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TD : Analyse statistique de l’inflation

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Par   •  5 Mai 2021  •  Cours  •  3 047 Mots (13 Pages)  •  503 Vues

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TD1 : Analyse statistique de l’inflation

Partie 1 :

1) L’indice des prix à la consommation de l’INSEE est construit à partir d’un panier fixe de biens et services, actualisé chaque année. Chaque produit est pondéré, dans l’indice global, proportionnellement à son poids dans la dépense de consommation des ménages. Il est l’un des principaux instruments de mesure de l’inflation et est calculé grâce à l’indice de Laspeyres. Mais il ne prend pas en compte toutes les dépenses de consommation tel que les loyers.

2) Le pouvoir d’achat est mesuré à partir du revenu disponible brut des ménages auquel on soustrait l’indice des prix.

3) Non, il est logique que le pouvoir d’achat n’évolue pas de la même manière pour tous les ménages d’un pays, car premièrement d’une région à l’autre, l’inflation des prix n’est pas équivalente, ensuite, l’évolution des revenus, et enfin, les ménages qui possèdent beaucoup de biens seront moins impacté par l’inflation donc auront un meilleur pouvoir d’achat et inversement en période de déflation.

4) On mesure le revenu et le pouvoir d’achat « arbitrable » (=déduction faite des dépenses pré-engagées, ex : loyer, chauffage) des ménages pour se rapprocher du ressenti de la population.

5) L’INSEE prend en compte des produits technologiquement proches et suppose que si ces nouveaux produits avaient existé à la même période, leur prix auraient évolué de la même manière que ceux des produits proches. Ce qui pose des problèmes de pouvoir d’achat car l’indice des prix est tiré à la baisse, alors que cela représente une dépense supplémentaire pour le ménage. Il n’y a pas de prise en compte de la baisse des prix liées à la fabrication en masse et parfois on ne trouve pas de substitut.

6) Oui, l’évolution de la qualité est prise en compte dans l’indice, elle s’assimile à une augmentation de volume.

7) La différence entre l’inflation mesurée et l’inflation ressentie se traduit par une exclusion des emprunts, du coût de l’immobilier, ainsi que de produits nouveaux et d’effet qualité.

8) On pourrait faire évoluer l’indice des prix en publiant régulièrement des indicateurs de pouvoir d’achat par unité de consommation, des mesures de la disparité d’évolution du pouvoir d’achat, ainsi que des indicateurs de dépenses pré-engagées et un indicateur de « revenu libéré », mieux prendre en compte le logement, indice des prix catégoriel.

Partie 2 :

Prix année 0

Prix année 1

Quantité année 0

Quantité année 1

Alimentation

10€

15€

200

250

Produits manufacturés

24€

26€

600

650

Énergie

15€

30€

400

400

Transports

5€

7€

150

170

1) Le total des dépenses en valeur :

- Sur l’année 0 est de : (10€x200+24€x600+15€x400+5€x150) = 23 150€

- Sur l’année 1 est de : (15€x250+26€x650+30€x400+7€x170) = 33 840€

2) L’indice de :

- Laspeyres est de : () x100 = 136,72 = +36,72%[pic 1]

- Paasche est de : () x100 = 135,63 = +35,63%[pic 2]

3) Les prix ont donc augmentés d’environ 36% (l’écart est peu significatif entre les 2 indices, Laspeyres étant légèrement plus fort).

TD2 : Inflation, déflation et hyperinflation

1) L’évolution en glissement annuel est l’évolution entre l’indice du mois et celui du même mois de l’année précédente (exemple : 110/108 = +2%), il permet donc de suivre l’inflation en temps réel, et il est utilisé pour revaloriser le SMIC, les pensions alimentaires, et le livret A, quant à la moyenne annuelle de l’inflation, elle est mesurée à partir de l’inflation de l’année passée (donc sur une période de 12 mois) (exemple : (2+2,1+2,2+5…)/12 = +2%), cet indice est utilisé pour réindexé les loyers, les retraites.

2) Si l’on regarde l’évolution de l’inflation depuis 1991 jusque 2019, on peut dire que l’inflation varie peu et est modérée (de 0 à 3%) dû à une désinflation compétitive à partir de 1985, qui elle-même provient de l’UE (traité de Maastricht : 2%), l’inflation n’est donc pas une menace en France.

3) Si on regarde maintenant l’évolution de l’inflation depuis 2017, la France est en sortie de crise, et la BCE commence à mettre en place depuis 2 ans des politiques monétaire (QE et baisse des taux) afin de la limiter. Nous pouvons tout de même constater une légère reprise de l’inflation en 2018 atténuée en 2019 par un ralentissement de l’économie (conflit américano-chinois, brexit, etc.).

4) Sur le long terme, on remarque 4 pics d’hyperinflation dûs aux guerres napoléonienne, GM1, GM2 (qui centralise la production d’armement au détriment de l’industrie et de l’agriculture), ainsi qu’au choc pétrolier de 1980 (inflation importée qui augmente les coût de production donc par la suite, les prix). Ces phases d’hyperinflation ont été suivi directement par des phases d’hyperdéflation.

5) On peut expliquer l’hyperinflation du Venezuela d’un point de vue économique, par le fait que leur économie n’est pas diversifiée (monosectorielle), basée majoritairement sur le pétrole, et dont la chute du prix du baril courant 2008 a laissé des traces, d’un point de vue monétaire, il y a eu une trop grande impression de billet (planche à billet) qui a ainsi augmenté l’inflation déjà conséquente), d’un point de vue politique, les USA ont posé un embargo sur leurs biens. Cela a eu pour conséquence, une fuite des cerveaux et des investisseurs, ainsi que des ménages qui consomment tout leur revenu dès qu’ils le peuvent car l’inflation des prix s’élève jour après jour, mais nous pouvons aussi l’expliquer par les tensions politiques qui existaient dans le pays entre le président socialiste et le chef de l’opposition (dont les USA n’étaient pas friands).

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