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Étude de l'article "Donner Rend Heureux"

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Par   •  12 Septembre 2013  •  853 Mots (4 Pages)  •  698 Vues

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Dans un article intitulé « Why Giving Makes You Happy » publié à la fin de l’année dernière dans The New York Sun, Arthur Brooks nous apprend que les Américains ont donné près de 300 milliards $ à des organismes de charité en 2007 et qu’une des raisons qui expliquent cette générosité – au-delà du fait que ces dons, comme au Canada, sont déductibles d’impôt – est le fait que donner rend heureux.

En effet, selon le Social Capital Community Benchmark Survey, une vaste enquête menée auprès de 30 000 ménages américains, les personnes qui ont donné de l'argent à un organisme de charité en l’an 2000 avaient 43% plus de chance de dire qu'elles étaient « très heureuses » de leur vie en général que les personnes qui n’avaient pas donné. De même, les personnes qui ont pratiqué le bénévolat avaient 42% plus de chance de se dire « très heureux » que celles qui ne l’ont pas pratiqué.

Que les dons en argent ou en temps aient été faits à des orchestres symphoniques, à des centres hospitaliers ou à des églises n’avait pas vraiment d’importance selon l’enquête. Quelle que soit la cause, les donateurs étaient de loin plus heureux que les non-donateurs.

Les gens qui donnent sont aussi moins enclins à être tristes ou déprimés que ceux qui ne donnent pas. Selon la Panel Study of Income Dynamics de l'Université du Michigan, les personnes qui ont donné de l'argent en 2001 avaient 34% moins de chance que celles qui n’avaient pas donné de dire qu'elles s'étaient senties « si triste que rien ne pouvait les faire sourire », un mois avant l’enquête. Comme elles avaient 68% moins de chance de s'être senties « sans espoir ».

Pour M. Brooks, professeur et auteur de Who Really Cares – America’s Charity Divide: Who Gives, Who Doesn’t, and Why It Matters (Basic Books, 2006), l’écart du degré de bonheur entre les personnes qui donnent et celles qui ne donnent pas ne s’expliquent pas par de simples caractéristiques personnelles telles que le revenu ou la religion. À titre d’exemple, il nous présente deux personnes identiques sur tous les plans: revenu, foi, âge, éducation, politique, sexe, etc. L'une d’entre elles fait don de son argent et de son temps (par le bénévolat), tandis que l'autre ne donne ni l’un ni l’autre. Parce qu’elle donne, la première personne sera, en moyenne, 11 pourcentage de point plus susceptible d’être « très heureuse » que la seconde.

Une question de gène

Bien sûr, il ne s’agit pas nécessairement de donner de l’argent ou du temps pour être plus heureux. Donner du sang, quelques cigarettes à un sans-abri, des directions à un étranger sur la rue, voilà autant de «dons» qui sont associés à des niveaux de satisfaction plus élevés.

Des chercheurs se sont penchés sur les possibles causes qui lient charité et bonheur. Selon eux, le don affecte directement la chimie du cerveau. Par exemple, les personnes qui donnent souvent disent éprouver des sensations frisant l'euphorie – ce que des psychologues appellent le « high de l’aidant » (Helper's High). Les chercheurs croient que l’activité

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