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Pour la Boétie

Fiche : Pour la Boétie. Recherche parmi 302 000+ dissertations

Par   •  8 Mai 2025  •  Fiche  •  3 381 Mots (14 Pages)  •  79 Vues

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POUR LA BOETIE

● Court réquisitoire contre la tyrannie.

● 1547 : La Boétie a 18 ans  ; mort de François. La Boétie envoie des recommandations à Henri II, le nouveau monarque. Il lui propose une nouvelle conception du pouvoir monarchique.

● Quelle est la légitimité de toute autorité sur une population ?

● Il étudie les raisons de la soumission (à la monarchie).

● Thèse de La Boétie : la servitude n’est pas imposée par la force, mais elle est volontaire. Un petit nombre parvient à imposer sa volonté au peuple. Le pouvoir s’impose peut-être d’abord par la force, mais il perdure grâce à la soumission (collaboration active ou résignée) du peuple.

● (déf.) Réquisitoire : discours accusateur du procureur dans un procès.

Conclusion :

● Précocité : 18 ans

● Texte écrit en 1547, publié seulement en 1576 puis oublié. Il est redécouvert au XIXe siècle.

 ● A l’époque, le pouvoir de la monarchie était « de droit divin », il venait de Dieu ; La Boétié propose une autre conception : le pouvoir vient du peuple : sorte de « contrat » entre le peuple et le roi.

● Fondements de la théorie du contrat social : Rousseau 18e siècle.

 ● Grand succès sur les réseaux sociaux (contestation)

POUR VICTOR HUGO LA MISERE

Victor Hugo marque l’histoire par son engagement politique en faveur des plus démunis (Les Misérables), contre l’injustice, la peine de mort, le travail des enfants… Conservateur et soutien du roi au début de sa carrière politique, il épouse la cause des Républicains autant par adhésion que par détestation de Napoléon III. Auteur et homme politique À la suite de mouvements révolutionnaires, le 24 juillet 1848, le roi Louis-Philippe abdique : c’est la fin de la Monarchie de Juillet. Un gouvernement provisoire proclame la IIe République. Victor Hugo, élu député conservateur, en juin 1848, est chargé de réprimer les émeutes ouvrières de juin 1848. À cette occasion, il prend conscience de l’ampleur de la misère du peuple parisien.

conclusion :Pour Hugo, la misère est une réalité, il enracine son discours dans le réel : grâce à l’hypotypose, il parvient à émouvoir ses auditeurs et à les persuader qu’il faut agir. Richesse des registres : pathétiques, lyriques… Le Discours sur la Misère est un discours polémique qui utilise toute la force de la rhétorique pour inviter à l’action politique et à la réformation morale des hommes de son siècle. Ce regard politique sur la misère sera porté quelques décennies plus tard par Émile Zola dans Germinal ou Nana.

POUR ODG « neuf heures »

OdG est une femme de lettres française, engagée dans la politique et décapitée en 1793 en raison de ses convictions et de son appartenance aux Girondins. Humaniste, elle a défendu divers droits humains, dont celui des gens de couleur, des orphelins ou des femmes. Situer l’œuvre Déclaration des droits de l’homme et du citoyen : DDHC Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne : DDFC C’est justement le droit des femmes qu’elle défend dans la DDFC, en 1791, deux ans après la proclamation de la Constitution (la DDHC figure au début de la Constitution) et qui a, selon OdG, « oublié, ignoré ou méprisé » les droits des femmes. Situer l’extrait dans l’œuvre. L’extrait que nous allons étudier se situe à la toute fin de l’œuvre : à la fin du « Postambule ». Ce texte clôt l’œuvre en changeant radicalement de ton : l’autrice voulait conserver un ton sérieux : «j’avais décidé […] de ne pas me permettre le plus petit mot pour rire dans cette production, mais le sort en a décidé autrement. » En effet, arrivée à la fin de son œuvre, elle ne peut pas s’empêcher de raconter une anecdote personnelle qui lui semble importante car elle illustre la force des préjugés (ici sexistes) dans la société : « Il est donc vrai que nul individu ne peut échapper à son sort ; j’en fais l’expérience aujourd’hui. » (sorte de moralité) Lecture du texte (2 points) « je vais maintenant lire le texte » La problématique Quel est le but de cet extrait narratif, qui illustre la morale énoncée quelques lignes plus haut : « il est vrai que nul individu ne peut échapper à son sort » ? L’expérience personnelle de l’autrice permet de démontrer ce qui est présenté comme une vérité générale : elle ne peut pas échapper à sa condition de femme ; mais cet extrait est aussi l’occasion de dresser son autoportrait. Annonce du plan

En conclusion, ce récit final cherche à montrer les injustices subies par les femmes : la narratrice dénonce ainsi «l’acte d’autorité » (l. 14) et le « coup d’autorité » (l. 22). Elle dénonce l’incompétence du magistrat. Son œuvre s’achève donc sur une question civique et politique : celle de la compétence des fonctionnaires du nouveau régime. En dénonçant le non-respect de ces hommes pour la loi, elle dresse son autoportrait où elle se présente comme une femme de loi et fait du respect de la loi une question civique et sociale. Cet autoportrait de la femme combattive, qui se dresse contre les injustices qu’elle subit, rappelle le personnage de Marceline dans Le Mariage de Figaro de Beaumarchais : elle dénonce l’injustice d’un système social qui punit les femmes pour les fautes des hommes.

ODG PREAMBULE 1 ET 2 ARTICLES

Olympe de Gouges est une femme de lettres qui, avant même la Révolution, s’est engagée dans la politique : elle s’exprimait à travers des écrits, des pièces de théâtre ou des affiches qu’elle placardait dans Paris. Humaniste, elle a défendu les droits humains en général : ceux des orphelins, des hommes de couleur, mais aussi des femmes. Pendant la Révolution, pour laquelle elle a rejoint les Girondins, elle a proposé de nombreuses réformes sociales qui préfigurent la sécurité sociales par exemple.  En 1791, deux ans après la DDLHC, elle publie son pendant, la DDLFC, car elle constate que les femmes – qui ont pourtant participé activement aux émeutes révolutionnaires – sont écartées de la politique. Ce texte relève donc de la littérature d’idées. Nous l’avons étudié dans le cadre de l’objet d’étude « écrire pour combattre ».  Le passage que nous allons étudier constitue le début de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. Il est précédé de deux textes : une épitre dédicatoire adressée à la reine, qui demande à celle-ci de soutenir politiquement la Révolution et de s’engager en faveur des droits des femmes. Et un court texte intitulé Les Droits de la femme interpelle les hommes nt et les accuse de «commander en despotes ». Lecture du texte (2 points) Je vais maintenant lire le texte… La problématique : Une femme est-elle « naturellement » citoyenne ? Les mouvements du texte : Dans ce texte, Olympe de Gouges rappelle que les droits des femmes sont « oubliés » et que cela a des répercussions destructrices dans la société. Dans une première partie, le « Préambule » affirme la nécessité d’inscrire dans la loi les droits naturels et inaliénables des femmes. Dans un deuxième temps, nous verrons que les 2 premiers articles sont une réécriture presque mot pour mot des droits de l’H

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