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Histoire de l'Irak

Étude de cas : Histoire de l'Irak. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Novembre 2023  •  Étude de cas  •  2 112 Mots (9 Pages)  •  76 Vues

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        Le 14 Février 2003, Dominique de Villepin, ministre des Affaires étrangères Français, se tient face au Conseil de sécurité de l'ONU, à New York. Il affirme la position française contre la guerre en Irak : "l'usage de la force ne se justifie pas aujourd'hui". Bush, président des États-Unis d'alors, cherchait à avoir le soutient de l'ONU pour intervenir en Irak. Pour cela, il accusait l'Irak de développer des armes de destructions massives. Ces accusations étaient fausses, mais, avec les services secrets américain, il a créé de fausses preuves pour corroborer ses accusation. Il légitimait aussi son projet à l'ONU par : une lutte contre le terrorisme d'Al Quaïda ( les attentats du 11 septembre ont marqué son mandat) ;  une lutte contre l'"axe du mal" ;  et une volonté de stabiliser et de démocratiser le moyen Orient. En réalité, les motivations de Bush étaient loin de celles qu'il présentes a l'ONU : il voulait offrir les réserve de pétrole irakiennes aux FTN américaines ; faire une démonstration de puissance ; et, sous l'influence du partis républicain, "finir le travail inachevé" de Bush père en Irak. Finalement, La France menaçant d'opposer son veto (discours de de Villepin),  l'ONU refuse de s’engager dans cette guerre...faute de preuves sérieuses. G.W Bush a donc du mener sa guerre sans le soutient de la communauté internationale. En mars 2003, avec l’Angleterre notamment, qui s’est jointe aux États-Unis, le conflit débutait, l’Irak est attaqué. En Avril Bagdad est prise, et Saddam Hussein, le dictateur, est en fuite. Le 23 septembre 2003, alors que la guerre est gagnée, Bush fait un discours à l'Assemblée  générale de l'ONU ( ce discours a donc une porté diplomatique, il s’adresse a un public international) dans lequel il nous parle de ses ambitions pour le Moyen-Orient. Nous nous demanderons : que révèle ce document des intentions américaines au Moyen-Orient et quel regard critique peut-on porter sur lui ? Nous verrons, tout d'abord, quelles idées Bush développe dans son discours pour légitimer son intervention en Irak, et quelles y sont ses intentions ; et, ensuite, nous critiquerons son discours en montrant en quoi Bush comprend mal le Moyen-Orient et en saisit mal les problématiques.  

        D’abord étudions quelles sont les intentions des États-Unis et de Bush par rapport au Moyen-Orient.         Pour commencer, Bush débute son discours en deux temps  . D'abord, il montre la puissance de son camp en rappelant ses succès , par exemple : "nous sommes en train d'effectuer des descente ciblées contre des terroristes et des partisans de l'ancien régime", "notre coalition s'est assurée que l'ancien dictateur d'Irak ne pourra plus jamais utiliser d'armes de destructions massives". Rappeler ses succès, qui plus est dans un document à porté diplomatique, lui permet d’asseoir son autorité dans la communauté internationale.  Ensuite, il introduit sa deuxième idée en accusant le "dictateur Irakien" - et non pas l'Irak ou son peuple - de l'emploie " d'armes des destruction massives". c'est une façon, pour Bush, de montrer que la responsabilité des méfaits de L’Irak revient a son dictateur uniquement, et de montrer que sa population est prête a entrer en démocratie : L''objectif primordial de notre coalition en Irak est l'autonomie du peuple irakien, qui sera atteinte par des moyens ordonnés et démocratiques." ( l'emploie du futur montre sa confiance en l'avenir, ce qui permet, encore une fois, d’asseoir son autorité en montrant son assurance). Ces deux premiers paragraphes développe donc l'idée que l'intervention de la "coalition"est de sortir l'Irak de la dictature, (en tuant le dictateur Saddam Hussein ou en détruisant son gouvernement notamment), ce qui légitime la guerre, afin de mettre en place un système démocratique de "liberté" et d'"l'égalité".

        Bush continue, toujours en deux temps, en montrant qu'à terme, cette intervention militaire aura non seulement de bons résultats en Irak, mais également dans tout le moyen Orient. Dan une première partie,  il nous explique que pour lui, la guerre d'Irak à vocation à "inspirer" les pays du  Moyen-Orient à se démocratiser, en leur montrant les réussite de la future démocratie Irakienne. Pour être plus explicite, il imagine un "jeu de dominos" démocratique au Moyen-Orient.". Dans son idée, instaurer une démocratie en Irak reviendrai donner envie aux nations alentour de se démocratiser. Dans une seconde partie, il appuis. il dit par exemple : "En tant que démocratie, l’Irak sera a même de servir d'inspiration au proche orient. Dans une seconde partie, il cherche à appuyer sa première idée, en montrant l'efficacité de la démocratie. Pour ce faire, il fait un lien entre valeurs libérales ( "liberté","égalité") et prospérité économiques (" progrès matériel") : "des millions de gens constateront que la liberté, l’égalité et le progrès matériel son possible au cœur du moyen orient.". Pour Bush les valeurs libérales ("liberté ","égalité") sont synonymes de bonne situation économique (progrès matériel) : raison de plus pour  les pays du golfe de se démocratiser.

        Intéressons nous maintenant à la réflexion de Bush sur la Palestine précisément. Bush parle de la question Israëlo-Palestinienne, dans le contexte de la guerre d’Irak, car elle est particulièrement intéressantes. Cette guerre en Irak lui permet de réaffirmer son soutient à Israël – qui est le relais principale de la puissance américaine au Moyen-Orient, et donc un allié extrêmement important -  tout en invitant la Palestine à se démocratiser : « La multiplication de ces institutions démocratiques en Irak constitue un exemple que d’autres, y compris le peuple palestinien, seraient bien avisés de suivre». Nous voyons  aussi que Bush essaye, après avoir dit cela, comme il l’avait fait pour l’Irak,  de rejeter le sort du «peuple palestinien» sur ses «dirigeants» : «La cause palestinienne est trahie par des dirigeants qui se raccrochent au pouvoir en alimentant de vielles haines et en détruisant le beau travail accompli par d’autre. ». D’autres part,  en disant « de vielles haines » Bush pense très probablement a la dernière Intifada (guerre des pierres) qui a eu lieu un an avant – en 2002- , et qui fait suite a la première Intifada de 1987. Il pense aussi sûrement  a l’OLP et autres mouvements terroristes palestiniens, qui, effectivement, sont très violents puisqu’ils commentent des attentats. Dans une période où la communauté internationale avait été relativement choquée par l’image de ces militaires israéliens tirant sur des palestiniens désarmés (Intifada), Bush réaffirme son soutient a son alliée. Mais il nuance cette position, en allant dans le sens de l’ONU qui veut une solution a deux états ( un état pour Israël, et un état pour la Palestine : «Israël doit faire en sorte que les conditions qui permettent la création d’un état palestinien pacifique soient mise en place».

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