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Résumé du roman L'éducation sentimentale de Flaubert

Mémoire : Résumé du roman L'éducation sentimentale de Flaubert. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Mars 2013  •  711 Mots (3 Pages)  •  1 792 Vues

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Flaubert , l'éducation sentimentale 1869

L'éducation sentimentale est un roman de Gustave Flaubert , paru en 1869 . L'histoire débute en 1840 . Au début , Frédéric Moreau ,personnage principal , n'a que 18 ans . Récemment bachelir , il quitte provisoirement Paris pour Nogent-Sur-Seine, où il va retrouver sa mère. Il fait le voyage en bateau ( bateau'appelé La Ville de Montereau) Sur la Seine.C'est sur ce bateau qu'il rencontre Madame Arnoux, une femme mariée , mère de deux enfants,plus âgée que lui , dont il tombe éperdument amoureux au premier regard.Désormais, il ne pensera plus qu'à elle .Revenu à Paris pour y commencer des études de droit , il n'a qu'une idée : la revoir . Frédéric est un jeune homme velléitaire et rêveur.Rien de ce qu'il entreprend ou vit ne l'intéresse vraiment : ni ses études,ni ses amitiés , ni ses aventures amoureuses,ni la situation politique parisienne ... Il a pourtant une assez haute idée de lui-même , comme le mentionne le narrateur dans l'incipit : Frédéric << trouvait que le bonheur mérité par l'excellence de son âme, tardait à venir >> . Son désenchantement progressif est aussi celui de toute une génération de jeunes gens romantiques. Das ce passage du chapitre 5 de la premiere partie,Frédéric vint d'apprendre l'absence de Madame arnoux qui est partie en province.

Regard de Frédéric sur Paris

Alors commencèrent trois mois d'ennui . Comme il n'avait aucun travail, son désoeuvrement renforçait sa tristesse.

Déjà ça j'ai recopier x)

tient ^^

Il passait des heures à regarder, du haut de son balcon, la rivière qui coulait entre les quais grisâtres, noircis, de place en place, par la bavure des égouts, avec un ponton de blanchisseuses amarré contre le bord, où des gamins quelquefois s'amusaient, dans la vase, à faire baigner un caniche. Ses yeux délaissant à gauche le pont de pierre de Notre-Dame et trois ponts suspendus, se dirigeaient toujours vers le quai aux Ormes, sur un massif de vieux arbres, pareils aux tilleuls du port de Montereau. La tour Saint-Jacques, l'Hôtel de Ville, Saint-Gervais, Saint-Louis, Saint-Paul se levaient en face, parmi les toits confondus, – et le génie de la colonne de Juillet resplendissait à l'orient comme une large étoile d'or, tandis qu'à l'autre extrémité le dôme des Tuileries arrondissait, sur le ciel, sa lourde masse bleue. C'était par-derrière, de ce côté-là, que devait être la maison de Mme Arnoux.

Il rentrait dans sa chambre ; puis, couché sur son divan, s'abandonnait à une méditation désordonnée : plans d'ouvrages, projets de conduite, élancements vers l'avenir. Enfin, pour se débarrasser de lui-même, il sortait.

Il remontait, au hasard, le Quartier latin, si tumultueux d'habitude, mais désert à cette époque, car les étudiants étaient partis dans leurs familles. Les grands murs des collèges, comme allongés par le silence, avaient un aspect plus morne encore ; on entendait toutes sortes de bruits paisibles, des battements d'ailes dans des cages, le ronflement d'un tour,

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