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L'ennemi, Baudelaire

Commentaire de texte : L'ennemi, Baudelaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Décembre 2020  •  Commentaire de texte  •  875 Mots (4 Pages)  •  609 Vues

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                                           L'ennemi ; Baudelaire

  1. Cette œuvre est un sonnet de 14 vers divisé en deux quatrains suivi de deux tercets . La forme de ce sonnet est irrégulière . Le sonnet est en alexandrins . De plus on distingue la présence de rimes croisées : «Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux orage,

Traversé çà et là par de brillants soleils

Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage »

  1.  L'ennemi ici est le Temp , les vers qui permettent de le savoir sont les trois dernier vers du deuxième tercet : « Ô Douleur !Ô douleur !... »

      Baudelaire donne une majuscule a ce nom commun car cela le rend plus                  

vivant . Cela permet de personifié d'une certaine manière le temp , et pour montrer à ses lecteurs comment il voit réellement le temp . Il voit le temp comme une chose ennemi qui ravage tous dans son passage , il montre a quelle point cet ennemi est omniprésent dans notre vie . Il désigne donc le temp par l'ennemi en utilisant une périphrase . Il en fait une allégorie .

  1. Dans le premier quatrain Baudelaire évoque un pasé échu . En effet sa jeunesse est comparée a un été boulversé par les intempéries : « Ténébreux orage » , « tonerre  ». On consate donc grace à ce premier quatrain que les premieres années de vie de l'auteur se construite en ombre et lumière : « Ténébreux », Brillant». Baudelaire met en évidence le temp qui passe par une progression du passer au présent .  Baudelaire suivant un ordre chronologique , se voit en son automne , cette saison  désigne en réalité la viellesse , utilisant une métaphore . Il aborde ensuite un phénomène important auquel le temp est atrocement liée la mort , en effet dans le deuxième quatrain il  aborde l'idée de la mort ; « L'eau creuse des trous grands comme des tombeaux ». Ainsi les deux quatrains évoque le cycle d'une passant par la  la jeunesse (été) , la vielesse (automne ) et la mort .  Les saisons et e climat dsigne le cour de de sa vie .
  1. Ce poème s'articule autour d'une méthaphore filée sur le thème des saisons et du climat . Ici l'alternance des saison désigne l'espoir et le desepoir . Elles sont présente dans les tercet : ''   « ténébreux orage », « brillants soleils » « Le tonnerre et la pluie » «   l’automne » . Le thème traditionnel évoquer par Baudelaire est le spleen , le spleenn  est un thème littéraire qui ce manifeste par le mélancolie sans cause , le degout de toute chose .
  2.  Dans le vers 4 , la méthaphore « jardin  » fait allusion a lui à sa personnalité aujourd'hui et a sont présent , le  narrateur indique donc que sa jeunesse tourmentée a eu un effet sur le présent, sur son «jardin»
  1. Au vers 6 , on observe l'emplois de deux mots «  la pelle et les râteaux », ici l'auteur désigne un accumulation de désastre .
  1. Le troisième tercet marque en effet une lueur d 'espoir de renouveaux. Espoir d'un renouveau qui s'apparente au printemps. La description des «  fleurs nouvelles » nous laisse penser que le temp va s'ameliorer et nous donner de l'espoir .Il suggère une hypothèse (« et qui sait ») qui apparaît comme un élan d'espoir. A cette époque de l’année, les fleurs bourgeonnnent, la nature renait. Baudelaire espère qu’à nouveau son inspiration et ses idées renaîtront. Il a la volonté d’être comme la nature, constamment renouvelée.
  2. Le vers 9 « fleurs nouvelle» , fait en effet écho au titre « Les fleurs du mal ». Dans ce poème le jardinier désigne l'auteur , Baudelaire apparaît se comparant a un jardinier dans le vers 6 : «  la pelle et les râteaux  »
  1. Il donne à la question posée une réponse négative. Il apporte à l’espoir émis précédemment un démenti . En effet dans le premier quatrains Baudelaire nous fait part de sa lueur d'espoir , d'un optimisme liée a un changement de saison , mais il nous fait ensuite redescendre brusquement  en répétant une lamentation:  « Ô Douleur !Ô douleur !... ». Il évoque ensuite l'action dévorante et irrémédiable du temps : le temps est assimilé à un monstre : il est enfin nommé alors qu'il était omniprésent dans la métaphore des saisons puis désigné par une périphrase « l'obscur Ennemi » qui insiste sur son hostilité et sur le caractère caché de son action.

  11)Le temp est designé comme étant un vampire , un monstre sans fin qui ravage, comme un tourbillon qui détruit  tous dans sont pasage . La dernière strophe est térrifiante et laise le lecteur penser que le temps semble se nourrir de l’énergie vitale de l’homme, comme un parasite « croît et se fortifie ) qui détruit toute possibilité d’inspiration nouvelle . Si le poète ne peut renaître comme la nature le fait, c'est que le temps l'a conduit à sa perte.

                                                                               

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