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Histoire de la monnaie

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Par   •  8 Mars 2018  •  Cours  •  1 385 Mots (6 Pages)  •  969 Vues

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Dossier 1 – Historique de la Monnaie

 

 

 

→ Les grandes étapes de l'histoire de la monnaie. 

 

 

1. Le TROC. 

 

Les échanges se faisaient dans un premier temps par le TROC. 

 

 

Définition : On évaluait les richesse d'un homme à l'importance de son troupeau. Lorsqu'un un objet est utilisé comme instrument monétaire cela s’appelle la monnaie « marchandise ». Echange de produits directement entre consommateurs.

 

                  Quand on TROC sa suppose deux choses :

  • Apprécier la valeur relative des biens échangés c.à.d la valeur entre deux biens doit être équivalente.
  • Que le bien proposé est un usage personnel c.à.d que le produit soit utile.  

 

 La difficulté est donc venue lorsque les biens se sont multipliés avec un nombre plus important de producteurs. Le système de troc présentait tout de même un défaut. Toute personne court le risque de recevoir des coquillages défectueux, des perles petites ou des pieds de lingots insuffisants.

 

 

 

 

2. La Monnaie métallique. 

 

 L'étape essentielle : l'apparition de la monnaie métal début du VIIème siècle. L'histoire monétaire commence avec la frappe publique des pièces : avec la monnaie métallique attribué à Lydie ( = ancien roi).

 

 Du TROC on est donc passé à la monnaie « métal » car les métaux peuvent être subdivisés, inaltérables et rares. Ils peuvent être aussi transportables et divisibles. On peut donc dire que la monnaie a une qualité intrinsèque.

 

         Cette monnaie s'étendra en Europe jusqu'au XVIème siècle.

 

                  Les 3 grandes étapes de la monnaie métallique :

  • La monnaie pesée : On pèse l'objet métallique (bloc, lingots, pépites).
  • La monnaie comptée : Le métal est transformé en pièce de petite taille puis de les compter pour connaître la quantité d'or et d'argent.
  • La monnaie frappée : Des autorités, religieuse ou politiques attestent par la sceau ou signe la valeur.

3. Le billet de Banque. 

 

         Beaucoup plus tard une nouvelles conception est apparue, il s'agit du billet de banque.

 

  • Premier stade : est apparu le billet de banque : certificat attestant le dépôt d'une quantité de métaux précieux dans une banque, on parle de certificat d'or qui attestait qu'on avait bien une certaine quantité d'or dans la banque. Pouvait être échanger quand même contre des marchandises.
  • Deuxième stade : Le billet de banque est donc convertible, appelé monnaie fiduciaire pour sa confiance. Fiduciaire = confiance.
  • Troisième stade : Le billet inconvertible : on oblige les particuliers à renoncer à la convertibilité, on parle de cours forcé. Exemple : j'arrive avec un billet de 5 euros et je dit à ma banque de me le transformer en or et bien c'est mort.

 

 

 

4. La monnaie scriptural. 

 

En même temps que le billet de banque a été créer, on a créer la monnaie scriptural ( = écriture).  

 

  • Au milieu du XXème siècle, la monnaie n'est plus un bien réel mais une créance.
  • Faute de matérielle elle se sert à elle-même comme ETALON. 
  • Elle continue de jouer son rôle d'étalon de valeur, d'instrument d'échange et de réserve de pouvoir d'achat.
  • Cette période nouvelle s'appelle : l'ETALON-MONNAIE. 

 

Aujourd'hui on parle de monnaie électronique.

 

 

 

 

 

→ Pourquoi l'apparition d'un équivalent général accompagne-t-elle la généralisation des échanges ? 

 

Définition de l'équivalence générale :

 

C'est une monnaie, donc le prix de l'expression monétaire de la valeur d'échange. 

 

  • C'est une marchandises 
  • La valeur d'échange = la quantité de travail socialement nécessaire pour la produire (voir MARX sur la valeur travail). On identifier les objets contre la quantité de travail fournit pour le produire.
  • C'est aussi une valeur d'usage liée à ses qualités naturelles.

 

 

 

Le troc au sens large.

 

                  Un progrès décisif dans la référence d'objet :

  • On utilise des objets faciles à manipuler et à conserver. Exemple : Coquillages, perles lingots de métal.
  • Ces objets peuvent être engagés dans n'importe quelle transaction : soit en contrepartie ou d'appoint. 
  • On a une monnaie de compte et/ou de règlement. (on peut le stocker et l'utiliser plus tard).
  • Toute vente peut être réglée en espèce et il appartient à tout vendeur de réutiliser ailleurs les espèces ou les conserver : on parle de double coïncidence.

 

 

 

La double coïncidence : un avantage de la monnaie. 

 

  • Dans le troc : l'argent A et B peuvent échanger lorsqu'il y a double coïncidence.
  • C'est à dire : si A veut acquérir un produit x pour y, il faut que B accepte de donner y contre x. 
  • Ceci doit se faire simultanément sans rupture d'échange.
  • La monnaie permet donc de scinder l'échange de troc et de supprimer la double coïncidence.
  • L'agent devient donc indépendant.

 

  • L'équivalence généralisé sous toutes ses formes a permis de développer le commerce sans interruption entre les producteurs.
  • En multipliant les biens échangeables. Doc 2 pages 3

→ Le riz et le millet en Chine, le blé en Egypte et en Inde, le maïs en Amérique Centrale … → Les instruments de travailler

→ Les ornements

 

 

 

 

 

→ L'auteur. 

 

  • Johan Palmstruch est né à Riga (Lettonie) en 1611 et il est mort à Stockholm en 1671.
  • Il émigre en Suède en 1647 et devient en 1649 membre du conseil national du commerce et l'un des conseillers économiques de la reine Christine puis de son successeur Charles X Gustav.
  • En 1656 il fonde la Banque de Stockholm.
  • En 1660, devant la pénurie de monnaie métal consécutives à la guerre de 30 ans, il propose une réforme monétaire au nouveau roi Charles XI.
  • En 1661 il crée ce qui va devenir le 1er billet de banque officiel en Europe.  En 1666 il généralise cette « trouvaille » en émettant les « Palmstruchers ».

 

 

 

                  Son idée :

  • Avant la généralisation du billet, seule la monnaie métal existait officiellement. Depuis 800 ans avant notre aire.
  • Jusqu'au milieu du XVIIème siècle, quand on voulait faire un emprunt, il fallait au préalable un dépôt à terme en monnaie métal.
  • Le prêt pouvait se faire en monnaie papier, mais pas dans un quantité supérieur au dépôt métal.
  • En 1661, il décide de prêter plus de monnaie papier qu'il n'y a de monnaie métal. L'idée est simple : si tout le monde ne viens pas échanger sa monnaie papier en monnaie métal, la confiance en cette monnaie s'installera. On parle de monnaie fiduciaire.

 

                  Les problèmes :

  • Il faut éviter la contrefaçon : multiplication des signatures.
  • Il faut instaurer une confiance dans ce billet, mais ceci est facilement accepté car cela facilite les transaction et à l'époque l'équivalence-générale en Suède est une plaque de cuivre qui peut peser 19 Kilos.
  • Les commerçants devaient être sûre d'échanger ses billets cotre les métaux sans intérêts.
  • Le percepteur des impôts se mit à accepter les billets comme moyen de règlement des taxes et impôts.

 

                  Les risques : 

  • La banque de Suède ne résista pas à la tentation de créer trop de papier monnaie.
  • En 1668 elle fit faillit devant son incapacité à satisfaire les retraits en monnaie métal.
  • On passait alors de la pénurie de monnaie à l'inflation de monnaie, et en suivant à l'inflation tout court.

 

 

 

 

 

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