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L'histoire De France 18s

Mémoire : L'histoire De France 18s. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Avril 2014  •  1 815 Mots (8 Pages)  •  917 Vues

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Histoire de France au XVIIIe siècle

Le XVIIIe siècle s’ouvre sur la fin du règne de Louis XIV : monarque absolu, le Roi-Soleil incarne le pouvoir politique et religieux. Même si son prestige est un peu diminué par la longueur du règne, sa personne inspire le respect, il est presque divinisé. Garant des institutions, il est quasiment intouchable. En 1792, pourtant, Louis XVI, qui est porteur des mêmes valeurs, est emprisonné, ce qui serait apparu au début du siècle comme un véritable crime. Pis, quelques mois après, condamné à mort par une assemblée révolutionnaire, il est guillotiné.

En moins d’un siècle, les certitudes et les traditions ont ainsi basculé, sous la poussée d’une contestation progressivement plus violente et plus affirmée. La révolution de 1789 est issue de ce mouvement auquel les découvertes, la réflexion philosophique et politique, la littérature elle-même, sous toutes ses formes, ont très largement contribué. Le siècle des Lumières doit son nom à ses "Lumières" de l’esprit qui se sont donné pour mission d’éclairer les esprits.

Rétracter -

Sommaire

1. Gouvernance de la France

1. Fin du règne de Louis XIV (1685-1715)

2. La régence (1715-1723)

3. Le règne de Louis XV (1723-1774)

4. Le règne de Louis XVI (1774-1792)

5. La révolution française (1789- 1799)

2. Politique et société

1. L’absolutisme

2. Le pouvoir de l’Église

3. Les inégalités sociales

4. Les entraves à la liberté

5. L’esprit philosophique

6. L’essor de la bourgeoisie

7. La foi dans le progrès

Gouvernance de la France

Fin du règne de Louis XIV (1685-1715)

Le long règne de Louis XIV (54 ans) est assombri sur la fin de l’austérité et la dévotion de la Cour et par la Révocation de L’Edit de Nantes (1685), qui contraint les Protestants à s’exiler. Le pouvoir est affaibli par des guerres coûteuses et des défaites.

La situation économique est difficile : les menaces de famine, le terrible hiver de 1709 accroissent le nombre des misères tandis que s’édifient d’immenses fortunes. Conscients d’inégalités criantes, certains écrivains, comme la Bruyère, les prennent pour cibles de leurs critiques.

La régence (1715-1723)

Louis XV étant trop jeune pour gouverner, la régence est assurée par Philippe d’Orléans. Cette période se caractérise par un mouvement de libéralisation : la rigueur des premières années du siècle est remplacée par les plaisirs, le goût du luxe, la liberté des mœurs, l’impiété et le libertinage.

Pour rétablir les finances du royaume, le contrôleur général Law invente le « billet de banque » et émet des emprunts. Mais le système se solde par une faillite qui conduit bien des souscripteurs à la ruine. Le climat général est celui de l’instabilité, ce que traduisent certaines pièces de théâtre et certains romans : on commence à s’interroger sur la solidité et sur la valeur des traditions.

Le règne de Louis XV (1723-1774)

Il s’ouvre sur de grands espoirs. Des réformes favorisent le commerce et permettent l’enrichissement de la France. Avec 25 millions de sujets, le royaume de France est le plus peuplé d’Europe occidentale. Mais cette prospérité s’accompagne de troubles politiques.

À l’intérieur, ce sont les parlements qui contestent le pouvoir. A l’extérieur, les défaites militaires de la guerre de Sept ans (1756-1763) font perdre à la France ses colonies des Indes et du Canada (1763). Les fastes de la Cour et le rayonnement de la culture française à l’étranger ne cachent pas les crises intérieures : contestation et difficultés politiques.

Le règne de Louis XVI (1774-1792)

Le nouveau roi choisit de bons ministres, qui tentent de développer l’économie et de rétablir les finances. Mais il les renvoie sous la pression de la noblesse avant qu’ils aient eu le temps d’accomplir leur œuvre. Le projet d’établir l’égalité devant l’impôt suscite la révolte des nobles de robe et des parlements qui exigent la convocation des Etats généraux. Le roi cède. La bourgeoisie, représentée par les députés du Tiers Etat, profite de cette réunion de 1789 pour faire entendre ses revendications et s’opposer aux privilèges de la noblesse.

Ce mécontentement trouve un écho particulièrement vif dans le peuple accablé d’impôts et, dans ces années noires, appauvri encore par la crise économique et menacé de famine.

La révolution française (1789- 1799)

La dynamique mise en route par le rassemblement des États généraux conduit à des actes de liberté fondamentaux : prise de la Bastille, symbole de l’Ancien Régime (14 juillet 1789), abolition des privilèges (4 août), Déclaration des Droits de l’homme et du citoyen (26 août), abolition de la monarchie et proclamation de la République (21 septembre 1792). Cependant ces conquêtes sont menacées par la guerre que mènent les armées étrangères (Autriche, Prusse, Angleterre) soutenues par les aristocrates français exilés "l’armée des princes".

Le Gouvernement révolutionnaire prend des mesures d’exception qui conduisent à une dictature de Salut Public et à la Terreur (1793). Celui qui en est l’instigateur, Robespierre, est renversé par des éléments plus modérés (1794). En 1795, le Directoire poursuit la guerre extérieure. Les victoires qu’y remporte le général Bonaparte le conduisent au pouvoir grâce au coup d’État du 18 Brumaire 1799.

Politique et société

Siècle de bouleversements, le XVIIIe siècle conserve un héritage qui se maintient tout en étant perçu comme archaïque et injuste.

L’absolutisme

Le roi est monarque absolu, de droit divin. Ces qualificatifs signifient qu’il ne détient

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