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L'île Seguin

Étude de cas : L'île Seguin. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  7 Février 2016  •  Étude de cas  •  2 051 Mots (9 Pages)  •  572 Vues

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SAGATHELIAN Julia                                                                                                             Lundi 5 octobre 2015

LESIEUR Emma

1°8S

Dossier de géographie : Île Seguin

ETUDE DE CAS : QUELS SONT LES ENJEUX DE LA RENOVATION DE L’ÎLE SEGUIN ET DE L’AMENAGEMENT DES ANCIENS TERRAINS RENAULT A BOULOGNE ?

Sommaire :

  1. Présentation de l’aménagement.
  2. Les objectifs et les acteurs.
  3. Mesurer les résultats et les perspectives.

Le géographe Roger BRUNET définit l’aménagement du territoire ainsi : « Action d’une collectivité sur son territoire ». L’Île Seguin est en 1929 une usine de construction automobile Renault, ouverte et fonctionnelle jusqu’en 1992. Elle recouvrait l’île entière. Tous les bâtiments furent rasés de 2004 à 2005.

I. Présentation de l’aménagement.

L’Île Seguin est située dans l’ouest de la région parisienne, dans le département des Hauts de Seine. Elle est face à Meudon, en aval de l’Île Saint-Germain, entre Boulogne-Billancourt dont elle dépend administrativement sur sa rive gauche et Sèvres sur sa rive droite. Sa surface est de 11,5 hectares.

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     L’ancienne usine Renault sur l’Île Seguin

De 1929 à 1992 l’usine de construction automobile Renault occupait l’île entière, de 2004 à 2005 les bâtiments ont été rasés. Depuis la fin des années 1990 plusieurs projets ont été proposés mais aucun n’a vu le jour. Notamment le projet Pinault qui consistait à créer un musée d’art contemporain avec un bâtiment de l’architecte Tadao Ando. Une déclaration dans le journal Le Monde annonça à tout le monde que M. Pinault renonçait au projet à cause de la longueur des délais administratifs et des tensions locales.

Le Monde M. Pinault : « Je ne veux faire ici le procès de personne, mais je dois constater que je n'ai plus la patience de persévérer dans le projet de doter la France du musée conçu par Tadao Ando. Je renonce à ce si beau projet avec une immense déception et une grande tristesse, avec d'autant plus de tristesse que beaucoup de talents s'y étaient engagés à ma demande, ceux bien sûr de Tadao Ando et de son équipe, mais aussi ceux des artistes qui ont conçu des œuvres spécifiques pour ce musée, ceux de l'équipe que j'ai réunie autour de ce projet, ceux des entrepreneurs qui ont répondu aux appels d'offres. »

Aujourd’hui l’île est en réaménagement, un nouveau projet est né en 2010, réviser et adopter par votation par les boulonnais fin décembres 2012. Ce nouveau projet comportera 255 000m² de droit de construire, 12 000m² de jardin et 23 200m² de terrasses plantées. Il est réalisé par l’architecte Jean Nouvel et consacré à l’art contemporain et à la musique. Le début des travaux étaient en 2014.

L’Île Seguin admettra différentes infrastructures : des équipements culturels, des bureaux, des hébergements, des équipements sportifs et des espaces verts. L’île sera équipée de différents moyens de transports, le train, le tramway, le bus et la navette. Il sera donc facile d’aller sur l’île ainsi que d’en partir.

L’île sera durable avec des espaces verts, des jardins, des terrasses plantées et largement piétonne.

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Le nouveau projet imaginé par l’architecte Jean Nouvel.

La cité de la musique représentera une importante partie de l’île, 2,35 hectares. La cage de scène de trente-six mètres de large sera la plus grande d’Europe. La salle sera modulable et pourra accueillir entre quatre mille spectateurs assis et six mille en configuration assis/debout avec, en bas, des gradins rétractables et il sera possible de changer de spectacle jusqu’à trois fois par jour. Le chantier de la cité de la musique a commencé en juillet 2014. Parmi les étapes indispensables, mais invisibles aujourd’hui, l’installation de huit cents pieux de fondation de trente à quarante mètres de profondeur.

Actuellement 7 grues et cinq cents personnes travaillent seulement sur la cité de a musique. La construction nécessitera plus d’un million d’heures de main d’œuvre quarante-cinq mille mètre cube de béton, cinq mille cinq cent tonnes d’acier et trois mille cinq cent de charpente métallique.

La directrice opérationnel de Tempo de l’Île Seguin précise que après un an de travaux le sous-sol, le rez-de-chaussée, le niveau un et presque le niveau deux en gros œuvre sont finit. Le monument comptera six étages avec une promenade panoramique culminant à trente-quatre mètres au-dessus de la Seine. La partie la plus avancée du chantier se situe à l’extrémité de l’île, là où sera logée l’une des deux formations accueillies en résidence : Insula Orchestra. Dans la dizaine de bureaux qu’ils occuperont, les fenêtres ont déjà été posées. Dans leur plus grande salle de répétition, la salle Tutti, les ouvriers posent les panneaux d’isolation acoustique.

Ainsi, les salles de répétition et les studios d’enregistrement du pôle dédié pourront servir en même temps. La seconde formation accueillie en résidence au sein de la Cité musicale départementale, la Maîtrise des Hauts-de-Seine, sera elle installée à l’autre extrémité. Ses différentes salles dont la grande de répétition pouvant rassembler ses cinq cents chanteurs jouxteront le futur parvis là où débouche le pont Renault, la passerelle qui relie l’île Seguin à Boulogne. Difficile d’imaginer cette partie de l’équipement pour l’instant. C’est là que se trouvent l’entrée du chantier et les préfabriqués qui servent de bureaux. Tout sera différent dans deux ans. La livraison du bâtiment est prévue fin 2016.

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Les travaux de la cité de la musique.

II. Les objectifs et les acteurs.

Les principaux acteurs de ce projet sont : La SAEM Val de Seine Aménagement, La ville de Boulogne-Billancourt, La communauté d’agglomération Grand Paris Seine Ouest, Le Conseil général des Hauts-de-Seine et Renault.

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A la demande des associations locales en 2005 la Commission de concentration de Seguin-Rive de Seine est créée. Elle a pour vocation de débattre avec les associations sur les différents enjeux du projet pour optimiser l’adaptation du projet à la réalité du terrain. Elle est présidée par le maire adjoint de l’urbanisme et de l’aménagement urbain de Boulogne-Billancourt. Elle comprend la Ville de Boulogne-Billancourt, la SAEM Val de Seine Aménagement, les acteurs du projet et une dizaine d’associations. Pour des visites, des études et les informations autour de l’avancement de l’opération ; les différentes associations, les architectes, les urbanistes et les promoteurs se sont réunis plus d’une centaine de fois.

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