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LA PLACE DES POPULATIONS DE L’EUROPE DANS LE PEUPLEMENT DE LA TERRE DE L’ANTIQUITE AU XIXe SIECLES

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Par   •  14 Mars 2018  •  Cours  •  1 398 Mots (6 Pages)  •  591 Vues

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LA PLACE DES POPULATIONS DE L’EUROPE DANS                                          LE PEUPLEMENT DE LA TERRE DE L’ANTIQUITE AU XIXe SIECLES[pic 1]

Ce sujet pose problème car, premièrement, il est très ethnocentrique (il est centré ici, sur l’Europe). Deuxièmement, la définition d’Europe est extrêmement vague : qui sont les européens ? quelles sont les limites ?

C’est à partir du 16e siècle apparaissent les premiers termes « d’Europe » et un siècle plus tard, on commence à définir des limites orales, avec des limites variables. Et troisièmement, les limites chronologiques sont presque indéfini :il y a des problèmes de sources pour les périodes les plus reculées = Antiquité/Moyen-Age/Epoque Moderne (avant 1789) → moins nombreuse en 500 qu’en 2000.

Problématique :

Comment le foyer de peuplement européen s’est-il mondialisé à partir du la Renaissance ?

I. La permanence du foyer de peuplement européen depuis l’antiquité

  1. La genèse d’un grand foyer de peuplement

Comment s’est constitué ce foyer ?

Un foyer de peuplement est une concentration de personnes à un certain endroit du globe. On peut le voir sur une carte par rapport à la densité (… d’habitants / km2). On parle de foyer européen parce qu’il y a eu encore de fortes densités de population en Europe, et ce qui fait aujourd’hui un foyer important. On l’évalue à 10% de la population mondiale. Des vagues successives de peuplement venant d’Afrique, du Moyen-Orient daté au départ de -500 000, voir -1 000 000 (2 vagues successives) ont touché l’Europe. On y identifie archéologiquement une succession de civilisation marqué par l’utilisation de certaines techniques :

L’âge du cuivre : chalcholitique→ de -2 500 à -1 800

          de pierre → de -6 000 à -2 500

          du bronze → de -2 500 à -1 000

          du fer : (Halstatt, La tène) → de -425 à -25

A cette époque, les archéologues fouillent des sépultures où les morts sont enterrés avec de nombreux objets.

Quand commence-t-on a dénombrer les populations européennes ?

Ceux connu : recensement à Rome ∼ 1 millions de citoyens

Au Moyen-Age, en France, il y a ce qu’on appelle un recensement par feu (par maison).

Edit de Villers-Colleteret (1539)

François 1er demande que dans chaque paroisse soit tenu un registre de baptêmes, mariages et mort. Ces derniers seront appelés les registres paroissiaux.

Les états européens ont des politiques assez similaires. On a par la suite, des estimations sur la population. On estime en 1750, qu’il y a, à peu près, 140 millions en Europe (cela représente environ 20/22% de population mondiale), sachant que l’Asie est le foyer principal mondial et qu’il y avait environ 650 millions d’homme sur Terre.

1900 : 420 millions d’européens ∼25% de la population mondiale

2015 : 738 millions d’européen ∼10% de la population mondiale

→ 7,4 milliards au total

  1. Les rythmes de la démographie d’Ancien Régime (Moyen-Age et époque moderne)

Les danses macabres illustres la fragilité de l’existence et la proximité avec la mort que l’on soit riche ou pauvre. Les 3 éléments aboutissent à une forte mortalité d’ancien régime sont : les guerres, les épidémies et les mauvaises récoltes qui aboutissent aux famines.

Exemple : épisodes pesteux (peste noir) milieu 14e siècle → il s’agit d’une peste venant d’Asie, amenée par les français et les italiens. Cet épisode pesteux dure environ 2/3 mois et cela provoque une perte un tiers des européens. C’est ainsi que commence un conflit entre la France et l’Angleterre (Guerre de 100 ans).

  1. Fort changement climatique : du 14e au 18e siècle

→ « petite âge glacière » : - chute violente de température

                                           - récoltes compliquées

                                           - « printemps pourris »

Crise de 1709 : …

Des démographes ont étudiés ces crises de mortalités en France, en particulier Pierre GOUBERT et Jacques DUPAQUIER. Ils ont étudié les registres paroissiaux où ils ont mis en évidence des « clochets de mortalités ». De ce fait, la population européenne a tendance à stagner jusqu’au 18e siècle. L’espérance de vie en Europe est en moyenne de 25 ans (milieu 18e) avec une surmortalité des femmes dû à l’accouchement. Du 16e au 18e siècle, une des causes de mortalité est la variole. A la fin du 18e, JENNER, médecin, trouve le fait que la maladie de façon atténuée, inoffensive, le sang d’un individu, il sera vacciné, immunisé (« vaccin » contre la variole).

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