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TABLEAU DE CONFRONTATION - VINTAGE

Étude de cas : TABLEAU DE CONFRONTATION - VINTAGE. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Décembre 2017  •  Étude de cas  •  1 711 Mots (7 Pages)  •  3 243 Vues

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DOCUMENT 2

DOCUMENT  3

DOCUMENT 4

PARATEXTE

Le premier document est un essai sociologique de Philothée GAYMARD, intitulé « Le monde expliqué aux vieux » de l’édition 10 /18 datant de 2013. Cet essai à comme sujet le vintage. L’auteur a utilisé un titre paradoxal, puisque normalement ce sont les adultes qui explique le monde aux enfants ; il y a donc un ton provocateur.

Le deuxième document est un interview recueillis par Aude LASJAUNIAS, commandée par le magazine du Monde, datant du 5 juillet 2012.

Le troisième document est un nouveau roman écrit par Nathalie SARRAUTE, intitulé le Planétarium par l’Editions Gallimard datant de 1959.

Le quatrième document est une affiche de L’Anjou Vélo Vintage de 2014. Cette affiche rétro est à la fois ancienne mais aussi revisitée et optimiste.

POINTS COMMUNS

I/ a) Les objets du quotidien

GAYMARD cite des objets que nous utilisons au quotidien comme la « robe », une « veste », une « lampe de bureau », « meubles ». Il mélange donc les objets de maintenant avec les objets des années précédentes : « smartphone », « ordinateur », « vieil appareil argentique », « platine vinyle ». Il fait donc un rapprochement entre ce qui avait avant et ce qui a maintenant en faisant comprendre que l’ancien revient au goût du jour : « les robes seventies de sa mère ».

LASJAUNIAS, tout comme GAYMARD cite aussi les vêtements « robe », « tailleur » ... Elle fait donc référence à l’ancien qui revient dans nos quotidiens : « porter des tenues de haute couture remontant à plusieurs décennies ». Cependant elle rappelle que la mode d’aujourd’hui est la pièce rare que personne n’aura et pour cela, la mode d’avant finit toujours pas refaire surface et elle est même plus courante que les vêtements de haute couture d’aujourd’hui.

Le nouveau roman de SARRAUTE, peut nous rappeler l’essai de GAYMARD en rappelant que les anciens meubles refont surface : « des tableaux », « beaux vieux meubles », « la bergère d’époque ». On peut donc apercevoir que même dans un nouveau logement l’ancien a toujours sa place pour opter pour un style vintage.

Sur l’image de l’Anjou Vélo Vinatge, nous pouvons apercevoir une vieille bicyclette, des tenues d’époques, une veille voiture. On a donc le contraste de l’ancien et du nouveau à travers ces anciens objets mais pourtant avec en premier plan un jeune couple.

I) b) Les hobbies

Tout comme les objets, les hobbies servent de lien entre l’ancien et le nouveau. Dans l’essai nous pouvons apercevoir un contraste dans les loisirs de la fille, elle aime tout ce qui est de son époque « Mad Men » qui est pourtant une série qui évoque les années 60 mais encore elle passe son temps sur les réseaux sociaux et pourtant elle écoute du Elvis Presley, ou encore des groupes qui « imitent le style des groupes anciens », « retravailler ses photos numériques pour imiter le rendu de la pellicule ».

Pour Didier Ludot, la passion, le mode de vie qu’il évoque est la mode. Pour cela il fait part des préférences des femmes « une femme élégante, maintenant, elle va s’habiller chez Prada, chez Gucci et en vintage. » ou encore « dans le vintage les femmes tombent amoureuses d’un vêtement… ». Il compare donc la mode d’avant à la mode d’avant en faisant remarquer à la journaliste que le vintage à toujours sa place dans le shopping des femmes malgré les belles pièces de haute couture.

Pour le roman de Sarraute les hobbies cités sont « aller dans les musées » pour observer les pièces anciennes, « aller chez l’antiquaire » ou encore « s’amuser à le meubler avec des bergères d’époque ». Meubler son appartement avec des anciens meubles est vue comme une « passion » par la mère du jeune homme. On peut donc apercevoir qu’un jeune peut être encore fasciné par des anciens objets.

Sur l’image la passion qui paraît la plus évidente est « rouler à vélo » cependant on peut faire appel au vintage sur cette photographie parce que le jeune couple prend plaisir à se balader sur « une vieille bicyclette ». Tandis que les voitures existaient déjà, l’auteur de cette affiche met en relief que l’utilisation du vélo comme à l’ancien temps est plus apprécié par ce couple.

II/ a) Les jeunes

Les jeunes sont les personnages principaux de ces textes « une jeune fille », « jeunesse occidentale », « jeunes des années 2010 », « jeunesse », « des jeunes déjà vieux ». L’auteur fait référence aux jeunes du monde entier en évoquant plusieurs origines. Ce qui montre que tout le monde est concerné par ce phénomène. Il cite aussi la « génération Y ». Il va donc plus loin en globalisant la situation sur toute une génération.

LASJAUNIAS ne fait pas référence aux jeunes en les citant comme GAYMARD et pourtant elle fait comprendre que Didier cite deux cas de personne, les jeunes et les plus âgés. Il cite le caractère de ces femmes « snobisme », « ringarde », « élégante ». Ces caractéristiques sont perçues à travers les habits et les réactions des femmes face à l’achat des vêtements vintage ou non.

Contrairement à SARRAUTE qui fait penser à l’écriture de GAYMARD en citant « jeune femme », « jeune homme », « Les jeunes d’aujourd’hui et d’hier », « jeune couple ». Cette décision de marqué autant de fois le mot « jeune » fait un contraste avec la passion du jeune homme pour le vintage.

L’image, elle fait apparaître un jeune couple, et un jeune enfant en deuxième plan. Ce jeune couple paraît épanoui sur un décor vintage qui rappelle les années 60.

II/ b) Les parents

Dans l’essai nous pouvons constater que les parents ne comprennent pas les jeunes qui se retournent vers le vintage : « un nœud d’incompréhension entre les baby-boomers et leurs enfants », « fascination morbide », « inquiétude ». Pour eux, c’est un phénomène qui va contre l’idée du progrès et qui traduit une sorte de repli.

Dans le reportage, Didier Ludot ne fait pas intervenir les parents mais fait ressortir la différence entre le vintage d’avant et le vintage de maintenant : « on ne suit pas du tout les tendances de mode de vintage », « n’y a plus de tendance de mode ». Il reproche donc de ne plus avoir de code couleur à chaque saison comme on le faisait auparavant « à telle saison il fallait du rouge, à telle saison il fallait du jaune… », « tiens, tel élément est à la mode cette saison ».  Il contredit donc les personnes qui pensaient que le vintage aller se démoder « un phénomène éphémère. Il prend donc le rôle de parent en raisonnant tous ceux qui pensait cela.

Dans le nouveau roman de Nathalie SAURRAUTE, elle cite « sa mère », « son père ». Tout comme GAYMARD elle fait référence aux parents pour parler de cette crainte face à un phénomène qui absorbe et peut faire perdre le lien avec les vraies choses : « il faut regarder les choses en face ». Une tendance considérée comme une lubie, une perte de temps, de la « frénésie », « des futilités ».

Sur cette image nous pouvons voir que le vintage est Un phénomène qui joue sur le chevauchement des temporalités. Il a une dimension festive, il vient égayer le présent en revenant au passé « vieille voiture », « ancien vêtement ». Sur cette image rien ne nous rappelle à l’ordre, le rapprochement que l’on peut faire avec les parents c’est que le jeune couple est dans un décor où leurs parents auraient pu se trouver.

III/ a) La beauté, le snobisme

Le goût du beau est décrit comme l’ancien. Mais l’ancien a une part de snobisme. Ici, le snobisme est urbain. L’auteur cite que des grand villes « nantaise, nîmoise, montpelliéraine, new-yorkaise, londienne… ». Les pièces anciennes sont rares, c’est ce qui fait leur beauté « y applique des filtres qui imitent le rendu de la pellicule, c’est plus joli ».

La beauté et le snobisme ici sont représentés par « Dior, Chanel, Cardin ». L’auteur cite des vêtements de haute couture pour comparer avec la mode du vintage. Il prend l’exemple de la jalousie entre les femmes sur les vêtements pour expliquer que la beauté du vintage a sa place dans chaque dressing d’une femme. 

Dans ce texte, la question du snobisme est explicite. La rareté des meubles est ce qui fait sa beauté. On peut aussi apercevoir l’idée de ne pas vouloir avoir les mêmes pièces que les autres, donc de se distinguer où les produits de luxe sont souvent concernés : « des bergères Louis XV », « des œuvres d’art ».

La question de la beauté sur cette image reflète les objets anciens « vieilles voitures » qui sont souvent signe de collector. Mais aussi les vêtements des années 60 qui reviennent à la mode petit à petit comme les salopettes (petit garçon), le chignon, les robes à pois.

III/ b) Les souvenirs

En évoquant le vintage, donc les années 60 des souvenirs ressassent le passé. Comme l’évoque les baby-boomers ces années-là leurs rappellent « révolte », « nouveauté », « nihilisme », « liberté ». Cette nostalgie est une manière de mettre à distance une période de crise.

Pour Didier Ludot, le vintage n’est non seulement un souvenir mais c’est aussi son quotidien « j’ai ouvert ma boutique en 1975, et elle marche toujours ». Il voit sans cesse des femmes qui viennent s’habiller dans son magasin en recherchant des pièces anciennes, la nostalgie de cette mode fait dont partie de sa boutique « beaucoup de femmes apprécient le savoir-faire incarné dans un vêtement vintage ».

La question de la nostalgie, de l’attachement à un temps pas forcément connu par les jeunes. Une façon de chérir un temps où la qualité était plus au rendez-vous « pourvu qu’il y ait quelque chose de confortable où l’on soit bien assis ». Ces anciens objets sont peut-être rares, jolis, et rappellent énormément de souvenir mais ils n’apportent pas le confort des objets de maintenant.

On peut penser que cette photographie à pour idée de faire revivre une France éternelle, puisant dans les clichés les plus anciens du

Genre « le vélo », « la vieille voiture », « les habits des années 60 ».

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