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Peinture orientale

Commentaire d'oeuvre : Peinture orientale. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Novembre 2023  •  Commentaire d'oeuvre  •  394 Mots (2 Pages)  •  70 Vues

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Analyse peinture orientaliste

L'artiste Frederick Arthur Bridgman est un peintre américain né en 1847 à Tuskegee en Alabama, et meurt en 1928 à Rouen. Au cour de sa vie, il a réalisé de nombreux voyages, notamment en Afrique du nord, dont il s'est inspiré pour ses tableaux. Il connaît un grand succès aux États-Unis, exposant 300 de ses œuvres à l'American Art Gallery, et par la suite, il est élu membre de l'Académie américaine de design. Il fait partie des rares américains à s'être fait un nom à Paris. En 1889, il expose à l'Exposition universelle de Paris puis, en 1890, à la Fifth Avenue Galleries à New York. Bridgman peint des scènes exotiques, historiques, bibliques, des paysages, mais aussi quelques portraits mondains.

Pour commencer, son œuvre "Cour d'Afrique du nord", est une huile sur toile avec pour dimension 97x71cm, représentant la cour d'une maison typique d'Orient. C’est une œuvre réaliste, puisque l’on remarque que les hommes sont des personnes normales et qui sont représentées dans une scène quotidienne.

De plus, le tableau laisse transparaitre plusieurs éléments faisant référence à la culture orientale. En particulier avec l'architecture mauresque du bâtiment en second plan, on remarque des arcs outrepassé, et un peu plus loin des cloisons appelées moucharabieh. Plus haut, juste en dessous du balcon on trouve une mosaïque traditionnelle du Maroc, et on aperçoit un tapis d’orient.

Enfin, chacun porte des vêtements traditionnels d’orient, c’est-à-dire le

djellaba, le turban et le fez. La lumière nous rappelle la chaleur de l’orient, et contraste avec les couleurs froides du tableau. La nature est très présente, notamment au premier plan avec des arbres fruitiers, fleurs...

Le tableau illustre une scène de genre, où l’on constate du mouvement, rendant la peinture dynamique car les hommes semblent marcher et les chevaux ne sont pas immobiles. Le tableau nous laisse deviner la partie hors-champs se situant autour de ce que l’on peut voir. L’espace est occupé par plusieurs détails faisant référence à leur culture, et le cadrage met en valeur le batiment. Les formes et les proportions sont réalistes, nous plongeant dans le décor et nous faisant voyager avec lui.

Pour finir, ce tableau nous donne une image paisible de l’Orient, qui semble rapprocher la nature et la civilisation humaine dans un lieu de vie sain et apaisant. Cette vision exotique renvoie une harmonie douce et chaude, au travers d’un bâtiment luxueusement différent de notre architecture.

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