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La transition démocratique

Dissertation : La transition démocratique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Octobre 2023  •  Dissertation  •  2 050 Mots (9 Pages)  •  172 Vues

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FICHE DE SYNTHÈSE

TG4

Noms / prénoms: VAN-HERREWEGHE Anna, CHAMPION Axele, DESPINS—HUET Raphaël

Classe: TG4

        Consigne: maximum un recto/verso

Objectif du travail: De quelles façons un basculement de régime peut-il survenir?

Mots-clé: Les basculements autoritaires & totalitaires

De quelles façons un basculement de régime peut-il survenir?

Plan:

  1. Distinction entre démocratie et totalitarisme
  2. La transition totalitaire: l’exemple de la Corée du Nord
  3. La transition démocratique: l’exemple de la Tunisie (2011)

Corps de l'argumentation:

      Depuis la révolution industrielle et encore aujourd’hui, des basculements de régime ont lieu. Si la démocratie nous semble être une évidence, elle est parfois menacée par d’autres régimes, et plus particulièrement lorsqu’elle est en crise. Cela a par exemple pu être le cas dans certains pays au XXe siècle.

    Nous allons ainsi voir comment les menaces politiques peuvent agir sur le régime en place et de ce fait de quelles façons un basculement de régime peut survenir. Dans une première partie, nous ferons donc l'analyse distinctive entre démocratie et totalitarisme. Puis, dans une deuxième partie, nous étudierons la transition totalitaire en nous appuyant ainsi sur l’exemple de la Corée du Nord. Enfin, nous terminerons par montrer ce qu’est une transition démocratique en prenant l’exemple de la Tunisie.

           S’il existe deux régimes que tout oppose, ce sont sans aucun doute les régimes démocratiques et totalitaires. En effet, il s'agit là de deux régimes politiques profondément contraires, aux origines et finalités différentes. Ainsi, il est nécessaire d’effectuer un rappel sur la nature de ces deux régimes politique à la nature crucialement opposée.

Tout d’abord, bien que la démocratie connaît sa première expérience dans la Grèce Antique, la démocratie moderne soit celle mise en place dans les régimes démocratiques se différencie rapidement du modèle grec. Dans un premier temps, la démocratie moderne s’applique à une nation entière, non à une seule cité. Très rapidement aussi, la démocratie moderne ,basée sur le principe de souveraineté du peuple, prône des principes et idéaux nés au 18ème siècle et donc différent du modèle grec. Parmi ces principes prônés par la démocratie moderne, il est possible de retrouver évidemment l’abolition de tous privilèges et donc de ce fait l’abolition du suffrage censitaire. Aussi, elle intègre les femmes dans cette idée de souveraineté de la nation puisque dans toute réelle démocratie, les femmes détiennent de multiples droits tel le droit de vote . Ainsi, l’idéel démocratique tend à prôner des valeurs de liberté et d’égalité. Enfin, si la démocratie moderne se diffère du totalitarisme c’est bien parce qu’elle prône l’État de droit soit un concept juridique et politique supposant le respect de chacun, gouvernants et gouvernés, de la loi. Le totalitarisme, au contraire, ne prône pas l’État de droit puisque ce sont des régimes où gouvernants et gouvernés sont traités différemment par le cadre juridique. C'est alors en ce sens que le totalitarisme se diffère pleinement de la démocratie. En effet, les régimes totalitaires sont,eux, réputés pour placer les gouvernés sous la contrainte du gouvernant. Alors, ce gouvernant peut obtenir le pouvoir de deux façons. Dans un cas, c'est de façon légale lorsque la Constitution légalise la dictature. Ainsi, le dictateur détient certes les pleins pouvoirs mais c'est néanmoins afin d'assurer le bon fonctionnement du pays durant une période de crise. Or,et c'est là que vient le deuxième cas, la dictature peut être tyrannique lorsque le gouvernant n'agit pas dans l'intérête du peuple mais dans les siens. Il agit alors tel un tyran absolue,cherchant à tous prix la domination totale. Alors, ce type de régime,nommé totalitaire, se caractérise par de multiples élements. Parmi ceux-ci, on peut par exemple retrouver le culte du chef mis en place, la non-tolérance de ne serait-ce qu'une opposition ou encore la limitation des libertés des citoyens. Les régimes totalitaires encouragent également l'éducation stricte de la jeunesse tel durant la seconde guerre mondiale avec le régime hitlérien. Enfin,dans ce type de régime,au contraire des démocraties, la séparation des pouvoirs n'est plus. Les citoyens sont donc en plus d'être dépossédés de libertés, dénués de tous droits politiques. Ainsi, démocratie et régime totalitaire sont profondément opposés et surtout ils s'alternent dans de nombreuses nation. On parle alors de basculement de régime.

            De ce fait, il existe deux types de basculement de régime. On retrouve dans un premier temps, la transition totalitaire. Une transition qui a alors eu lieu ,par exemple, en Corée du Nord. En effet, avant que la Corée du Nord ne devienne un régime totalitaire, celle-ci faisait partie d’un régime démocratique. Nous allons ainsi étudier au travers de cette partie le basculement de régime de la Corée du Nord et les caractéristiques définissants ce pays à l'heure actuelle.

A la suite d'un coup d'état militaire qui renversa le gouvernement civil du Premier ministre Chang Myon, de sensibilité conservatrice libérale en 1961, Park Chung-hee, nouveau chef du Conseil suprême dissolut l'Assemblée nationale. La Corée du Nord est de ce fait devenu à la suite à ces événements un régime totalitaire. Malgré la signature de plusieurs traités dont sa propre Constitution l'engageant à respecter les droits de l'homme ainsi que plusieurs libertés fondamentales, selon de nombreuses ONG étrangères, la Corée du Nord viole les droits de l'Homme. Par exemple, Amnesty International, accuse la Corée du Nord de ne pas respecter certaines libertés fondamentales comme celles d'expression, d'association, de religion ou encore de circulation. Il est de ce fait strictement interdit de fonder une association ou encore de songer à manifester dans cette partie du monde. De plus, le travail forcé serait très fréquent au sein d'un grand nombre de camps de détention. En mars 2014, l'ONU compare même les crimes de la Corée du Nord à ceux du Troisième Reich et de l'Afrique du Sud du temps de l'apartheid. La Corée du Nord affirme également sa puissance militaire en procédant à des essais nucléaires dans le cadre de tensions avec les États-Unis en 2006, 2009, 2013 et 2016 ce qui la rend très dangereuse. La concentration du pouvoir et la reprise du pouvoir par Kim Jong-il à la mort de de son père, Kim Il-sung fait de la Corée du Nord  une réelle dictature. Alors, les membres du parlement et de toutes les autres institutions de l'État ne sont pas élus au suffrage universel. Enfin, nous pouvons également citer le culte de la personnalité vis-à vis des dirigeants suprême et plus précisément envers Kim Il-sung, fondateur de la République populaire démocratique de Corée. Par exemple,  chaques cours en Corée du Nord doit commencer par une citation lui appartenant. Alors,la Corée du Nord est souvent considérée comme le pays le plus fermé et le moins démocratique du monde. Le régime nord-coréen est par ailleurs caractérisé de «dictature personnelle» par la CIA,ce qu'elle n'était pas auparavant.. Cette nation a donc elle-même subie une transition totalitaire.

          Néanmoins, il existe un deuxième type de basculement de régime ; la transition démocratique. Par cette notion est alors désigné le processus politique permettant un passage progressif d'un régime dictatorial à une démocratie. Afin d'explorer ce qu'il est entendu par cette notion pour le moins complexe, nous allons analyser la transition démocratique ayant eu lieu en Tunisie.

Cette transition trouve alors sa cause dans un évenement pour le moins tragique mais également marquant. En effet, le 17 décembre 2010, un jeune marchand   s’immole par le feu à Sidi Bouzid, en Tunisie dans un but de protestation contre la saisie de sa marchandise par les autorités. Alors,à la suite de cet événement, nait une forte contestation du régime totalitaire mis en place, par le peuple tunisien. Cette révolte collective se propage effectivement dans tout le pays,. Nombreux sont d'ailleurs les différents rassemblements ayant lieu pour protester contre le régime, bien qu'ils soient vite dispersés par la police. Ces dispersions ne font alors que démontrer à quel point la pression est forte en Tunisie. Cependant, cette pression n'atteint réellement son paroxysme que lorsque le bureau du Rassemblement constitutionnel démocratique, soit le parti du président et du pouvoir en place à l’époque, est attaqué. Débute alors une escalade de violences et d’attaques dans la semaine suivant. Plusieurs personnes iront même jusqu’à s’immoler, pour manifester contre le pouvoir en place. C’est finalement le 13 et le 14 janvier 2011, que le président de l'époque garantit la liberté de la presse et la liberté d’expression, alors qu' il renonce également à se présenter à l’élection présidentielle qui a lieu l’année suivante. Ainsi, le gouvernement est dissout, le Premier Ministre déclaré président alors que l'Etat d'Urgence est proclamé. S’en suit de ce fait une longue série d’échec  pour les différents gouvernements au sein du pays, à commencer par le gouvernement transitoire en place. Cela prouvant la diificulté que c'est d'atteindre une réelle transition démocratique complète en seulement quelques années. Il faudra donc attendre février 2011, lorsque  Barack-Obama encouragera la mise en place d’élections libres qui «reflètent la volonté réelle et les aspirations des Tunisiens», pour que les choses changent réellement. Une nouvelle constitution est alors crée  le 26 janvier 2014, après presque trois ans de politique instable dans le pays. Puis, elle est également suivie par des élections législatives puis présidentielles à la fin de l’année 2014. Au 31 décembre, la passation de pouvoir est organisée, marquant la fin de la transition démocratique de la Tunisie. Depuis, différentes libertés tel celles d'expression, d'information, d'opinion ou de publication sont garanties bien qu'il reste des avancées à faire notamment en terme de droit des femmes ou des communautés LBTQ. Ainsi, la Tunisie, au travers de multiples révoltes, est l'exemple même qu'un régime, quel qu'il soit, peut subir une transition démocratique.

           Pour conclure, bien que le régime démocratique et le régime totalitaire soit deux régimes très différents, des basculements ont pu avoir lieu d’un régime à l’autre dans certains pays. En effet, la déstabilisation des sociétés et les difficultés économiques permettent à des partis politiques antidémocratiques de prendre le pouvoir comme en Corée du Nord où le régime est passé de démocratique à totalitaire. A l'inverse, grâce à la révolte et la résistance de ses habitants ainsi qu' au soutient de plusieurs pays, la Tunisie est passé d'un régime totalitaire à démocratique. Nous pouvons ainsi penser que l’étude de l’effondrement de la démocratie ainsi que des régimes totalitaires et autoritaires, devrait contribuer à un engagement positif à l’égard de la démocratie.

          Cependant, l'histoire a prouvé et notamment dernièrement avec le cas de la Russie, que la notion de basculement de régime est d'autant plus dure à actualiser tant les régimes tendent parfois à n'être ni des démocraties,ni des dictatures mais des démocratures. Ainsi, il est possible de se demander comment pourront ces régimes,mi-autoritaires mi-libérales, devenir de réelles démocraties à proprement parler.

Justification du choix du sujet avec problématique:

Nous avions donc durant l'ensemble de cette analyse la problématique suivante; « De quelles façons un basculement de régime peut-il survenir? ». Cette problématique, ayant été le fil rouge  de l'ensemble de nos parties, nous paraissait profondément intéressante. En effet, et c'est dans ce sens qu'il nous est paru évident de choisir cette thématique, les basculements de régimes sont une notion dont on entend beaucoup parlé mais que nous n'avions jamais réellement analyser. De ce fait, se pencher au travers notamment d'exemples,plus ou moins récents, s'est avéré être un travail certe prenant mais enrichissant. Aussi, à l'heure d'un monde tiraillé entre liberté et opression, il paraissait important de se re-centrer sur ce qu'est la liberté et surtout en quoi elle est nécessaire à notre vie en tant que citoyen.

Points forts et limites du sujet:

(quelles difficultés avons-nous rencontré ou quels atouts a ce sujet?)

Points forts:

  • Il existe une multiplicté d'exemples possibles.
  • Les deux exemples de transition sont analysables,cela rendant l'agumentation d'autant plus riche.

Points faibles:

  • Malgré le nombre important d'exemples de pays possible, il était compliqué de trouver des pays n'étant pas dans un régime «ambigüe» mais clair où le basculement avait déjà été complètement opéré.
  • La difficulté à comprendre, notamment pour le cas de la Corée du Nord, à quel moment s'est fait le basculement et pour quelles raisons.

Sources: Wikipedia / Lumni/ Le Monde

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