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La ville de Calcutta

Analyse sectorielle : La ville de Calcutta. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  10 Mars 2023  •  Analyse sectorielle  •  2 109 Mots (9 Pages)  •  249 Vues

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L’Inde est aujourd’hui l’un des pays possédant l’une des plus forte croissance économique, cependant elle semble s’accompagner d’une dégradation nocif de son environnement (L'Inde est passé de la 140e à la 177e place entre 2016 et 2018 sur l'Indice de performance environnementale selon une étude de l’université de Yale et de Columbia), d’une part aussi d’une évolution démographique tumultueuse ( 850 millions d’habitants en 1990 pour 1,4 milliard en 2021). L’explosion économique, démographique et la modernisation de l’Inde, agrémenté du réchauffement climatique globale, touchent tous les pôles environnementaux du pays (la Rain forets, l’Himalaya), mais spécifiquement les grands fleuves (Brahmapoutre, le Indus), précisément le fleuve du Gange. Le Gange est un fleuve sacré pour les Hindous, le fleuve se situe de la plaine info-gangétique jusqu’au nord de l’Inde et mesure environ 3000km. Il représente aussi un immense bassin de 900 000 km carré, partageant son delta avec le Brahmapoutre. Le Gange s’écoule à de nombreuses villes, tels que Devprayag, Haridwar ou encore a Bénarès , et affluent dans de nombreuses autres sources, notamment la Damonar, ou le fleuve Hooghly. Le Hooghly passe par la ville de Calcutta(, troisième plus grande ville de l’Inde avec environ 15 millions d’habitants en 2021 située dans le delta du Gange. Cependant, la forte pollution du Gange engendre des complications pour Calcutta (autrement dit Kolkata) et son fleuve, escorter par un manque de rigueur et d’attention de sa population, qui engendre une grande pollution urbaine. Alors la ville, son fleuve, et son environnement sont mis en danger par de multiples menaces

Suite à cela, posons nous la question de quels sont les complications engendrés par les activités anthropiques envers la biodiversité, le fleuve et le climat de la ville de Calcutta et quelles sont les possibles adaptation.

Nous répondrons à cette question en trois parties ; Tout d’abord, nous verrons quelles sont les dangers qui menaces tous les pôles environnementale de Calcutta. Par la suite, nous analyserons les conséquences de ces derniers, sur la biodiversité urbaine de Calcutta. Et pour finir, nous discuterons des solutions apportés pour résoudre les problèmes diverses de la biodiversité urbaine de la ville.

Le fleuve d’Hooghly est une déviance d’à peine 250 kilomètres du fleuve du Gange, il hérite alors de tous les effets néfastes du Gange. Le fleuve du Gange, est composé de deux barrages dont l’un rabat une partie des eaux dans la Hooglhy qui subvient aux besoins de la ville de Calcutta. A savoir que la pollution du Gange provient de sources différentes, d’abord par une forte pollution humaine, chaque jour, il reçoit environs 450 cadavres humains, 1500 tonnes de bois pour les crémations et des milliers de carcasses d’animaux morts, ces données se traduisent par le fait que dans l’hindouisme, le Gange est un lieux sacré, et que y mourir permettrait la libération finale de l’âme (Moksha). En plus de ce genre de pollution, il existe l’universelle pollution industrielle, des centaines d’usines de distilleries, de raffineries(…) jettent leurs déchets toxiques dans le fleuve, mais aussi les eaux usées des villes ou encore celle de d’agricultures. En plus d’une ressource en eau polluée, Calcutta est l’une des villes ayant l’air les plus néfastes au monde, avec un taux élevé de particules fine « PM2,5 » (inférieures à 2,5 micromètres, soit 0,0025 millimètres) dans son atmosphère, la concentration en particules PM2.5 à Calcutta est 25.1 fois supérieure aux lignes directrices de l'OMS relatives à la qualité de l’air . Cette intoxication de l’air de la ville se traduit particulièrement par les nombreux chantiers et la circulation automobile, composée principalement d’anciens véhicules. De plus, la population exerce régulièrement la pratique du brûlage à l’air libre, nombreux déchets toxiques sont alors brûlés et se retrouvent dans l’air de Calcutta. En supplément, le réchauffement climatique (Le réchauffement climatique est un phénomène global de transformation du climat caractérisé par une augmentation générale des températures moyennes notamment liée aux activités humaines, et qui modifie durablement les équilibres météorologiques et les écosystèmes), augmentent le risque de moussons plus fort, dangereux et plus régulier (Vent tropical régulier qui souffle alternativement pendant six mois de la mer vers la terre ). Mousson, qui lui balaye les particules fines situées sur les routes, les bâtiments, la végétation, pour les émettre dans l’atmosphère de la ville. D’autres évènement comme la brume sèche et le smog ( mélange de particules dans l’atmosphère) accentuent la pollution de l’air . Selon NUMBEO, la pollution de l’air et de l’eau à Calcutta seraient dîtes élevées.

La pollution de l’air et du fleuve de Calcutta sont alors des enjeux majeurs pour la biodiversité urbaine de la ville, et les conséquences sont sans appel.

L’Inde est bien connue pour sa forte activité agricole, l’agriculture représente le quart du PIB du pays et emploie plus de 60 % de la population active, la ville de Calcutta ne fait pas exception. Cependant la forte pollution du Hooglhy, liée au Gange, limite l’utilisation de ce dernier à des fins agricoles et agro-pasturales. L’utilisation de l’eau du fleuve pourrait rendre certaine partiels de terres stériles, même si elle reste utilisée dans certaine activités autours de la ville. De plus la pollution de l’eau fluviale la rend invivable pour certaine espèces, notamment le Hara jerdoni, a cause de la prolifération d’algues et de micro-organismes liées qui prive les milieux d’oxygènes. L’incapacité à utilisé l’eau fluviale provoque alors une forme de stress hydrique pour Calcutta, elle est dans l’obligeance de rapatrier de l’eau de nappe phréatique auréolant le pays, sachant que la ville n’est pas la seul a pomper dans ces dernières (Delhi, Chennai), puisque l’Inde puise 80 % de sa consommation en eau dans les nappes phréatiques (90 % utilisés directement pour l’agriculture). Les villes comme Calcutta, qui voit leur croissance démographique exploser, peuvent alors vite se retrouver en pénurie hydrique d’ici quelques années. De plus, la ville connaît régulièrement des montée des eaux, de plus en plus fréquement à cause du réchauffement climatique, détruisant ainsi des partiels entiers arrondissant la ville. Le climat de Calcutta est aussi néfaste pour la biodiversité, l’air est tellement pollué qu’il élimine de nombreuses espèces, particulièrement les oiseaux. Mais l’intoxication des eaux et de l’air de

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