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Epistémologie

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Par   •  25 Janvier 2017  •  Cours  •  3 407 Mots (14 Pages)  •  677 Vues

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Histoire et frontière de la science politique.

Histoire —> Montrer que la science politique a sa propre histoire son propre cheminement intellectuel.

Frontières —> Une science se définit par rapport aux autres.

  1. Les « histoires de la science ».

On se demande comment l’histoire de la science informe le contenu de la science.

Définition de G.ALMOND —> L’objet essentiel de la science politique qu’elle partage avec toute démarche de rocher est la production de connaissances entendues comme des inférences et des généralisations sur la politique s’appuyant sur des éléments de preuves.

Reprend des traits caractéristiques :

  • Science politique est une science
  • Idée d’inférence et de généralisation (couple induction/déduction).
  • Il faut qu’il y ait administration de la preuve.

ALMOND essaye de procéder à une généalogie des disciplines. Premier vrai politiste —> Platon. Autres auteurs influents —> St Thomas D’aquin, Machiavel, Hobbes.

XIX est une période particulière pour la science politique. ON commence a voir les effets de l’approche sociologique initiée par Comte et Durkheim + fait de se tourner vers l’empirie.

3 critères attestant de la stabilisation de l’apparition de la science politique au XIXème

  • stabilisation de la démarche
  • conditions socio politiques favorables
  • logique de professionnalisation se met en place.

  1. Des conditions de possibilité ?

P.FAVRE —> le XIX est une période de rupture. La Science politique devient une science à part entière. Elle devient une communauté de professionnels et revendiquent une spécificité relative en terme d’objet de méthode. Pour FAVRE c’est à cette époque que partout dans le monde la science politique se constitue comme une communauté autonome.

Quels sont les facteurs de cette stabilisation ? Il y en a 4 :

1- La révolution industrielle.

Elle a des implication économiques mais aussi sociales massives en changeant la structure de classe et en modifiant les relations sociales. Elle modifie la représentation que les individus se font de la vie en société. Conséquence la plus manifeste : L’Etat Nation.

On aune émergence donc de plusieurs problèmes sociaux. Les sciences sociales sont appelées à aider à comprendre et traiter de ces nouveaux problèmes nourris par la RI.

FOURRIER —> Essaye d’appliquer à la société des théorie scientifiques. Comprendre les relations humaines avec la notion d’attraction passionnées. Adaptation à la société de la loi de gravitation universelle de Newton. Il s’agit de mettre en avant de nouvelles règles et de nouvelles politiques pour gérer les transformations en cours.  

2 - L’individualisme.

Valorisation de l’individu comme un être indépendant. Ils deviennent les atomes du corps social. Ouverture d’un champ de recherche pour comprendre les comportements individuels mais aussi les relations entre l’individu et les autres.

L’individu est vu comme le support d’une forme de puissance créatrice. Il peut faire quelques chose pour lui même et pour la société.

HABERMAS —> Les individus s’insèrent dans des espaces différenciés. XIXème vont se mettre en place deux espaces sociaux : l’espace privé et l’espace public.

3- La valorisation générale de la science.

  • valorisation de l’expérimentation
  • mise en avant d’une exigence de rigueur logique
  • possibilité de formalisation et de mathématisation. La science devient le support d’une qualification de la société. Ces statistiques deviennent aussi une manière de penser le monde social et politique. O.HILL —> les statistiques deviennent une façon de légitimer la démocratie.

4- La stabilisation de trajectoires professionnelles.

Plusieurs dynamiques.

  • Croissance de l’alphabétisation
  • rationalisation des structures d’enseignement
  • développement des institution de recherche.

Nuance en France : La figure de l’intellectuel va parasiter la figure de l’universitaire.

Trois facteurs propres à la sciences politique

1- L’autonomisation croissante du politique

FAVRE —> l’espace politique doit être pensé comme autonome par rapport à d’autres espaces sociaux.

A.SMITH est à la source de cette division. Considère que l’économie et la politique apparaissant dans des sphères relativement séparées.

Autre séparation : conséquence de la philosophie de HEGEL, séparation entre Etat et société civile.

2- La naissance de l’administration moderne

Avec la bureaucratisation, l’Etat moderne, apparaissent de nouveaux besoins. L’administration va devenir un objet d’étude. initiateur —> WILSON aux Etats Unis.

Cette bureaucratisation nourrit une demande de formation de nouveaux fonctionnaires, de nouveaux bureaucrates. (exemple avec BOUTMY créateur de Sciences Po).

3- La laïcisation et la démocratisation du politique.

FAVRE —> Le XIXème siècle est aussi le moment ou apparait de manière stabilisée le régime parlementaire. On voit une massification de l’espace politique. Ainsi l’espace politique devient aussi un espace de délibération.

Démocratie = délibération + sens critique préservé = possibilité de développement de la science.

B) La Science politique aux Etat Unis.

Pays ou la science politique est le plus présente. 5 moments principaux :

1- L’ère progressiste : fin du XIXème début du XXème.

Mouvement d contestation sociale et politique aux USA. Contestation du gouvernement fédéral et du monde politique en général. Forme de dévoiement et de dépassement des idéaux du régime USA. On a une volonté de réforme de modernisation de la vie politique et de l’appareil d’Etat aux USA.

Parmi les réformateurs —> WILSON qui va être le fondateur d’un courant d’analyse très structurant pour la discipline. Ses idées reposent sur deux principes.

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