Quelques conseils pour rédiger un rapport de stage pour la première année pour les étudiants ESBS

Quelques conseils pour la rédaction du rapport de stage de première année

à l'intention des étudiants de l'ESBS.

Bruno Kieffer (kieffer@esbs.u-strasbg.fr),

Yves Nominé (yves.nomine@esbs.u-strasbg.fr)

Août 2006

Objectif :

Dans le métier, quelqu’il soit, que vous exercerez dans le futur, une bonne communication est

essentielle. Savoir présenter sous la forme d’une communication orale ou d’un rapport revêt

une importance considérable dans votre carrière. C’est pourquoi la rédaction de rapports

occupe une place à ne pas négliger dans votre formation d’ingénieur. Le rapport scientifique

est un outil pour l'ingénieur ou le chercheur, au même titre que toutes les autres techniques

utilisées dans un laboratoire. Cet outil permet :

• d'enregistrer les résultats obtenus,

• de prendre du recul et d’analyser ces résultats par rapport aux hypothèses qui ont été

posées au départ,

• de diffuser et communiquer les résultats auprès des collègues, de la communauté

scientifique ou éventuellement auprès d'un public plus large.

Un bon rapport doit remplir les trois objectifs ci-dessus. Le but d’un rapport est d’être lu. Afin

que la personne se donne la peine de le lire, il doit respecter quelques objectifs :

• un rapport doit être bref, et contenir toute l’information nécessaire, sans plus. C’est

souvent difficile mais une phrase peut résumer un travail de plusieurs semaines.

• La lecture d’un rapport doit être aisée, sa forme doit faciliter la lecture par l’utilisation

de phrases courtes et simples. Les raisonnements qui conduisent aux prises de

décisions doivent être clairement mis en évidence. Pour un rapport scientifique, le

discours indirect doit être utilisé ainsi que des formulations précises et exacte (non pas

« j’ai fait des essais … », mais « des essais ont été effectués … ». N’oubliez pas

d’utiliser un vérificateur d’orthographe et de faire relire votre rapport par quelqu’un

d’autre. Un rapport, même de qualité, risque d’être mal jugé s’il contient des fautes de

grammaires ou d’orthographe.

Bien qu’un rapport scientifique restera toujours personnel, il doit respecter certaines règles,

aidant en particulier à la précision du compte-rendu et à sa clarté. Ce présent document

présente quelques unes de ces règles générales pour rédiger un rapport scientifique.

Paragraphes clefs :

Un travail est souvent jugé d’après quelques chapitres clefs. Ces chapitres sont :

• le résumé,

• l’introduction,

• les matériels et méthodes,

• les résultats,

• la discussion,

• la conclusion.

Il est donc nécessaire d’investir beaucoup de soins et d’attention à la rédaction de ces

chapitres, en particulier à l’introduction et la conclusion.

Le résumé :

Le résumé est un condensât d’environ 150 à 200 mots du travail réalisé et décrit en détail dans

la suite du rapport. Lorsqu’il est bien préparé, le résumé permet au lecteur de prendre

connaissance du contenu essentiel du document avec rapidité et précision, et l’incitera à

poursuivre la lecture du rapport. Ce paragraphe définit brièvement le sujet du rapport et sa

problématique (Introduction), décrit les moyens employés (Méthodes), liste les résultats

majeurs (partie Résultats), et donne une conclusion brève (Conclusion).

L’introduction :

L’introduction permet d'énoncer les hypothèses qui ont été posées initialement et qui justifient

le travail expérimental. Cette partie du rapport permet également de replacer ces hypothèses

dans un contexte général, de façon à ce que le lecteur non-spécialiste puisse bien comprendre

l'importance et la pertinence des travaux effectués. Souvenez-vous que le but de l’introduction

est de présenter au lecteur le cadre général de vos recherches, et non pas de résumer toute la

littérature du sujet (qui ferait l’objet d’un article de revue).

La structure de l'introduction est pyramidale et amène le lecteur des considérations les plus

générales vers les points particuliers qui font l'objet de vos travaux. L'introduction s'appuie

généralement sur une bibliographie étoffée en faisant état des connaissances dans le domaine.

Il est utile de citer au moins un article de revue assez général et récent sur le sujet. Cette partie

évalue les points faibles des connaissances et apporte une critique objective des travaux déjà

réalisés. Le dernier paragraphe de l'introduction aboutit à la définition de l’objectif du travail

dont le rapport fait l’objet : buts envisagés

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