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La Banque-providence, démocratiser les banques centrales et la monnaie

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Par   •  26 Février 2023  •  Étude de cas  •  6 712 Mots (27 Pages)  •  265 Vues

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La Banque-providence, démocratiser les banques centrales et la monnaie

    Éric Monnet

Introduction : Le rôle protecteur des banques centrales

L’auteur s’interroge sur l’action et la légitimité de l’existence des Banques centrale, il insiste notamment sur le manque de limite du pouvoir de financement de celle-ci, dans la gestion des crises économiques. Cette œuvre défend l’idée que la gestion monétaire doit faire partit du ressort de l’État et donc d’une « reprise en main démocratique ». En effet, la création même de ces banques s’est faite sur la base de protéger le pays des vices financier et permettre un équilibre monétaire, aujourd’hui ce rôle a évolué pour devenir en plus le soutient de l’État Providence. Leurs actions sont donc trop importantes pour être gères de manière indépendante.

Réduire l’incertitude.

 L’auteur ne vise pas à remettre en cause l’indépendance de la banque centrale et d’en faire une partie inhérente à l’État. En effet, cette indépendance et une des principales caractéristiques de la banque centrale, elle ne fonctionne que car elles ne subissent peu voire pas d’influence de la part du gouvernement et du Parlement. Il rappelle simplement cette indépendance est soumise à des conditions qui sont aujourd’hui oublié, la transparence, la responsabilité et la réflexivité, la banque centrale ne peut donc pas agir indéfiniment sans coordination avec le reste de l’État. La remise en question de cette indépendance et ainsi rappeler son rôle protecteur.  La banque centrale étant directement à l’État providence elle est donc nommée par l’auteur « Banque-providence ». La banque centrale n’a ainsi pas seulement des objectifs en termes de stabilisateur des prix mais également sur des points qui se rapproche plus du social que du monétaire et économique (tels que le plein emploi, le bien-être social et la protection environnementale), les objectifs économiques ne peuvent donc pas être isolé des autres objectifs sociaux. Ce cadre politique montre ainsi le grand champ d’action des Banques centrale qu’il faut délimiter, au risque de faire reposer toute la politique économique a. la création monétaire.

Les banques centrales doivent être intégrer aux institutions démocratiques en vue de ne pas laisser de coter son rôle de soutien au objectifs sociaux de l’État et donc réduire les incertitudes.

Nouveaux rôles  

La société et la politique sont en constante évolution, la banque centrale ne fait pas exception, au fils du temps sont rôle ne sera plus uniquement à l’échelle macroéconomique, elle jouera également un rôle au niveau de trois nouveaux domaines, la transition écologique, la gestion, de la dette publique et la gestion des nouvelles formes digitales de la monnaie. Cependant leur indépendance ne leur donne pas la légitimité d’agir seule dans ces domaines.

Pour reconstruire cette légitimité démocratique, il faudrait se défaire de la vision réductrice de la démocratie. La démocratie n’est pas réduite aux élections, elle est aussi un ensemble de procédures non-électorale qui garantissent tout le même un bien commun. Les actions de la Banque centrale n’étant pas en accord avec cela, Éric MONNET propose certaine reformes. Mettre au même niveau d’expertise le Parlement et les Banques-Centrale, ce qui permettra d’améliorer la coordination et qui permettra la mise en place des actions plus cohérente vis-à-vis des autres politiques étatiques. La démocratisation des Banque-centrale signifie également d’accentuer le lien entre citoyen et Banque centrale  

CHAPITRE PREMIER : Banque centrale, monnaie et État-providence

Le système monétaire comme bien public

Le système monétaire est un bien public, c’est-à-dire que personne ne peut être exclut et il va donc de soi que toute politique économique et monétaire a un impact sur tous. C’est pour cela que la Banque centrale a pour principale fonction de garantir une stabilité qui limitera toute crise financière ou inflation/ déflation, ce qui entrainera par la suite une perte de confiance en la monnaie et dans le crédit. Elle a pour fonction d’évite l’effondrement de l’économie, qui est majoritairement causé par une instabilité monétaire.

Banque centrale et dette publique

L’État joue également un rôle dans le système monétaire malgré l’indépendance de la Banque centrale. En effet celui-ci via ses crédits, soit la dette publique, peut impacte le crédit privé. La stabilité du financement de l’État et aussi une partie du rôle de la Banque centrale, puisque celle-ci est indispensable pour pouvoir exercer sa politique monétaire et financière.

La Banque centrale doit ainsi faire en sorte que la dette et la monnaie devienne quasi-substituable pour que l’échange de la dette soit plus fluide, cette substituabilité favorise ainsi la stabilité du système monétaire et financier.

Banque centrale et État-providence

Les fondements de la stabilité monétaire ont en cours de l’histoire montrer leurs importances dans la gestion des situations, ces principes ce sont encore d’avantage imposer à la suite de la Seconde Guerre mondiale. Car le système s’est bancarise et ainsi le recourt au crédit par les ménages devient très récurant, de plus la dette publique ne sert plus uniquement à financer les guerres, avec l’arrivée de l’État providence, elle sert à présent aussi à financer une stabilité sociale et économique. Un changement qui fait qu’on ne peut plus penser la Banque centrale comme indépendante à l’État, elle contribue directement, avec le financement de la dette publique, et indirectement avec la préservation d’une économie stable limitant les crises. Ce lien être État et Banque centrale est la raison pour laquelle ces dernières ont été nationalisée après la Grande Dépression ou la Seconde Guerre mondiale. Les crises qui ont suivi ont rappelés l’importance de la Banque centrale, quand les banques n’agissent pas les situations sont désastreuses(nazisme/guerre). Cependant reste en suspens la question de savoir qu’elles sont les principales motivations de la Banque centrale.

Assurance et « de marchandisation »

 Une interprétation erronée insinuerait que l’indépendance de la Banque centrale se résumer au fait que celle-ci pouvais se contenter de cibler l’inflation et que ses activités n’impactent pas le marché financier ou la gestion de la dette publique, cette croyance oublie que le rôle initial est aussi de protéger des disjonctions des marches financiers.  Espingo-Andersen rappelle dans son œuvre la de marchandisation, qui est une des caractéristiques de l’État providence, c’est à dire la capacité de la réduire la dépendance des individués par rapport aux forces du marché économique. Le lien entre cette dé marchandisation et la Banque centrale est existant du fait du rôle de protéger la société des dis fonctionnalités du marché. En effet, la Banque centrale intervient pour limiter les chocs économique et financier et donc infinie l’augmentation du taux d’intérêt dans un pays européen plus que dans un autre. C'est une forme de dé marchandisation car elle réduit les effets des marches financier. De plus la dé marchandisation est également le moyen de distinguer les différents types d’État providence, puisque le tout est une question de degrés. Cependant il faut rappeler que malgré que la banque soit un pilier du système elle ne peut agir de manière isole du reste de l’État, le débat doit donc se faire sur l’organisation du système financier.

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