Rapport Activité BP 2009
Compte Rendu : Rapport Activité BP 2009. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar OussamaAbdelilah • 23 Mai 2014 • 895 Mots (4 Pages) • 684 Vues
un système de reporting interne de gestion, sur le
processus de surveillance des risques, le contrôle
interne et la conduite du projet Bâle II.
Le système de reporting réglementaire est connu et
standardisé pour toute la profession. Concernant
le reporting interne, il porte notamment sur la
communication des éléments suivants :
• des plannings détaillés des différents chantiers de
mise en oeuvre du dispositif bâlois ainsi que les niveaux
d’avancement des processus méthodologiques, des
outils du système d’information des risques et des
plans de convergence des filiales du Groupe;
• des indicateurs de surveillance des risques par
domaine;
• des propositions d’amélioration du système de
surveillance et/ou des activités, métiers, normes et
référentiels;
• un état de surveillance du dispositif de contrôle
interne et des mesures correctives éventuelles;
• des chantiers de concertation et études d’impacts
menés avec le superviseur et/ou avec la profession.
Outils de contrôle et de gestion des risques de marché
L’évaluation des risques de marché à la Banque repose
sur la combinaison de deux groupes de mesure : d’une
part le calcul de la valeur à risque (VAR ), et d’autre part
l’utilisation de diverses mesures de sensibilité (y compris
les scénarios de stress) qui permettent d’encadrer les
risques potentiels.
Rapport Annuel 2012
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La Banque a adopté une structure de gestion et de
suivi des risques de marché qui inclut le recours à la
méthodologie VaR pour l’ensemble de son portefeuille
de négociation.
La VaR peut être définie comme étant la perte théorique
maximale que peut subir un portefeuille en cas de
mouvements défavorables des paramètres de marché
sur un horizon de temps et pour un intervalle de confiance
donnés. La Banque retient un intervalle de confiance de
99 % et un horizon de temps d‘un jour en s’appuyant
sur deux ans d’historique de données. Cela permet le
suivi au jour le jour des risques de marché pris par la
Banque dans ses activités de trading, en quantifiant le
niveau de perte considéré comme maximal dans 99 cas
sur 100, à la suite de la réalisation d’un certain nombre
de facteurs de risques (taux d’intérêt, taux de change,
prix d’actifs, etc.)
La méthode retenue pour le calcul de la VAR est celle
d’un modèle basé sur les rendements historiques des
facteurs de risques inhérents au portefeuille trading. Ce
modèle prend implicitement en compte les corrélations
entre les différents facteurs de risques. Une VaR globale
est calculée pour l’ensemble des activités de négociation
et par nature d’instruments.
Bien qu’elle constitue une mesure utile du risque, la
VaR doit être appréciée au regard de ses limites. A titre
d’illustration:
• l’utilisation des données historiques pour estimer les
évolutions futures peut ne pas capturer l’ensemble
des événements potentiels, en particulier ceux qui
sont extrêmes;
• le choix d’un horizon d’une journée suppose que
toutes les positions puissent être soit liquidées, soit
couvertes en l’espace d’une journée. Il est possible
que cette méthode ne permette pas de prendre
suffisamment en compte le risque de marché en
période de liquidité très réduite;
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