Les mémoires de la guerre d'Algérie

Mémoire : perception du passé par une personne ou un groupe de personnes qui s’appuie sur une sélection de souvenirs

Le 1er novembre 1954 a lieu la Toussaint Rouge : une série d’attentats commis par le FLN (Front de Libération National) qui frappe le territoire algérien en passant inter alia par Alger, Constantine ou Oran. Alors, après plus d’un siècle de colonisation française, entamée par Charles X, commence la guerre d’Algérie, une guerre sale où la torture se fait entendre. Cette guerre oppose la France, qui souhaite préserver ses départements dans lesquels vivent près d’un million de citoyens français, les pieds-noirs, et les peuples d’Algérie qui requièrent leur indépendance et sont prêts à tout pour mettre fin au régime injuste instauré par la Fille Aînée de l’Eglise suscitant leur ire. Or, il va sans dire que dans ce contexte, il semble assez probant que ces deux peuples, ayant combattus pour des causes diamétralement opposées, ne conservent les mêmes souvenirs, n’aient pas la même mémoire de cet affrontement. Ainsi, il convient de mettre en exergue l’interrogation suivante :

Comment s’affirment les mémoires blessées de la guerre d’Algérie ?

I – Des mémoires sélectives et conflictuelles

II – Le rôle des pouvoirs publics

III – Des mémoires encore en quête de reconnaissance

Conclusion :

Ecrire les mémoires d’une guerre c’est d’abord en comprendre l’histoire ; ici c’es écrire une page douloureuse de l’histoire récente

Les mémoires de la guerre d’Algérie ont profondément évolué depuis 1962 sans pour autant aboutir à un apaisement mémoriel, faute de trop d’acteurs, d’enjeux et de mauvaises relations bilatérales

Alors que la France semble de plus en plus encline à la reconnaissance de ses torts, l’histoire de cette guerre et les mémoire qui en découlent restent encore sujettes à controverse

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