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Syntaxe Et Morphologie Ancien Francais

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Par   •  17 Janvier 2015  •  4 054 Mots (17 Pages)  •  1 522 Vues

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Envoyé par Alexandra.

ANCIEN FRANÇAIS

SYNTAXE / MORPHOLOGIE

Syntaxe : Le complément du Nom

Intro : en français, une seule construction indirecte : de + nom. En Ancien Français, il y a trois manières différentes de le construire, chacun étant sémantiquement différentes.

I. Cas Régime seul = construction au cas régime absolu, issu du génitif, devenu datif en bas latin = subjectif

- Quand le complément désigne un nom propre, Dieu, un personnage puissant ou un nom accompagné d’un possessif. Le déterminé précédent le déterminant on peut trouver des constructions inversées (caractère épique, religieux).

- Avec des mots qui sont construits analogiquement sur « cui / celui »

II. La construction avec préposition « a + cas régime » : inconnu en latin, la préposition ad apparaît en bas latin accompagnée de l’accusatif.

- Il concurrence le cas régime seul sauf pour les noms propres. Dans tous les autres cas, il peut être employé

- Elle est préférée surtout quand le nom représente une personne déterminée qui n’est pas un grand personnage, pour une personne indéterminée ou pour plusieurs personnes).

III. La construction avec préposition « de + cas régime » : apparue en bas latin sous la forme de + ablatif = objectif

- Elle peut concurrencer les deux autres.

- elle est préférée quand le nom représente un animal ou un inanimé.

Conclusion : la première construction ne s’est conservée en français que dans les expressions figées ou dans les composés. La deuxième est restée aussi mais est fortement populaire. Quant à la troisième, c’est notre construction habituelle. En ancien français, les trois constructions se trouvent en concurrence lorsque le nom est déterminé. De nombreux emplois se recoupent, ce qui complique le système.

SYNTAXE : LES EMPLOIS DE L’ARTICLE

Rappel syntaxiques : la détermination

Opération qui consiste à faire passer le substantif de la langue au discours, c’est-à-dire dans une situation d’énonciation qui lui confère tout son sens. Le substantif peut être virtuel, c’est-à-dire non limité dans ses extensions (un homme) ; lorsqu’il est actualisé, il est individualisé, donc limité dans son extension (l’homme) ou bien il est totalement déterminé (l’homme au chapeau rouge).

Intro : en ancien français, les emplois de l’article peuvent se définir en fonction de la variation qu’opète la détermination. Si le substantif est actualisé et déterminé, on emploie l’article défini ; si le substantif n’est qu’individualisé, on emploie l’article indéfini ; enfin, quand le substantif n’est pas actualisé, c’est-à-dire quand il est considérer dans toutes ses extensions, on emploie l’article zéro.

1 L’article défini = du démonstratif latin ille.

- Valeur anaphorique : le substantif est déterminé par un élément antérieur, le contexte, la syntaxe (complément du nom, proposition relative...), ou sa notoriété.

- Lorsqu’un syntagme est elliptique du substantif, l’article acquiert une valeur de démonstratif (son nom et le son pere).

- Avec la préposition de : de + le = du ; de même pour désigner plusieurs individus on emploie des : de + les.

2 Article indéfini = du numéral latin unum

- Quand le substantif est individualisé (début d’actualisation)

- Il peut prendre la valeur de « un seul » , « le même ».

- La forme pluriel uns indique d’un tout est formé de plusieurs éléments.

3.L’article Zéro

- Lorsque le substantif est actualisé par d’autres moyens

Causes syntaxiques

-- présence d’un actualisateur qui joue le rôle de déterminateur : adj poss, démo

-- présence d’un syntagme type {adv + adj}

-- apostrophe

-- substantif en attribut (il tire sa détermination du sujet)

-- aposition (le mot tire sa détermination du sujet auquel il se rapporte)

-- dans les locutions adverbiales (profite de l’actualisation du verbe)

Causes sémantiques

- Le substantif a toujours le même sens

- Lorsque le substantif relève du virtuel (mots abstraits, pluriels indéfinis, tournures négatives, phrases interrogatives ou hypothétiques, second membre d’une comparaison)

Conclusion : l’article se généralise au XVIème siècle mais sa valeur s’affaiblit, il est un simple signe de la grammaticalisation (la substantivation). Grâve à cette évolution, l’absence d’article acquiert une grande valeur : archaïsmes, proverbes, locutions, personnification (+ majuscules), aposition ou attributs.

Syntaxe : L'emploi des cas

Intro : héritage simplifié des déclaisons latines puisqu’au nominatif correspond le Cas Sujet en ancien français auquel répond seul le Cas Régime, qui correspond à tous les autres cas latins.

1 Le Cas Sujet

- sujet

- attribut du sujet (parfois CR)

- Apostrophe (« sire,... »)

- Aposition au sujet

- avec les verbes impersonnels (parfois CR avec « (il) fait »)

2 Le Cas Régime

- Avec les présentatifs

- Dans la phrase nominale

- les compléments d’objets direct ou indirect, les doubles cas régime direct

- les compléments du nom

- les fontions circonstancielles (manière,

...

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