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Le littoral japonais confronté aux risques technologiques et naturels : La catastrophe de mars 2011

Dissertation : Le littoral japonais confronté aux risques technologiques et naturels : La catastrophe de mars 2011. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Novembre 2015  •  Dissertation  •  1 400 Mots (6 Pages)  •  2 145 Vues

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Géographie: Le littoral japonais confronté aux risques naturels et technologiques: la catastrophe de mars 2011

        Au Japon, le 11 mars 2011 à 14h46, un séisme de magnitude 9 a entraîné un gigantesque tsunami, responsable de la catastrophe nucléaire de Fukushima. Le bilan de ce drame est de 15 881 morts et 2 668 disparus. Pourtant ce pays, riche et développé, a connu de nombreuses autres catastrophe naturelles et est aujourd’hui "habitué" et dispose de nombreux aménagements afin de ce protéger. Comment un pays si préparé a-t-il pu subir autant de dommages? Nous montrerons d'abord qu'il s'agit d'une catastrophe naturelle et technologique dans un espace à hauts risques, avant d'expliquer que le Japon est un territoire vulnérable malgré son haut niveau de développement, puis parlerons de la préparation au risques présente en ce pays. Enfin nous verrons ce qu'est devenu Fukushima 4 ans après le drame.

        Une catastrophe est la concrétisation d'un risque, entraînant des dégâts matériels est humains. Celle de Fukushima est tridimensionnelle: Tout d'abord, il y eu un séisme (ou tremblement de terre) dans l'océan Pacifique. Ce dernier fut particulièremment violent (magnitude 9 sur l'échelle de Richter, échelle allant de 0 à 10) et eu des répercussion sur le pays. Puis, un tsunami (immense vague due à un séisme dans l'océan) proportionnel au séisme frappa le littoral. Suite à ces deux catastrophes naturelles, de nombreux dégâts matérieux apparurent, mais aussi un grand nombre de morts. La conséquences principales de ces-dernières fut une catastrophe technologique: la centrale nucléaire de Fukushima fut énormément endomagée: les coeurs de 3 des 4 réacteurs nucléaires ont fondu! De plus, de nombreuses fuites se sont créées. Tout ceci entraîna beaucoup de conséquences plus terribles les unes que les autres (radiations, eau contaminée...).

        Cette catastrophe a eu lieue en grande partie car le Japon est un espace à hauts risques. En effet sa situation dans l'espace, île isolé dans le Pacifique à la frontière entre deux plaques tectoniques, et la très forte densité de population rend très vulnérables les habitants. Ceci combiné à l'aléa (évênement d'origine naturelle ou technologique qui peut se produire) crée un risque etrêmement important. Parlons en maintenant.

        La vulnérabilité est le degré de fragilité d'une population, un pays, un territoire... face aux risques. Elle dépend de plusieurs facteurs qui sont tous présents au Japon: Pour commencer, plus la population est dense plus la vulnérabilité est importante, or le Japon est un des pays avec la plus grande densité de population avec 338 habitants/km². Ensuite, le type d'activité économiques est importante. Le Japon, bien qu'étant dans un espace à hauts risques comme expliqué précédemment, pratique une activité industrielle importante, et possède plusieures centrales nucléaires. Le niveau de développemen joue également un rôle mais le Japon étant très développé et riche n'est pas concerné. L'atractivité du terriroire est également à prendre en compte: plus il y a de touristes, plus la vulnérabilité est grande; le Japon est l'un des pays les plus attractifs. Pourtant, le Japon est préparé à ce genre de risques, comment? Et comment la catastrophe a-t-elle pu avoir lieu avec tant de répercutions?

        Son haut niveau de développement et sa richesse ont permis au Japon de se préparer à faire face au catastrophes. La "culture du risque" japonnaise se manifeste sous 3 formes: La prévision, la prévention et la gestion. La prévision est l'ensemble des moyens utilisés pour anticiper une catastrophe. Le Japon dispose d'outils tels des sismographes pour essayer de prévoir le plus précisémment possible les séismes, mais cela reste malgré tout très imprécis. Des stations météorologiques servent à surveiller les cyclones. Les tsunamis quant à eux sont prévisibles mais uniquement dans un très court délai (quelques minutes seulement avant la catastrophe) car on connaît les éléments suceptibles d'en déclancher. La prévention s'effectue sous différents aspects: dans les écoles, les élèves apprennent dès leur plus jeune âge les gestes de sécurité en cas de séismes, innondations... Mais il existe des moyens afin de limiter la vulnérabilité du pays, par exemple, des immenses digues sont construites, les batiments sont construits selon des normes para-sismiques très stricites... Mais ces mesures sont très coûteuses donc seuls les pays riches peuvent en bénéficier, un exemple de l'importance de ces installations est Haïti, qui connu en 2010 un séisme de magnitude 7, a eu énormément de dégats à cause du manque d'installations. Enfin la gestion de la catastrophe est tous les moyens mis en place après cette dernière. Il peut s'agir de secourir la population, dans le cas d'une catastrophe nucléaire refroidir les réacteurs...

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