LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Toffler

Discours : Toffler. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Février 2014  •  Discours  •  582 Mots (3 Pages)  •  595 Vues

Page 1 sur 3

Comme le fait si bien remarquer Toffler (1980) : « Quand une aussi puissante vague de changements déferle sur la société et l’économie, les dirigeants d’entreprise traditionnelle, accoutumés à naviguer dans les eaux plus sereines, passent plus fatalement par-dessus bord. Les habitudes de toujours, celles-là mêmes qui ont contribué à leur réussite, deviennent maintenant anti-productives. Il en va de même des modalités d’organisation, les produits, les méthodes et les infrastructures qui ont, par le passé également contribué à leur réussite sont souvent la cause de leur perte ».

Une telle situation est apparente dans la plupart des états Africains, où l’on observe une inadéquation entre un ensemble d’outils techniques et le mode organisationnel. Qui, auparavant garant du succès dans la réalisation des investissements avec un certain budget mais aujourd’hui, à cause des bouleversements sociétaux observés, c'est-à-dire la crise financière, la rareté des ressources l’accélération de la diversité des produits, marché et technologie semblent incapables de garantir la réussite dans cet environnement devenu instable et imprévisible.

Ainsi, pour répondre à ce besoin de variété et de rapidité déclenché dans la post modernité, les états Africains se sont essayés à appliquer les méthodes et les outils de gestion utilisés jusqu’ici dans la période moderne.

En procédant de la sorte, beaucoup ont alors connu et déploré par la suite l’engorgement des circuits d’information et de décision, les dramatiques gaspillages de ressources. Et en fait, une invraisemblable déconnexion avec la réalité d’ailleurs de plus en plus complexe mais accompagnée également d’une absence dans l’atteinte des objectifs envisagés au départ.

Ces changements enregistrés ont suscité de la part des pouvoirs publics une prise de conscience croissante de la nécessité d’une nouvelle perspective dans la gestion des fonds et des financements des investissements. C’est dans cette optique que tous les pays Africains se sont engagés à un nouveau mode de fonctionnement budgétaire qui est la budgétisation par objectif du programme. Qui a pour but de garantir l’efficacité de la dépense publique et une meilleure cohérence dans sa programmation.

Car, selon les explications des experts, celui-ci apparaît comme un outil permettant d’orienter l’examen de la loi des finances non plus sur le montant des crédits mais sur les objectifs à atteindre.

Aujourd’hui la budgétisation par objectif de programme connait une expansion rapide en Afrique. Et à des implications multiples dans la mesure où elle interpelle au premier rang les gestionnaires des fonds publics et de crédits à justifier l’usage des fonds qui étaient mises à leur disposition, ainsi, que les objectifs prévus.

Mais sa vulgarisation auprès des utilisateurs cible s’accompagne d’un flou sémantique révélateur. Il serait donc difficile pour un tel outil de prendre tout son envol dans un environnement où les mécanismes de son application ne sont pas parfaitement connus par les participants qui y adhèrent, car la démarche est tumultueuse et parsemée d’embûches et les résultats ne sont pas toujours symptomatiques, ils sont le fruit des efforts fournis.

En d’autres termes se lancer à fond dans la budgétisation par objectif de programme

...

Télécharger au format  txt (3.9 Kb)   pdf (61.6 Kb)   docx (9.3 Kb)  
Voir 2 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com