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Géographie

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Par   •  24 Janvier 2016  •  Dissertation  •  908 Mots (4 Pages)  •  578 Vues

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Diane                                          Contrôle de Géographie

Dupré

TES2

Depuis le début du siècle, le monde a beaucoup évolué et est devenu de plus en plus complexe. Pour décrire les différents enjeux qui existent dans le monde on utilise de multiples cartes qui sont centrées sur des critères différents. Le document que nous allons étudier est une carte qui représente la diversité des civilisations à travers le monde réalisée par Géographie Humaine en 2002. En 1996, Samuel Huntington écrit un livre intitulé « Le choc des civilisations » dans lequel il annonce que le XXIème siècle devrait être marqué par des guerres entre civilisations. Ces civilisations distinguées par Huntington se bases principalement sur des critères religieux. Nous pourrions alors nous demander pourquoi cet auteur a fait le choix d’une telle représentation. Nous verrons d’une part la description des civilisations définies par Huntington et leur rapport avec la religion et d’autre part les limites d’un tel choix et d’une telle représentation.

Dans cette première partie nous étudierons la description des civilisations définies par Huntington et leur rapport avec la religion.

Dans son ouvrage « Le choc des civilisations », il annonce que le XXIème siècle devrait être marqué par des guerres entre les civilisations de la même façon que le XXème siècle a été marqué par des guerres entre les nations. Son livre a eu un impact important surtout après les attentats du 11 septembre 2001 qui confirmèrent alors sa théorie. Mais les civilisations qui sont distinguées par Huntington sont essentiellement établit par des critères religieux.  En effet sur la carte qui nous ai proposé nous pouvons constater qu’il existe différentes civilisations comme la civilisation Occidentale, Japonaise, Chinoise, Latino-Américaine, Islamique, Orthodoxe, Africaine et Hindouiste qui sont également les huit civilisations principales pour Huntington. Chacune de ces civilisations possèdent sa propre religion. Ce dernier s’oppose à l’idée d’une civilisation universelle même si certaines valeurs sont partagées. Les religions sont un critère plus précis pour distinguer des civilisations car elles sont peu nombreuses par rapport aux langues, conflits ou frontières qui existent à travers le monde. On peut remarquer que la religion ne semble pas être le facteur principal pour Huntington et qu’il parlera plus de civilisations. Malgré cela il faut pas sous estimer la religion car elle a permit la création de calendriers et de valeurs fondamentales. Elles sont également des facteurs d’identité pour les différentes civilisations de part un sentiment d’appartenance. Parmi toutes les religions très différentes qui nous sont présentées par cette carte et par Huntington comme le catholicisme, le protestantisme, l’islam, l’hindouisme et d’autres religions, le Christianisme et l’Islam ont un point commun que les autres non pas, elles cherchent à se répandre et à convertir et se disputent dans l’interprétation des textes sacré qui va mener à une division religieuse et qui va alors créer de foyer de tensions religieuses comme nous pouvons le voir sur la carte.

Nous avons donc pu voir la description que faisait Huntington des civilisations et de leur rapport à la religion et de la précision qu’apportaient ces deux critères à la réalisation des cartes. Mais ces derniers possèdent également des limites.

Dans une seconde partie nous verrons les limites qu’impose le choix d’une telle représentation.

En effet il ne faut pas surestimer l’importance de la religion car elle n’est pas présente dans toutes les civilisations et certains états combattent les religions. De plus, même les personnes religieuses de sont pas pour autant pratiquante. Les cartographes influencent la manière de voir le monde. C’est ainsi que Huntington évoque un risque de conflits entre les civilisations. Cependant, sa vision des cartes ne prend pas en compte les ruptures au sein des civilisations et il est donc important de changer les échelles pour pouvoir prendre en compte les contrastes dans le monde. Le conflit israélo-palestinien par exemple, ne peut être cartographié qu’à une échelle locale pour en donner une représentation exacte. De plus, il y a de nombreuses divergences entre les cartes pour décider du nombre de civilisation et de la manière de les définir. En ce qui concerne les religions, elles se superposent et il est souvent difficile de cartographier les minorités religieuses ou encore l’intensité de la croyance ou des pratiques. Le critère de civilisation est également contestable de part son homogénéité mais aussi car elle se confond souvent avec des zones religieuses vagues et des langues variables.

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