L'Afrique Face Au développement Et à La Mondialisation

Le continent Africain face au développement et à la mondialisation

I- L’Afrique continent de la pauvreté, en marge de la mondialisation

A) Une périphérie dans la mondialisation marchande

Le poids de l’Afrique dans la production et les échanges mondiaux demeure faible.

Son PIB correspond à celui de la ville de Tokyo et son commerce extérieur représente moins de 3% des échanges mondiaux.

Le stock d’IDE atteint à peine 2% du stock mondial et les flux 1.5 %.

Aucune des grandes villes Africaines n’est une métropole de 1er rang dans les classements internationaux.

L’Afrique demeure surtout un fournisseur de matières 1ères : 74% de ses exportations sont des « ressources naturelles », 19% seulement proviennent de produits manufacturés.

La croissance Africaine est vulnérable car elle dépend en partie des flux compensatoires de l’aide publique au développement venant des pays étrangers et des négociations sur la dette extérieure avec les institutions internationales.

B) Un continent toujours marqué par la pauvreté et l’instabilité politique

L’Afrique demeure le continent de la pauvreté monétaire.

On dénombrait 390 millions de pauvres en 2008.

La mortalité infantile (nombre décès avant le 1er anniversaire rapporté au totale des naissances correspondantes) reste la plus élevée du monde ; la progression du sida a été enrayée, mais 23 millions des 34 millions de séropositif du monde vivent en Afrique.

Le paludisme persiste et les risques sanitaires sont nombreux.

Selon l’Unesco, on compte 160 millions d’adultes analphabètes.

L’Afrique est le continent qui recueille le plus de population déplacées et réfugiées : 11 millions de personnes sur 37 millions dans le monde.

Ces mobilités forcées résultent de l’État d’insécurité.

L’Afrique est en 2ème position pour les conflits armés.

Il détient le palmarès du nombre d’opérations de maintient de la paix par les Nations Unies : la piraterie, le développement des narcotrafics et la production de drogues sont en plein essor.

C) Pourtant un potentiel de développement considérable

Le continent Africain détient le tiers des réserves minérales mondiales : platinium, cobalt, diamants, or…

Avec 13% des réserves prouvées de pétrole, 8% des réserves de méthane et 10% du potentiel hydroélectrique, l’Afrique dispose d’une base énergétique pouvant soutenir une vive croissance industrielle que peuvent favoriser les productions agricoles, tropicales et méditerranéennes.

Dans la décennie 2000, l’Afrique est devenue attractive.

La forte demande des puissances émergentes et les besoins en pétrole des Etats-Unis ont provoqués un retour

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