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Fiche de lecture : Eric HOBSBAWM - Nations et nationalismes

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Par   •  16 Janvier 2017  •  Fiche de lecture  •  321 Mots (2 Pages)  •  1 175 Vues

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Fiche de lecture : Eric HOBSBAWM

Résumé du texte :

Eric Hobsbawm évoque le proto-nationalisme comme un stade « précoce » du nationalisme. Effectivement, ce dernier se poserait à partir de racines « populaires » et soutiendrait indéniablement une idée nationale.

Hobsbawm évoque deux formes de liens « protonationaux », c’est-à-dire des liens illustrant un sentiment d’appartenance collectif susceptible d’exister, à l’échelle macro-politique, en harmonie avec les Etats et les nations.

Première forme : Une forme supra-locale, supplantant très largement les espaces dans lesquels nous avons l’habitude de vivre au quotidien.

Deuxième forme : Une forme illustrant des liens basés sur le vocabulaire politique, lui-même directement rattaché aux institutions (cela est bien plus apparenté à la notion de « nation moderne ».

Hobsbawm discute, ici, de la perspective classique du nationalisme, considérant la langue comme facteur essentiel de la constitution des nations. Il dit que la langue semble distinguait « les vrais humains des barbares ».

Ainsi, il s’interroge sur la question suivante : la diversité linguistique (le fait qu’il existe un grand nombre de langues) est-elle une barrière à la constitution d’une nation ?

A l’époque précédant la généralisation de l’instruction primaire, il ne pouvait y avoir de langue « nationale » (sans pour autant exclure une possible « identification culturelle populaire »).

Effectivement, en ce qu’elle s’illustre comme une limite à la compréhension et à la substantialité des peuples, beaucoup optaient pour une « langue vernaculaire nationale ». De facto, la nation transcende les diversités linguistiques au profit d’une langue « unique ».

La langue est donc un moyen concret de signifier l’appartenance à un groupe, contrairement au mariage car, sinon, il n’existerait pas « l’exogamie institutionnalisé ».

Le fait étant qu’à l’époque, les masses ne savent ni lire ni écrire et donc, il ne peut y avoir « d’homogénéisation linguistique ».

En somme, Hobsbawm considère que la langue ne peut jamais être considéré comme un critère de formation d’une nation. Effectivement, c’est surtout l’administration centrale naissant, par son biais, qui importe. Il explicite bien le fait que « les langues se multiplient avec les Etats, et non l’inverse ».

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