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Histoire de la société française

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Par   •  2 Octobre 2022  •  Cours  •  5 426 Mots (22 Pages)  •  165 Vues

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06/09                                 Histoire de la société française

Guerres qui vont transformer les mentalités

Autre aspect : relative stabilité : institut, pas de grands changements que deux régimes différents ; empire pendant 18ans et république pendant 70 ans

Période de l’épanouissement de la bourgeoisie qui s’empare de toutes les structures du pays

Elite politique a en commun d’être des modérés, partisans du libéralisme politique et éco

1899 : première rupture, arrive au pouvoir les radicaux

deuxième rupture : guerre de 1914-1918 : traumatisme qui va changer toutes les structures

PARTIE I – L’ASCENSION IRRESISTIBLE DE LA BOURGEOISIE LIBERALE (1852-1899)

Chapitre 1 – Le Second Empire : l’avènement du libéralisme économique (1852-1870)

Il se met en place dans la continuité d’un coup d’état, régime stable qui dure 18ans, n’est pas fait d’un seul bloc. Il va connaître deux grandes phases politiques : -les 8 premières années jusqu’en 1858 : phase autoritaire, l’empereur va gouverner de façon personnelles avec une politique d’ordre qui remet en cause les libertés publiques. Il s’appuie sur une élite nouvelle : bourgeoisie financière, industrielle, d’affaire. Dans cette première phase on a une contrainte politique mais modernisation du pays. Début 1860 : empire se libéralise. Les oppositions politiques se libère : nouveau principes parlementaires. Nouvel intérêt pour la question sociale : moment de grande prospérité pour l’ensemble du pays.

Section i – L’enracinement du régime impérial (1852-1860)

Il commence par un coup de force : coup d’état. Il est conduit par le président de la république, 1° décennie = autoritarisme

§ I – La chute de la IIe République (1851-1852)

1848 : révolution qui transforme la société en quelques jours, gouvernement républicain provisoire très marqué à gauche, prend toute une série de mesure de grande ampleur : abolition de l’esclavage dans les colonies, liberté de la presse, abolition de la peine de mort en matière politique, abolition des châtiments corporel en droit pénal, mesures pour la législation du travail, proclamation du SUM (suffrage universel masculin). Les masses paysannes votent pour les élites traditionnelles pour les monarchistes et les républicains modérés. Assemblée conservatrice → Nouvelle assemblée est effrayée par les rouges, les mouvements révolutionnaires. Elle lance une violente répression contre ces mouvements.

Nouvelle constitution adopté le 4 novembre 1848, régime choisit est le régime présidentiel, président (essentiel des pouvoirs, pouvoir de nommer les ministres) élu au SU pour 4ans, pouvoir législatif (assemblée législative 3 ans) confié à une assemblée élue au SU, il y a une stricte séparation des pouvoirs c’est à dire aucun mécanisme en action d’un pouvoir sur l’autre. En cas de conflit rien n’est prévu. Dans les faits cette constitution s’est révélé impraticable.

  1. Le blocage des institutions républicaines

On va élire les nouvelles institutions prévues. Décembre 1848 : président élu, LNB élu et mai 1849 : assemblée législative élue, c’est le parti de l’ordre qui l’emporte composer de monarchistes conservateur. Cette assemblée va mener une politique conservatrice le président va avoir une attitude ambiguë.

         1 – La politique ultra-conservatrice de l’assemblée

Premières mesures : manifeste le caractère très conservateur de l’assemblée et celle-ci va faire en sorte d’endiguer toute la progression des mouvements révolutionnaires en votant des lois conservatrices.

  • Juin 1849 : suppression des libertés de réunions et de d’association.
  • Mars 1850 : loi sur l’enseignement, loi Falloux, qui permet le développement de l’enseignement.
  • Juin 1850 : loi sur la liberté de la presse, qui la restreint, les tirages de la presse vont s’écrouler.
  • 31 mai 1850 : loi électorale qui va venir restreindre le suffrage universel avec une série de modalités : il faut avoir résider 3ans dans la même commune, anciens condamnés ne pourront pas voter. Il faut exclure du vote les éléments instables de la population. L’électorat est réduit de 30%.

Le président laisse faire l’assemblée, dans l’été 1850 il change d’attitude il va se désolidariser. LNB n’est pas très connu avant d’être d’élu, juste connu comme aventurier assez agité. Mais son nom est connu, ses prétentions politiques sont présentes dans son nom. Pour la classe politique c’est un personnage un peu ridicule, ils le soutiennent par défaut car persuader de le manipuler s’il est élu. Adolf Thiers va dire « on le soutient car c’est un crétin que l’on mènera ». Personne n’avait vu venir une victoire écrasante, il obtient plus de 70% des voix. Dans la constitution tout a été mis en place pour encadrer le pouvoir du président, contrer une tentation personnelle. Il n’est pas responsable politiquement il a besoin du contre seing des ministres, il ne peut pas se déplacer librement. Le président n’a pas de moyen pour dissoudre l’assemblée. Il n’a pas de pouvoir législatif. Le mandat présidentiel n’est pas renouvelable.

2 – L’attitude ambiguë du président

Le président va finir par prendre place dans la scène politique et va commencer à s’opposer à l’assemblée. Il va manifester la volonté de gouverner lui-même. Il va cultiver sa popularité, voyage en province. Assez vite il arrive à se donner l’apparence d’un homme de l’ordre mais aussi comme l’homme d’une réforme sociale de plus en plus il apparaît comme le seul rempart possible face à la politique de plus en plus réactionnaire de l’assemblée qui est conservatrice. Elle est en train de restreindre le SU et lui est le défenseur du SU. Il va intervenir dans le débat politique pour demander l’abrogation de la loi.

Novembre 1851 : il demande à l’assemblée de réviser la constitution sur cette question du SU. L’assemblée refuse, elle apparaît comme une institution en pleine dérive autoritaire. La constitution l’empêche de se représenter au bout de 4ans. Plus on s’approche de la fin du mandat plus l’opinion a peur quand LNB quand il sera plus là. Il va exploiter cette crainte et de plus en plus va transformer son combat à celui de se représenter, il réclame une réforme constitutionnelle qui l’autorise à se représenter.

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