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Des frontières pour l'Océan Glacial Arctique ?

Étude de cas : Des frontières pour l'Océan Glacial Arctique ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Novembre 2019  •  Étude de cas  •  1 407 Mots (6 Pages)  •  770 Vues

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KHOLLE GÉO, DES FRONTIÈRES POUR L’OCÉAN GLACIAL ARCTIQUE ?  

INTRO

  • Plus généralement les frontières sont des limites d’un territoire, d’une aire de souveraineté. Elles ont des formes, rôles et effets variés sur les espaces qui les entourent, elles sont plus ou moins larges, poreuses, ouvertes. Ce sont des barrières ou interfaces le + svt.  

  • L’océan glacial arctique (une surface d'environ 14 millions de km2) est constitué d’une banquise permanente pendant l’été mais qui devient de plus en plus mobile, perd surface et volume en raison de l’accélération du réchauffement climatique. Il est limité par les mers des côtes ouest et est, par les ZEE des pays et le réchauffement climatique.

PROBLÉMATIQUE = Comment les frontières maritimes de l’Océan Glacial Arctique sont-elles mises à l’épreuve d’un récent réchauffement climatique ?

POURQUOI DES FRONTIÈRES ?

  • Il y a des frontières pour l’océan glacial arctique car il constitue de nombreuses ressources convoitées déjà depuis le 19ème siècle avec la convention de Montego Bay en 1982 qui octroi le droit de la mer : hydrocarbures, poissons.
  • Cet océan est enjeu géostratégique pour les 5 pays établis autour de cet Océan : USA, Russie, Canada, Danemark (Groenland) et Norvège ils contrôlent au total 426 km des côtes de l’Océan Glacial Arctique.
  • Il pourrait avoir un agrandissement des ZEE en vue de ressources halieutiques et énergétiques en plus : pétrole, gaz, uranium, charbon, argent, plomb et toutes sortes de minerais encore. 🡺 Contiendrait 20% des ressources pétrolières. Perspective de l'exploitation future des gisements d'hydrates de gaz ces combinaisons de glace et de méthane que l'on trouve dans les grands fonds océaniques, sous forte pression. Or, la plupart de ces gisements se trouveraient au-delà de la limite des 200 milles nautiques. possibles gisements de nickel, fer, cuivre, étain, or,
  • De nouvelles routes maritimes pourraient être pratiqué avec une libre circulation espérée et libérée par la réduction des glaces estivales. (NO et NE) Le passage du Nord-Est ramènerait la distance entre Rotterdam et Yokohama de 11 200 à 6 500 milles nautiques, soit 42% de moins que le trajet par le canal de Suez. Le passage du Nord-Ouest réduirait le trajet de Rotterdam à Seattle de 2 000 milles marins, soit 25% de moins que par le canal de Panama. La différence serait beaucoup plus grande encore pour les très gros navires qui ne peuvent emprunter les canaux et doivent passer par le Cap Horn ou le Cap de Bonne Espérance

  • Il y aussi des interrogations sur les passages arctiques, le statut des détroits et la définition des plateaux continentaux qui pourraient être élargis avec ce réchauffement climatique.

DIFFÉRENTS SCÉNARIOS DE PARTAGE DES FRONTIÈRES

  • Des premières propositions de frontières possibles émises par le Danemark, le Canada et favorisé par l’ONU : l’Océan serait divisé en zones proportionnelles à la longueur des cotes suivant le principe des « bases droites » (partage selon la ligne médiane)
  • Une autre proposition de frontières par le Russie et la Norvège : l’Océan serait divisé selon les lignes de longitudes partant du Pôle et le Pôle Nord lui-même serait divisé en 5 parties entres les 5 pays riverains. (Partage selon les secteurs).

Des litiges subsistent dans l’Arctique au sujet de la définition des zones économiques exclusives.

-    En mer de Beaufort, le Canada prétend prolonger la frontière terrestre du 141e méridien entre l’Alaska et le Yukon, dessinée par le traité russo-britannique de 1825 et reprise lors de l’achat de l’Alaska par Washington, ce que contestent les États-Unis, qui entendent recourir au principe d’équidistance. Le litige, apparu en 1976 lorsque Washington a officiellement protesté contre l’attribution de concessions pétrolières canadiennes, porte sur 21 390 km².
-    En mer de Lincoln, au nord du détroit de Nares, un autre litige mineur oppose le Canada et le Danemark sur 222,3 km² d’espaces maritimes.
-    L’extension des zones économiques exclusives russe et norvégienne à l’est de l’archipel du Svalbard demeure contestée. Moscou s’appuie notamment sur la théorie des secteurs pour légitimer son tracé.
-    Entre la Russie et les États-Unis en mer de Béring : en 1990, l’Union soviétique a signé avec les États-Unis une entente délimitant leurs frontières maritimes dans la mer de Béring, l’océan Arctique et le nord de l’océan Pacifique. Elle accorde une zone contestée de 50 000 km2 aux États-Unis. L’entente n’a pas été ratifiée par la Russie, État successeur de l’URSS, qui a seulement accepté de la respecter de façon provisoire. Le Sénat des États Unis a ratifié l’entente en 1991.
-    Les autres litiges sur des frontières maritimes ont été réglés par des négociations bilatérales, entre le Canada et le Danemark (Groenland) le 17 décembre 1973 ; le Danemark (Groenland) et l’Islande, le 11 novembre 1997 ; le Danemark et la Norvège (Groenland/Svalbard) et, le 20 février 2006 ou par arbitrage comme entre le Danemark (Groenland) et la Norvège (île Jan Mayen) par la Cour internationale de justice le 14 juin 1993.

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