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Recommandations pour l'équilibre des relations villes-campagnes et l'avenir des zones rurales

Fiche : Recommandations pour l'équilibre des relations villes-campagnes et l'avenir des zones rurales. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Juin 2017  •  Fiche  •  748 Mots (3 Pages)  •  737 Vues

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III – RECOMMANDATIONS POUR L’ÉQUILIBRE DES RELATIONS VILLES ET CAMPAGNES ET L’AVENIR DES ZONES RURALES.

        Si le monde est, dans l’avenir, de plus en plus urbain, une partie importante de la population mondiale continuera cependant d’habiter en zone rurale. Cette situation suscite à cet effet plusieurs interrogations : quelles peuvent être les perspectives économiques et sociales des ruraux de demain, particulièrement dans les pays du Sud ? Les discours politiques sur la population et le 6 militent fréquemment pour un équilibre entre villes et campagnes. De quel équilibre peut-il s’agir ? Peut-on, par exemple, éviter, en milieu rural, le départ de populations dont les activités agricoles ne permettent pas la survie ? L’avantage urbain, c’est-à-dire en particulier la possibilité de bénéficier d’équipements collectifs en ville, peut encourager l’exode rural et favoriser la croissance des villes d’une manière indéfinie. La ville s’agrandit par l’arrivée de migrants désireux d’échapper à la misère rurale, le poids démographique des villes augmente, les décideurs qui y vivent tendent à favoriser les villes, lors de l’attribution des ressources publiques, les villes deviennent encore un peu plus attractives, de nouveaux migrants arrivent en ville, le pouvoir politique des villes est renforcé, etc. Si un équilibre entre ville et campagne est théoriquement imaginable, son maintien se heurte à l’avantage urbain. Des politiques ont essayé, dans certains pays d’Afrique, de retenir les populations en milieu rural, mais sans résultat. Des politiques sont d’autant plus difficiles à mettre en œuvre que, pour des ruraux en situation de grande pauvreté, la misère en ville peut être préférable à la misère rurale et que le migrant décide d’aller en ville au vu d’une amélioration espérée de son sort. Il peut y avoir une grande distance entre ses espoirs et les réalités de la ville. Un développement ne saurait être durable sans prise en compte des dimensions politique, économique, sociale et environnementale de l’urbanisation. Il ne saurait être durable, selon l’acception actuelle de cet adjectif, si les habitants des zones rurales ne voient pas leurs conditions de vie s’améliorer. Pour éviter que les populations rurales ne cherchent à partir sans réelle perspective d’amélioration de leur sort en ville, et pour éviter qu’un sentiment d’être des laissés-pour-compte ne vienne nourrir leurs frustrations, il importe de décliner le développement durable non seulement en milieu urbain, pour une population certes de plus en plus largement majoritaire, mais aussi en milieu rural, en promouvant des " campagnes durables ".

Concernant la  co-construction des projets urbains ruraux, certains freins et obstacles ont été évoqués :

• Sur le degré d’ouverture de la ville centre, qui est souvent autocentrée et qui doit apprendre à regarder au-delà de ses limites ;

• Sur les craintes associées à la représentativité des  territoires ruraux dans les instances de futures intercommunalités ;

• La maturité des  acteurs tant politiques que techniques pour développer des coopérations a également pu, dans certains cas, se révéler être un frein, tout comme la capacité à mobiliser les structures compétentes, les financements ou les outils existants.

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