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Resumé Léonora Mirano

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Par   •  8 Décembre 2013  •  1 378 Mots (6 Pages)  •  679 Vues

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Une nuit, le village mulongo est frappé par un incendie. La population, affolée par les flammes que l'on ne parvient pas à maîtriser, prend la fuite, pour chercher refuge dans la brousse avoisinante. Au petit jour, les villageois reprennent le chemin du retour. Ils se massent à l'orée de leurs terres, attendant que le clan entier soit rassemblé. C'est alors que la disparition de douze hommes, dix jeunes initiés et deux anciens, est remarquée.

Ebeise, la matrone du clan, qui siège au conseil des sages, suggère que les mères des dix adolescents disparus soient éloignées de la communauté. Elle espère ainsi éviter que leur chagrin ne se répande au sein des familles et fragilise le clan qui doit panser ses plaies, rebâtir ce qui a été détruit. Elle espère également que ces dix femmes sachent se consoler mutuellement, se soutenir. Le roman s'ouvre sur ces femmes recluses dans une habitation distante des autres, abandonnées à leur solitude et à leurs interrogations. Elles font un rêve. Le même.

Seule Eyabe, l'une des dix écartées, saura interpréter le songe et comprendre qu'un drame est arrivé, qu'elle ne reverra pas son fils aîné. Alors que les sages se perdent en atermoiements, la femme décide de prendre la route afin de trouver l'endroit où son garçon a péri, et de lui rendre les derniers hommages.

Quelques personnages

La saison de l'ombre compte une foule de personnages. Il ne sera pas possible de les présenter tous ici. Seuls les plus signifiants seront évoqués.

Ebeise :

C'est la matrone du clan mulongo. Son nom signifie « cuisson », en langue douala du Cameroun. Ses compétences culinaires n'intéressent pas le texte. La symbolique de son nom se rapporte plutôt à l'attention qu'il importe de consacrer à toute tâche comme en cuisine. Ebeise, dans La saison de l'ombre, incarne la nécessité de maintenir l'équilibre de la communauté. C'est ce à quoi elle s'attache, ne se dérobant jamais devant son devoir. Gardienne des usages ancestraux, Ebeise sait transgresser les règles lorsque la situation l'impose.

Eyabe :

Elle fait partie des dix femmes éloignées du groupe. Son nom signifie « naissance », en langue douala du Cameroun. Son esprit libre, son tempérament volontaire et la singularité de sa sensibilité, en font l'héroïne du roman. Chez les Mulongo, les femmes n'ont pas le droit de courir les chemins. Eyabe quittera pourtant le village, afin de trouver « le pays de l'eau », depuis lequel son fils disparu lui a lancé un appel. Au bout de son périple, elle découvrira la réalité de la capture, saura faire face aux mutations, à l'impératif de se réinventer donc de renaître.

Mukano :

C'est le chef du clan mulongo. Le nom de cet homme droit dérive du douala « muka », qui signifie « procès ». Mukano est soucieux du respect des règles. La recherche du consensus est son mode de gouvernement, ce qui lui fera perdre du temps. Les sages ne sont pas favorables à la proposition qu'il leur fait, d'envoyer les guerriers du clan le plus loin possible, afin de ramener les fils disparus de la communauté. Pendant un long moment, il hésite à se mettre lui-même en route pour aller les retrouver.

Mutango :

Cet homme, dont le nom signifie « dispute », a le même père que le chef Mukano. Depuis leurs plus jeunes années, il voue une haine féroce à son frère, à qui le pouvoir revient de droit. Chez les mulongo, la prérogative de régner se transmet en fonction de la lignée maternelle. Or, les deux hommes n'ont pas la même mère, et seule celle de Mukano était de sang royal. Mutango est prêt à tout pour nuire au chef.

Ebusi :

Il s'agit d'une autre des dix écartées. Si Eyabe incarne la volonté de se mettre en marche pour donner du sens à la disparition de douze hommes mulongo, Ebusi est la représentation de l'attente la plus résolue. Elle refusera de croire à la mort de son fils, qu'elle attendra jusqu'à ce que sa raison vacille. Son nom est (dans le roman) une déformation du douala « dibusi », qui se rapporte au revenant. De fait, le fils d'Ebusi est, en quelque sorte, celui qui reviendra de l'autre monde.

Eleke :

C'est la guérisseuse du clan, et la confidente d'Ebeise. La signification de son nom est en rapport avec l'action de montrer, de présenter. Eminemment intuitive, elle est,

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