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Fiche de lecture du discours sur l'Origine et les Fondements de l'inégalité parmi les Hommes

Compte Rendu : Fiche de lecture du discours sur l'Origine et les Fondements de l'inégalité parmi les Hommes. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Avril 2013  •  1 602 Mots (7 Pages)  •  2 809 Vues

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I- Les repères fondamentaux.

• Jean Jacques Rousseau est né le 28 juin 1712 à Genève et mort le 2 juillet 1778.

• Œuvre écrite en 1755.

• Né dans république calviniste. Apprentissage de graveur. Arrive en Savoie 1728. Recueilli par Mme de Warens qui devient protectrice et le convertit au catholicisme. Elevé par son père qui entretient son imagination en lui lisant des romans de Plutarque. Pas été à l’école. Chez son oncle, vivra beaucoup au contact de la nature. Sera précepteur, valet, secrétaire d’ambassade à Venise. Publie des traités de philo, politique, éducation, morale et des romans. Ecrit également des opéras « Les muses galantes » et invente notation musicale en 1752. Collaborateur encyclopédie. Philosophe des lumières. Sa pensée embrasse des domaines variés : critique sociale, théorie politique, morale, théologie, autobiographie ; elle s'exprime dans de nombreux genres : discours, roman, théâtre, traité philosophique, confessions, sans oublier la composition musicale. Autodidacte.

• Contexte culturel : Ce texte constitue la réponse de Rousseau à une question proposée par l’Académie de Dijon sur la source des inégalités. Rousseau y avance une critique radicale de tous les théoriciens du Droit Naturel et du Contrat en montrant que ces concepts ont été utilisés pour fonder en raison une imposture et un asservissement. La philosophie politique a, selon lui, toujours été de connivence avec les puissants. C’est pour rompre avec cette tradition que Rousseau s’attaque au problème des inégalités en s’interrogeant non seulement sur ses origines mais sur ses fondements.

• « L’inégalité étant presque nulle à l’état de nature, tire sa force et son accroissement du dvp de nos facultés et des progrès de l’esprit humain et devient stable et légitime par l’établissement de la propriété et des lois. »

II- Plan détaillé ouvrage.

• L’état de nature.

Définition état de nature : « Un état qui n’existe plus, qui peut-être n’a jamais existé, qui probablement n’existera jamais, mais dont il est nécessaire d’avoir des notions justes pour bien juger de notre état présent ». Hypothèse permet distinction ce qui est naturel et donc nécessaire en l’homme et ce qui est social, historique. En montrant que les inégalités n’ont rien de naturel, Rousseau montre qu’elles n’ont rien de nécessaire. De même, l’institution de l’Etat n’est présentée comme nécessaire que parce qu’on se trompe sur la nature humaine. Les inégalités n’existent pas à l’état de nature. Naturellement, il y a différences entre hommes. Pas rapports suffisamment réguliers pour que s’instaurent inégalités. Philosophes en parlant d’inégalités naturelles ou de richesses, n’étudient pas nature humaine mais travers découlant état social. Etat nature, homme = animal borné sans langage ni raison, mû par ♥ de soi, instinct conservation (« Sa propre conservation faisant presque son unique soin » =entendu comme la satisfaction des besoins qui concourent à la préservation de mon être biologique) et pitié, répugnance à voir souffrir (précèdent tte réflexion). Pitié = loi dans état nature. Ce qui le distingue des autres animaux = perfectibilité (Comme qualités h pas ttes innées, h est doté faculté de se perfectionner, d’acquérir nvelles capacités ou dvper nvelles passions. Progrès entraînent bouleversements pouvant entraîner h à sa perte), qui fait qu’il n’est pas entièrement déterminé, qu’il peut progresser en bien & en mal. « En le considérant tel qu’il a dû sortir des mains de la Nature, je vois un animal mois fort que les uns, moins agile que les autres, mais à tout prendre, organisé le plus avantageusement de tous ». Seul souci = satisfaction besoins primaires. Corps h = instrument inégalable. Infirmités naturelles (enfance, vieillesse, maladie) = obstacles contre lequel h ne peut rien. Maux = ouvrage de l’h évités si tjs état nature. « Si elle nous a destinés à être sains, j’ose presque assurer, que l’état de réflexion est un état contre Nature et que l’homme qui médite est un animal dépravé ». Raison perfectionnée par passions. Ni bons ni mauvais, ni vices ni vertu (pas co morale).

• Naissance civilisation.

Les premiers regroupements sociaux on fait naître la raison, le langage, mais aussi la comparaison, l’amour propre. Découverte métallurgie & agriculture que sont réellement nées inégalités et rapports de dépendance. Autre rapport au temps (apparition travail, investissement ds le temps, aux autres (échanges nécessaires) et aux choses (apparition propriété).

• Etat civil

Homme n’exerce plus ses défenses. Faible car habitué machines, inventions. « S’amollir le corps et l’esprit ». Privation + cruelle que possession en est douce.

Raison est à l’h civil ce que l’instinct est à l’h naturel. Instinct inaudible & inopérant pour h civil. « diversité prodigieuse d’éducations et de genres de vie ». Différence d’h à h d’autant + importante. Liens servitude formés que de la dépendance mutuelle des h et des besoins réciproques qui les unissent. Associations =

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