Qu'est ce que la beauté ?

Qu'est ce que la beauté pour vous ?

Apprend-on à décider de ce qui est beau ou le sait-on naturellement ?

Réfléchir à ces questions en proposant un devoir structuré qui prendra appui sur mon expérience et mes lectures.

        Dans ce devoir nous allons parler du sens de la beauté. Est-elle dans nos gènes ? Ou provient-elle de notre éducation ? Nous allons essayer d'y répondre en deux parties.

        Pour moi, l'amour joue un rôle essentiel dans le jugement de la beauté. Aime-t-on ce qui est beau ? Ou trouve-t-on beau ce que nous aimons ?

Peu importe la réponse, les deux éléments vont de pair. La beauté fonctionne comme un miroir. « Nous aimons ce qui nous ressemble » dirait Voltaire à en jugé par son texte dans le Dictionnaire des Philosophe (Voltaire était un philosophe des lumières qui vécu entre 1694 et 1778).

En effet, dans son texte, il met en évidence la ressemblance entre la chose aimée et la personne aimante : « Demandez à un crapaud ce que c'est que la beauté […], il vous répondra que c'est sa crapaude », « Interrogez un nègre de Guinée, le beau est pour lui, une peau noire, huileuse, des yeux enfoncés, un nez épaté ». Ce qui signifie aussi que la beauté est naturelle. Pourtant, Charles Baudelaire n'a pas tout à fait tort quand il dit que quelque chose est beau quand il est parfaitement calculé, car dans son texte « Éloge du maquillage », Baudelaire élève le maquillage au rang d'Art, et il fait porter l'accent sur embellissement de la femme de façon étudié. Il montre que la femme s'élève au statut d’œuvre d'art que tout le monde contemple et aime.

        Le sens de la beauté est-il inné ou notre regard est il éduqué ?

A mon sens nous naissons tous avec le même sens de la beauté. Seulement, il n'est entraîné qu'à reconnaître notre figure maternelle, la main nourricière. Elle seule est belle et mérite notre attention puisqu'elle nous maintient en vie.

Puis au fur et à mesure, notre regard est transformé. Nos parents nous offrent des jouets colorés, nous font regarder des dessins animés plein de clichés : Le personnage principal dit «gentil» a le plus souvent un air angélique, des yeux bleus et une personnalité quasi-parfaite, tandis que la figure représentant le Mal est souvent maigre, décharnée, la peau blafarde, sans une once de joie dans ses traits. Puis quand nous commençons à être un minimum autonome, nous apprenons que le beau ne

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