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Géographie : la ville

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Par   •  21 Avril 2021  •  Cours  •  7 015 Mots (29 Pages)  •  285 Vues

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  1. Définitions: 

- Ville:

Il n'y a pas une définition de la ville. On ne peut pas définir la ville par rapport à son nombre d’habitants car le nombre d’habitants n’est pas le même partout. On ne peut pas les comparer par rapport à son côté urbain ou même encore une ville ne dépend pas de la séparation des maisons collées/ serrées. On ne peut pas dire qu’une ville en est une grâce à son nombre d'habitants car on pourrait dire que certaines n’existent pas car elle ne comporte pas autant d'habitants que certaines villes. Donc on peut dire que c’est une Agglomération morphologique  périphérie.                                            

- Agglomération morphologique: c’est une continuité de bâtiments avec une densité élevée (transports, commerces, personnes,...) bâtiment l’un à côté des autres  avec une activité économique et une voie de communication.  

- Périphérie: Lieu ou les caractéristiques urbaines sont moins affirmées. Zone de croissance de la ville. Les caractéristiques sont moins nettes. S’il n'y a plus de place dans l’agglomération on construira dans la périphérie, s’il n’y a plus de place dans celle-ci on construit une autre périphérie. Elle va progressivement devenir une agglomération tout en étant remplacée.

C’est une définition générale qui ne tolère aucune exception et qui est valable pour tous les territoires du monde.

  1. Répartition géographique des villes en Belgique.

Zone urbanisée continue constituée de plusieurs villes (Bruges, Gand, Lille, Tournai). Elles naissent de la croissance. Parallèle de plusieurs agglomérations qui finissent par se rejoindre. Elles sont liées par des voies de communes. (Cours d’eau,...)

  1. Organisation spatiale des métropoles d’Europe (fig. 4).

L’agglomération adopte souvent une organisation spatiale centre-périphérie.

Le noyau urbain ou centre historique est disposé autour de la place ou de la  cathédrale médiévale. Les limites successives de la ville antérieure au 19ème siècle  sont marquées par des avenues ou boulevards qui remplacent les anciens remparts  (enceintes). Des traces de l’urbanisation médiévale apparaissent çà et là : constructions d’époque, rues étroites et sinueuses. Des édifices publics plus  prestigieux bordant des avenues plus rectilignes soulignent parfois des quartiers  construits aux 17ème et 18ème siècles.

Les quartiers bourgeois du 19ème siècle ont été créés, lors de la révolution  industrielle, par les classes favorisées (larges avenues, maisons bourgeoises,  immeubles de rapport, parcs, édifices prestigieux comme théâtres, gares, etc.).

Les quartiers industriels sont nettement séparés des quartiers bourgeois. L’habitat  ouvrier (constituant des cités ouvrières typiques) et les anciennes industries sont  imbriqués. D’autres cités (= ensemble homogène de maisons ou d’immeubles  destinés au logement social), comme les cités jardins, construites au début du 20ème siècle constituent, pour les classes modestes, des espaces de vie plus agréables.

Les banlieues résidentielles peuvent présenter différentes formes :

• L’habitat unifamilial et pavillonnaire constitué de maisons de 2, 3 ou 4 façades.

• Les grands ensembles collectifs. On distingue 2 cas :

• Les HLM (Habitation à loyer modéré) qui comptent plusieurs centaines ou  milliers de logements.  

• Les résidences plus chics ne comptent que quelques (1 ou 2, voire un peu  plus) logements par étage.

• Les lotissements (= division de terrains, souvent agricoles, en parcelles destinées  aux constructions résidentielles), forme la plus récente, se localisent à proximité  de grands axes de communication. On distingue :

• Les maisons unifamiliales dites « bel-étage » (rez-de-chaussée avec garage + 2  étages)

3.1.1 Organisation spatiale des métropoles de Bruxelles. 

C’est une organisation centre périphérie (fig 4). On a un centre entouré de quartiers bourgeois. L’agglomération adopte souvent une organisation spatiale centre-périphérie.

Bruxelles est née au 10e siècle, typique du moyen-age donc correspond à l'organisation spatiale.

  1. Le centre historique:

Le point important est la grande place qui était avant la place du marché “nedermekt” (marché inférieure, attitude faible). La ville se constitue autour de cette place faut attendre le 12e siècle pour la 1er construction avec un noyau économique dont un port de Bruxelle + marché.

Noyaux religieux: Treurenbergh ou il y avait une église qui est actuellement la cathédrale Saint-Michel.

Noyaux politique: Cordenbergh endroit où il y avait le château du seigneur.

Dans cette 1ère enceinte il y avait beaucoup de vestige comme la tour noir, … On la détruit par manque de place. La deuxième enceinte construite qui elle aussi a été détruite. Elle mesurait 8 km. Ils ont tout détruit sauf la porte de Hal, ils ont fait des boulevards en forme de pentagone. Toutes les chaussées permettaient aux commerçants d’aller à la place.

  1. Les quartiers bourgeois du 19e S:

Le 19e S c’est la grande époque, c’est à ce moment-là qu’il y a eu ce qu’on appelle la croissance, c’est juste après l’indépendance de la Belgique (1830-1831). Bruxelles est devenue la capitale de ce pays, toute une série de choses ont été mises en place pour moderniser la ville qui devient une ville internationale. C’est l’époque du début des chemins de fer, la toute première ligne au monde c’est celle de Bruxelles.

Il y a également l’aménagement des boulevards, c’est là qu’il y a les maisons de maître. Ils ont ensuite investi leur argent dans la ville, Boulevard Lambermont, Avenue Louise, parc du Cinquantenaire, les musées, des théâtres, égouts.

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