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Richard Banegas, les transitions démocratiques : mobilisations collectives et fluidité politique

Cours : Richard Banegas, les transitions démocratiques : mobilisations collectives et fluidité politique. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  24 Juin 2020  •  Cours  •  4 623 Mots (19 Pages)  •  492 Vues

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FICHE TXT – TD SPC (PARTIE 2)

SEANCE 9 transition démocratique : Richard BANEGAS Les transitions démocratiques : mobilisations collectives et fluidité pol :

Quels sont les processus qui conduisent à la "démocratisation" d'un régime ? Les modèles d'analyse et les approches classiques privilégient généralement la recherche des causes, l'établissement d'une "liste" de pré-conditions nécessaires

Plusieurs courants de la transitologie :

        -le structuralisme

        -l’analyse stratégique

        -l’importance des ressources

Transition : situation d’incertitude, de « chaos » mais il existe des règles. Manière d’institutionnaliser cette incertitude. S’entendre un minimum pour ne pas s’entretuer. Régime autoritaire : ressource coercitive. Ressources politiques : pas de coercition.  Ressource d’influence (bible) et ressources institutionnels (être élu, mandat). En contexte de transition, les ressources n’ont plus la même valeur. (Ex : ressource ; le fait d’être allé en prison, d’avoir payé). Après élections, l’arène à une légitimité institutionnelle. Les ressources d’influence ne permettent plus d’avoir des bénéfices politiques. En très peu de temps, des gens sont déplacés et d’autres incarnent la légitimité.

Michel Dobry : une crise = situation exceptionnelle, au cours de laquelle la valeur des ressources en circulation, secteur par secteur, est remise en cause, alternance des élites => affaiblissement de leur position, conjuguée avec dénonciation/dé-légitimation de la part d’autres groupes. Critiques vs transactions collusives entre dirigeants, sont formées entre groupes pour satisfaire intérêts respectifs, alors que ≠ se mêleraient pas d’ordinaire.

conjoncture politique fluide Dobry « la classe particulière de conjonctures critiques qui correspond à des transformations d’état des systèmes complexes lorsque ces systèmes sont soumis à des mobilisations multisectorielles ». 4 caract :

-1 situation de trs grde incertitude car ls règles du jeu habituelles ds chq arène soc ne st plus respectées.

-Les ressources dt disposent habituellement ls acteurs st soumises à des déperditions parfois brutales d’efficacité ou de valeur et les repères routiniers sur lesquels se fondait la conduite des affaires ne sont plus dignes de confiance

-Ls acteurs ind et collectifs tentent malgré tt de construire 1 strat en se fdant sr l’info° que lr livre l’attitude des autres acteurs

-Ds ces conjonc où tt semble possible, des acteurs peuvent ê tentés de quitter lr rôle institué pr tenter des coups

🡺Cette crise se trad au niv struct par le bouleversement sous l’effet des mobilisa° multisectorielles des rap habituellement en vigueur entre ls grpes soc. La transi° remet en cause ls struct, ls rap soc et ls rap au pouv. Ds cette situa° de crise, de fluidité pol et institu, ls diverses ressources pol des acteurs ont des poids ≠.

Ces fluctuations de la valeur des ressources sont en rapport avec la dimension "multisectorielle" des mobilisations collectives. 3 "arènes" sont distinguées : celle où jouent les ressources coercitives, celle où se joue l'influence et celle où comptent les ressources institutionnelles. La valeur de celles-ci fluctuerait corrélativement au poids de chaque arène, variable selon les séquences de la crise. M. Dobry remarque que Flanagan ne perçoit pas que sous l'effet des mobilisations multisectorielles, ce sont les rapports entre arènes, entre champs sociaux qui sont transformés et que la variation pondérale des ressources est liée à ce phénomène. Il est indifférent à l'état conjoncturel des configurations sociales. Flanagan décrit la dynamique des processus de crise comme le passage d'un "système à monnaie dominante" à un "système à monnaies multiples" où la coercition servirait d'étalon de mesure aux autres ressources. =>fluctuation de valeur des ressources et importance centrale du monopole de la violence. On peut toutefois remarquer avec M. Dobry que les conjonctures les plus fluides ne sont pas les situations où l'on assiste à un recours généralisé à la coercition (qui devient monnaie dominante), ms ls "situations incertaines où ≠ ressources, relativement cloisonnées ls unes par rapport aux autres viennent à ê confrontées du fait des mobilisations et de la transfo° des rapports entre ls sites sociaux où ces ressources opèrent".

La "désectorisation conjoncturelle de l'espace social" désigne les "transformations d'agencement des secteurs les uns par rapport aux autres", les bouleversements que subissent ces rapports sous l'effet des mobilisations multisectorielles. M. Dobry distingue 3 dimensions de cette crise des rapports sectoriels.

1) La perte d'autonomie des secteurs sociaux: le champ politique, en temps de crise, semble en effet perdre de son autonomie, être + perméable, + sensible aux demandes, aux coups des acteurs "extérieurs".

2) La réduction de l'emprise des "logiques" sectorielles se manifeste par le fait que les acteurs, situés dans un champ affecté par des mobilisations multisectorielles tendent à utiliser pour leurs calculs, leurs anticipations, un univers de référence, des critères et des repères d'évaluation largement externes à la logique propre à leur secteur. => baisse d'endo-référence des champs soc.

3) La mobilité accrue des enjeux. Avec le "désenclavement des arènes" (M. Dobry), les enjeux perdent leurs spécificités sectorielles, ils deviennent centraux pr d'autres grpes sociaux, d'autres acteurs les I de sens, en font ls enjeux de lr propre mobilisation.

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