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Étiologie

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Par   •  7 Janvier 2019  •  Dissertation  •  3 830 Mots (16 Pages)  •  403 Vues

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UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL

TRAVAIL RÉFLEXION : RÉDUCTION DES MÉFAITS

MYRIANNE MILLETTE P.1005815

 TANYADESJARLAIS P.1118241

VALÉRIE SICOTTE P.1089469

CERTIFICAT EN TOXICOMANIES : PRÉVENTION ET RÉADAPTATION

FACULTÉ DE L’ÉDUCATION PERMAMENTE

TRAVAIL PRÉSENTÉ À VALÉRIE MARCHAND

DANS LE CADRE DU COURS TXM1441-A

ÉTIOLOGIE ET MODÈLES D’INTERVENTION

20 AVRIL 2016


Table des matières

Introduction        1

Analyse de la Réduction des Méfaits        2

Forces et faiblesses de la réduction des méfaits        4

Les forces de la réduction des méfaits :        4

Les faiblesses de la réduction des méfaits :        6

Les principaux centres québécois utilisant la réduction des méfaits :        9

Conclusion        13

Bibliographie        14


Introduction

La toxicomanie est une problématique qui perdure. De nombreuses approches ont été mises en place afin d’aider les gens à devenir abstinent de toutes substances psychoactives. La seule approche qui offre une issue différente est celle de la réduction des méfaits. Dans ce présent travail, nous allons faire l’analyse du modèle de la réduction des méfaits. Nous allons d’abord expliquer la définition, les valeurs ainsi que les buts de ce modèle. Par la suite, nous exposerons les forces et les faiblesses de cette approche. Nous terminerons en vous décrivant les principaux centres québécois d’intervention qui utilise la réduction des méfaits tels que Cactus Montréal, le GIAP et le centre de réadaptation en dépendance.


Analyse de la Réduction des Méfaits

Tout d’abord, la réduction des méfaits est basée sur des principes de santé publique. Elle n’exclut pas l’abstinence, mais ce n’est pas son but premier. Elle consiste à diminuer le risque d’effets néfastes liés à la consommation, c’est-à-dire le danger de contamination, de propagation d’infections et de dommages pour la population et pour autrui. Elle a été instaurée dans le début des années 1980 lorsqu’il y a eu l’épidémie de VIH/SIDA(Fischer, B). Elle est exercée dans plusieurs centres tels que : le centre de réadaptation en dépendance, cactus Montréal, le centresida amitié, etc.  Cette approche donne une chance aux toxicomanes et/ou alcooliques de diminuer les risques associés à la prise de drogue et/ou d’alcool. Elle n’exige donc pas l’arrêt complet de la consommation, mais bien la diminution d’effets négatifs liés à la suivante. (Beirness,DJesseman,RNotarandrea,RPerron,M, P.2). Les problèmes de santé publique préoccupent de plus en plus la population, c’est pourquoi avec ce modèle nous pouvons en limiter les dégâts, tels que la transmission du VIH et de l’hépatite C(Notes de cours, 2016). Par exemple, nous pouvons distribuer des seringues aux utilisateurs de drogues injectables (UDI) ainsi que des pipes à crack. De cette manière, nous réduisons l’échange de seringues d’une personne à l’autre, donc il y a diminution du risque de maladies transmissibles par le sang.Par ailleurs, nous pouvons réduire le nombre d’hospitalisations liées aux cellulites des membres inférieurs ou supérieurs dû à la méconnaissance des consommateurs face aux endroits d’injections intraveineuses. Nous réduisons les risques en instaurant des centres spécialisés pour les UDI, où des personnes ressources sont présentes pour faire de la prévention et leur montrer la bonne méthode d’injection. Présentement dans la grande ville de Montréal, il y a Cactus qui offre ce genre de services. De plus amples informations seront données sur ce centre un peu plus loin dans le texte.

Ensuite, les objectifs de la réduction des méfaits peuvent être différents pour chaque consommateur. Certains peuvent changer de substance, exemple passé du crack à la cocaïne ou à la marijuana. D’autres peuvent tout simplement changer le mode d'administration, donc au lieu de s’injecter de l’héroïne, ils peuvent sniffer de la cocaïne et diminuer à leur rythme par la suite. Non pas parce que la cocaïne est moins néfaste que l’héroïne, mais le mode de consommation est totalement différent et moins dangereux d’un point de vue de santé publique, tout comme la prise de méthadone est moins nocive que la prise d’opiacés. La diminution de la substance peut ensuite être envisagée par le toxicomane. D’autres peuvent vouloir un contrôle de leur consommation et réduire celle-ci par la suite (Note de cours,2016). Ce n’est pas une abstinence, mais cela peut le devenir à long terme. Les objectifs sont propres à chacun et même si cela n’est pas une priorité, l’abstinence reste tout de même un objectif à atteindre pour certains. Les intervenants veulent avant tout responsabiliser les consommateurs.

Deux grandes valeurs sont au cœur de l’approche de la réduction des méfaits, soi-disant : l’humanisme et le pragmatisme. L’humanisme dans le modèle de la réduction des méfaits est très présent puisque nous mettons l’humain au premier plan et nous nous soucions de ses désirs. Nous y allons à leur rythme, sans leur imposer l’abstinence. Comme le dit Michel Landry : « La structure doit donc s’adapter à la clientèle et non l’inverse ». (2003) Ce qui veut dire que l’homme est maître de ses décisions et nous devons nous adapter, nous les intervenants, pour prôner cette valeur. La consommation de drogue est une réalité avec laquelle nous devons faire face.(Note de cours, modèle réduction des méfaits, 2016) C’est pourquoi ce modèle reflète un côté très pragmatique. Nous visons des objectifs justes et réalistes (Beirness et al.  P.2) et de préférence à faible coût. (Notes de cours, 2016).

Forces et faiblesses de la réduction des méfaits

Les forces de la réductiondes méfaits : 

En premier lieu, la réduction des méfaits offre une autre vision de la toxicomanie. Elle représente une nouvelle option pour ceux qui désirent modifier leur consommation.Elle offre une alternative aux autres approches. Tel que l’approche Minnesota basée sur les douze étapes qui visent une abstinence totale de toutes substances.Quant à elle, l’approche de réduction des méfaitspermet aux individus de choisir une option qui est plus adaptée à leurs besoins. Avec ce modèle, les toxicomanes peuvent atteindre des buts tels que, la réduction de la quantité consommée, le contrôle de la consommation, le changement de produit, le mode d’administration du produit ou l’adoption d’un produit de substitution (note de cours, réduction des méfaits 2016) tels que la méthadone et l’abstinence totale.

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