LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Poèmes " O Muciences ", Alain Granbua

Analyse sectorielle : Poèmes " O Muciences ", Alain Granbua. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Avril 2014  •  Analyse sectorielle  •  483 Mots (2 Pages)  •  696 Vues

Page 1 sur 2

Dans les Dans le même ordre d’idées, dans le poème Ô tourments, Alain Grandbois accepte la mort qui attend tous les êtres humains. Il représente la mort comme quelque chose d’inévitable : «Et nous serons comme des tombes […]» (V.35). L’auteur fait une comparaison entre le «nous» qui représente l’être humain et les tombes qui représentent la mort. Cette comparaison est d’autant plus frappante grâce à l’utilisation du verbe «être» au futur simple qui signifie que l’auteur est certain que cet événement arrivera un jour ou l’autre. Bref, les deux auteurs sont conscients du destin qui les attend, soit la mort. deux poèmes étudiés, les sujets poétiques sont destinés à connaître une fin fatale (mort) qui s’avérera semblable (similaire) dans les deux cas. En effet, les auteurs projettent les sujets poétiques dans un futur sombre, qui est sans sortie de secours. D’abord, dans «Cage d’oiseau» (C), l’auteur n’a plus d’espoir, il accepte son destin, soit la mort. Tout au long du texte, l’âme de l’auteur est représenté par l’oiseau et son corps par la cage de l’oiseau comme nous l’indique la métaphore : «L’oiseau dans ma cage d’os» (C, v.4). Ainsi, Saint-Denys de Garneau exprime la mort comme étant la seule issue : «Il ne pourra s’en aller / Qu’après avoir tout mangé / Mon cœur / La source du sang / Avec la vie dedans » (V.21 à V.23). Le corps doit mourir afin que l’âme puisse enfin être libre. L’auteur s’attend à mourir. Le champ lexical inhérent à la mobilité, dans la deuxième strophe, s’oppose, en effet, à l’immobilité du tercet précédent : « traverser » (C, v. 4), « par bonds » (C, v. 5), « quitter » (C, v. 5). Les deux verbes d’action utilisés ici traduisent un mouvement qui implique un point de départ et mène à un point d’arrivée. Bien que ces déplacements soient susceptibles de provoquer des changements profonds et puissants, suggérés par « le torrent » (C, v. 4) par-dessus lequel le sujet poétique saute, il reste que l’imprécision de la démarche du sujet, illustrée notamment par l’emploi d’un déterminant et d’un pronom démonstratif, « cette chose pour celle-là » (C, v. 6), contribue à créer une incertitude quant à son but réel. Dans la deuxième strophe, le mouvement permet au poète de tendre vers un mieux-être, qui emprunte ici les traits de « l’équilibre » et du repos (« que je me repose »). Sur un autre plan, si l’on considère l’immobilisme dans la première strophe comme un manque de créativité, le retour à une création soutenue chez le poète découlerait donc de l’évasion voulue. À l’instar du poème précédent, « Accompagnement » (A) met en scène le désir du sujet poétique de rejoindre l’autre endroit occupé par son double ou sa projection intérieure afin de goûter, enfin, à la joie. Les deux premières strophes montrent sans ambiguïté que la joie est incarnée, voire

...

Télécharger au format  txt (2.9 Kb)   pdf (56 Kb)   docx (8.8 Kb)  
Voir 1 page de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com