Résumé et avis sur L'Adversaire d'Emmanuel Carrère

Travail lecture d’été

l’Adversaire est un récit biographique d’Emmanuel Carrère publie en 2000 aux éditions P.O.L. Ce livre est consacré à l’affaire Romand: père de famille à priori sans histoires , qui tue sa famille après leur avoir menti pendant 18 ans. Le but de ce livre est de nous racontez d’abord l’histoire d’un homme avant celle d’un meurtrier mythomane, un homme pris au piège de son adversaire intérieur.   L’Adversaire est une non-fiction novel tragique et dramatique .

RÉSUMÉ :

Le matin du 9 janvier 1993, Jean-Claude Roman tue sa femme, ses enfants ages de 5 et 7 ans, ses parents et son chien . Il incendie par la suite sa maison et tente en vain de se suicider en avalant une grande dose de médicaments.

On apprend qu’il a menti a sa famille pendant 18 ans sur sa situation : il n’était pas médecin a l’ OMS comme il le prétendait être mais profitait enfaîte de l’argent de ses proches pour subvenir a ses besoins .Dès qu’un doute s’installe au sein de sa famille, il décide de tous les supprimer afin d’éviter d’être confronté à la vérité et de vivre dans la honte de son mensonge .

Emmanuel Carrère découvre ce fait divers dans un journal, et intrigué par l’histoire, décide de prendre contact avec le meurtrier. Ils vont alors s’échanger des lettres, et sans aucun jugements, Carrère va nous raconter la vie de l’accusé, de son enfance jusqu’à son crime .Il va même assister a son procès en 1996 ou il sera jugé et condamner à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une peine de sûreté de 22 ans.

PARAGRAPHE ARGUMENTE :

        J’ai absolument adoré ce livre. Le fait que cette histoire soit une histoire vrai est a la fois terrible et troublant mais également fascinant . C’ est terrible car quand on lit ce livre on sait que cela c’est vraiment passé, que des enfants ont réellement étaient tués par leur cher père mythomane . C’est assez choquant de se dire que quelqu’un peut avoir le cran d’assassiner les personnes qu’il aime le plus au monde par honte de son mensonge. Ça en donne mal au ventre. Le juge lui-même c’est effondré lors du passage du répondeur où Florence et les enfants laissent un message a Jean-Claude : « Le juge, en écoutant cela et en le regardant l’écouter, s’est mis à pleurer » (p.191)        

        Emmanuel Carrère cherche à comprendre l’incompréhensible et pourquoi il est «  porté » par l’histoire. En racontant de façon neutre cette histoire, il laisse le lecteur se faire son propre opinion, son propre ressentie . C’est pourquoi, j’en arrive même au point  d’éprouver de la pitié envers cet homme pitoyable qui se noie petit à petit dans ses mensonges. Il va  en devenir malade et a ne plus savoir lui-même ce qui c’est réellement déroulé comme quand il a essayé de tuer Corinne, sa maîtresse : «  Ce qui venait de ce passer semblait aussi incompréhensible pour lui que pour elle […] Lui l’écoutait en secouant la tête, effaré.»(p .172) .

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