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Pensez-vous comme Jean Giono que la ville soit un lieu hostile ?

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Par   •  26 Avril 2023  •  Commentaire de texte  •  947 Mots (4 Pages)  •  570 Vues

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 SUJET de réflexion

Pensez-vous comme Jean Giono que la ville soit un lieu hostile ?

  Une ville hostile est un lieu assez sombre, dangereux, inquiétant et où l’on ne se sent pas vraiment en sécurité. Certains le pensent, d’autres non. Chacun y porte un avis différent en fonction de son vécu, de son ressenti. La ville est-elle néfaste à l’être humain, ou plutôt un lieu d’épanouissement ?

  La ville est un lieu parfois asymétrique et n’est pas toujours agréable. On y observe quotidiennement un grand nombre d’éléments néfastes.

  Le milieu urbain est un environnement pauvre en ressources, la pollution augmente considérablement suite aux nombreux déchets quotidiens en quantité excessive, les gaz d’échappements, les fumées des usines, les transports… Elle nuit énormément à la protection de l’environnement et génère beaucoup de maladies (asthme, bronchiolite cancer) auprès de la population urbaine  à l’opposé de la campagne ou la nature est belle et bien présente et ou y règne  le calme et la sérénité. « La nature se venge aujourd'hui de la science qui l'opprime, la défigure et la pollue depuis bien des années. » Jean Dutourd.

La circulation est bien évidemment un synonyme du danger. En d’autres termes, les accidents corporels qui se multiplient chaque jour laissent à désirer. Elle y inflige un énorme impact, il peut-être physique, professionnel, familial et affective. La ville est un lieu qui concentre un grand nombre de personnes, donc par conséquent beaucoup de circulation et un risque d’accidents plus élevé.

Le rythme de vie effréné (temps de trajet longs) , les problèmes de circulations et de transports en commun, le bruit multiplient le risque d’accidents des riverains et donc

   La fréquentation elle, est un facteur démesuré d’une ville dangereuse. On vit aujourd’hui dans un monde où l’on ne peut plus véritablement faire confiance. La population détruit chaque jour ce qu’elle contourne. Est-ce la nouvelle génération ? Au fil du temps, l’homme se fait du mal et vit dans la peur constante. Il n’y a plus aucune leçon de vie et chacun s’acharne sur l’autre. Dans les civilisations anciennes, les cités indigènes, on y trouve beaucoup de chasseurs et d'assassin et fait place à une forme de violence certaine.

  De même, les médias et tout moyen d’informer et de responsabiliser les individus se mettent en place. Nous vivons dans la pénombre, l’incertitude et la peur des conséquences que l’on peut observer chaque jour. On y conditionne une surprotection et donc, la privation de liberté.

  Au niveau financier, par une inflation trop élevée. La vie en ville coute désormais trop chère. Nous devons payer le loyer, les factures, les courses du quotidien, l’essence, et nous nous endettons. Si l’économie continue d’augmenter, nous ne serons bientôt, plus dans la capacité de pouvoir y vivre.

  Enfin, nous sommes dans un contexte sanitaire assez lourd. Il y a beaucoup de monde, donc plus de risques d’être contaminé et des virus qui se multiplient comme la crise du Covid 19 qui est encore présente aujourd’hui à cause de la transmission de bactéries.

  Cependant, je trouve que la ville n’est pas une contrainte et bien au contraire. Etant donné que l’on s’offre tous les moyens pour devenir une ville meilleure.

  Tout d’abord on cherche des solutions pour que chacun puisse être libre d’esprit, serein et aider s’il en ressent le besoin. On conçoit des associations, de protection de l’environnement comme la sécurité urbaine, les restos du Cœur, pouvoir aller à la maison de Marion à Paris. Mais encore, des numéros à appeler, en cas d’urgence ou pour simplement nous aider, parler et communiquer.

   De plus, des centres d’accueil sont mis en place afin d’héberger les sans-abris, de s’entraider sans différence de classes sociales mais surtout de se protéger. Mais aussi dans le cadre de la protection de l’enfance pour des projets d'accompagnement individualisé tenant compte de l’environnement familial et social des enfants accueillis.

  Au jour d’aujourd’hui la population s’est amplifiée à vue d’œil en ville. Il y a certes des inconvénients mais surtout de grands avantages.

  Avec un grand nombre d’habitants, nous savons que l’on doit vivre auprès des autres pour pouvoir construire le plus de projets solides. Elle permet également de ne jamais se sentir seule face aux rencontres multiples et de ne pas tomber dans la solitude. Nous avons la chance qu’il existe une multitude de personnes bienveillantes.

  En ville, on accède facilement au centre-ville et à un grand nombre de services publics qui sont à proximité. Nous pouvons bénéficier des soins, des transports en commun plus développé, plus de lieux d’activités culturelles comme des parcs, des musées, une fête foraine, cinéma ou même un théâtre, ainsi qu’à la scolarité des enfants. En revanche, à la campagne, tout est plus loin et nécessite de prendre la voiture malgré le prix de l’essence qui monte.

  Depuis la loi Jules Ferry du 28 mars 1882, l'instruction est obligatoire. Etudier permet à tous d’apprendre à lire, écrire, compter et à comprendre l'histoire du monde, la géographie, mais essentiellement de permettre aux étudiants et citoyens de transmettre ses connaissances et ses savoirs, de réfléchir et d’être indépendant dans l’intention de construire un monde meilleur. En ville, nous disposons de plus de moyens pédagogiques, d’enseignants et de ressources pour apprendre qu’à la campagne.

  En conclusion, je pense que Jean Giono à raison mais avec contradiction. Une ville dépend d’un quartier, d’une fréquentation, chacune est différente. Et, malgré l’incertitude et les évènements pourtant flagrant, je pense que les solutions pour la combattre sont profondes et certaines. Nous pouvons vivre un monde meilleur si nous nous y mettons tous et nous combattons pour une ville plus saine.

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