzé et le bonobo. Dans ces circonstances, les primates sont donc «nos plus proches parents dans l’arbre généalogique du vivant» .

Dans un deuxième temps, la taxonomie, qui se définit telle qu’une «science qui a pour objet de décrire les organismes vivants et de les regrouper en entités appelées taxons afin de pouvoir les identifier puis les nommer, et enfin les classer» , permet de comprendre pourquoi l’homme, même en considérant ses particularités, est en fait un animal. «Ces taxons sont donc des catégories dans lesquelles on regroupe toutes les espèces vivantes» . En effet, il existe sept niveaux de classification dont l’homme ainsi que plusieurs autres espèces, telles que le chimpanzé et le bonobo, en font partie. Le premier niveau est le règne animal caractérisé par une «organisation cellulaire pluricellulaires» . Le deuxième niveau est l’embranchement de cordés qui «compte environ 51 00 espèces» caractérisé par «l’appui interne du corps qui est orienté dans la direction de l’axe longitudinal du corps, le tubulaire qui est situé du côté dorsal, puis le cœur qui est situé du côté ventral du corps» . Le troisième niveau est la classe mammifère qui «compte environ 4 500 espèces» caractérisé par «la matière grise du cerveau qui est très développé, les mammifères qui ont une dentition variée, la température du corps qui est maintenue constante par le pelage et par les glandes sudoripares. On retrouve aussi les traits distinctifs suivants : les femelles produisent du lait; la gestation des petits se fait dans l’utérus de la mère et le fœtus est enveloppé dans un sac amniotique et nourri par le placenta» . Le quatrième niveau est l’ordre primate qui «compte environ 200 espèces» caractérisé par «une anatomie non spécialisée et un développement très important de la matière grise, leur intelligence leur assure une grande capacité d’apprentissage qu’ils peuvent mettre à profit grâce à une mutation ralentie. Les primates ont développé des traits distinctifs pendant leur adaptation à la vie dans les arbres : le pouce opposable et la vision stéréoscopique. L’évolution des primates s’est aussi faite dans le sens d’un recul du museau, d’une réduction de l’odorat. Par contre, le toucher s’est développé et les doigts se terminent par des ongles au lieu de griffes» . Le cinquième niveau est la famille hominoïde dont l’homme en fait partie, «tout comme 14 autres espèces de Grands Singes» caractérisé par la «formation du coccyx, des bras plus longs que les jambes, sauf pour l’homme,

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