Stéréotypes Et Conformisme

1. Les stéréotypes étaient à la base, au même titre que les clichés et poncifs, des moyens de reproduction en grand nombre de textes, images ou dessins Dans la société actuelle, les stéréotypes ont évolués afin de devenir ce qui est maintenant une idée reçue, une opinion toute faite qui serait acquise naturellement de par son éducation et son vécu. Les stéréotypes entrainent alors un refus du dialogue puisqu’ils n’émanent pas d’une réflexion propre à l’individu mais plutôt à celle d’un groupe qui l’a décrétée comme acquise, sans forcément avoir lieu d’être.

Le conformisme à lui aussi changé de sens au fil du temps, il désignait en premier lieu « l’état d’esprit du nouvel homme standardisé fabriqué par la société industrielle ». C’est-à-dire que chaque personne devient identique à tous les êtres qui l’entourent. Le conformisme est devenu une raison de vivre pour une grande partie de la population. En effet l’être humain ne va plus se former en fonction de ses besoins et désirs qui lui sont propres de peur de paraître différent des autres et va aller s’enfoncer dans le conformisme afin de faire partie d’une unité et non pas s’assumer lui-même. Cependant des facteurs extérieurs tels que la religion, les idéologies ou la pression étatique renferment l’individu vers le conformisme, vers l’individu qu’il convient d’être pour la société. Avec l’exemple des moutons décrit par Rabelais, le conformisme peut emmener à la perte puisque l’exemple est suivi sans aucune réflexion, dans le but de faire comme le leader, les autres. Lorsque le conformisme apparait dans les minorités il leur permet cependant de donner de la visibilité à ce groupe, mais force est de trop se conformer à se groupe pour être différent des autres risque d’inverser la tendance et d’en faire une minorité égale aux autres.

En opposition au conformisme apparait l’anticonformisme qui au lieu d’être une simple volonté de se différencier des autres ne devient plus qu’un argument lucratif dans le but de vendre ou de faire parler de soi. L’anticonformisme devient une sorte de mode créant ainsi un paradoxe. Ainsi comme le dit Pascal BRUCKNER dans « Le conformisme de la subversion » : « Mieux vaut se soucier d’être vrai que conforme ou non conforme : suivre l’usage quand il est juste, l’abandonner si on l’estime néfaste »

L’individu doit apprendre alors à se différencier à sa façon, être lieu même et ne pas se conformer à tout et n’importe quoi ainsi que la croyance à de multiples stéréotypes.

2.

Les stéréotypes correspondent à des opinions toutes faites sur des choses que l’on ne connait pas précisément et permettent ainsi d’être facilement reconnus et compris par ceux qui partagent les mêmes préjugés. Les stéréotypes sont ainsi utilisés dans certaines campagnes de communication afin de faire passer plus facilement un message. Nous verrons donc que ces stéréotypes peuvent être d’une part positifs ou négatifs et seront traités respectivement dans la première et deuxième partie du développement.

L’usage des stéréotypes va permettre à chaque annonceur de toucher un point précis, de faire passer un message qui sera compréhensible à la majeure partie de sa cible. Cette utilisation peut se faire de manière positive sans forcément donner une vision dépréciative de l’individu stéréotypé. C’est principalement grâce à l’humour que ce message

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