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DIAGNOSTIC FINANCIER & GESTION DE TRESORERIE

Exercices & Etudes de cas

CORRIGE DES SERIES I - II - III & IV

CORRIGE SÉRIE –I-

ANALYSE PAR LES INDICATEURS COMPTABLES & FINANCIERS

Cas pratique 1 : CALORA

1) Evolution des SIG :

• La production de l’exercice a baissé de 6,54% entre 2007 et 2008 ➔ une baisse de l’activité de l’entreprise (due à la baisse de l’activité du groupe industriel qui constitue le principal client de la société CALORA) : un problème de dépendance vis-à-vis d’un gros client : quand le CA provenant de ce client diminue, la répercussion sur l’activité de l’entreprise est <0.        
• La baisse de la VA est à peu près du même ordre que la production : les consommations intermédiaires ont ↓, mais pas suffisamment pour compenser la ↓ de la Pr°.
• Les charges de personnel sont maîtrisées (↓de 1,74%) : c’est satisfaisant pour la Sté Calora. Elles représentent 36,67% de la VA en 2008 contre 34,59% en 2007 ➔ l’EBE ↓ de 6,28% (une ↓ moins importante que celle de la VA).
• Les DAP sont quasiment stables. Elles représentent 37,19% de la VA en 2008 contre 34,35% en 2007 (Pr° moyennement automatisée).
• REX en ↓ importante d’à peu près 17%. Cependant, il est >0 pour les 2 années ➔ la performance de l’activité propre de la société Calora est satisfaisante, mais elle est en ↓.
• Une ↑ sensible des charges financières (21,2%) : ceci pèse lourdement sur les résultats de l’entreprise notamment dans un contexte de baisse d’activité. Le RAO avant impôt est faible et < au REX en 2007. Il devient même <0 en 2008. Le financement grignote une partie des bénéfices d’exploitation. La Sté Calora est-elle en mesure d’↑ son REX (en améliorant son activité en trouvant de nouveaux clients par exemple) pour compenser son financement coûteux ?
• Le RN demeure >0, même s’il diminue de 57%, et ceci grâce au résultat exceptionnel qui, tout en baissant, reste d’un niveau élevé. Ainsi, les importantes cessions d’immobilisations et les + values réalisées ont permis à l’entreprise de demeurer bénéficiaire.
• Le bénéfice réalisé en 2008 n’est donc dû qu’aux cessions d’immobilisations. L’activité proprement dite a produit un résultat <0 en raison de la chute de l’activité et du dérapage des charges financières.

2) VA et EBE retraités :

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