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Pourquoi Refuse-t-on La Conscience à L'animal ?

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Par   •  11 Janvier 2015  •  2 486 Mots (10 Pages)  •  1 960 Vues

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Pourquoi refuse-t-on la conscience à l’animal ?

Dans la pièce de théâtre Zoo ou l’assassin philanthrope de Vercors sont soulevés d’importantes questions comme la définition de l’Homme et surtout la différence entre l’homme est l’animal, en effet dans cette pièce un groupe de scientifiques découvrent une nouvelle race de singes en Australie qui s’avère en réalité être une nouvelle race d’être humain. Afin de décider du statut de ces « nouveaux » êtres, à lieu un procès ou se confronteront différentes définitions de l’Homme et de l’animal tel que le plus basique : les animaux n’ont pas conscience. Pourquoi refuse-t-on la conscience à l’animal ? Voilà une question qui en amène tant d’autres ! Cette même notion d’animal tellement flou finalement nous ramène toujours en premier lieu à nous demander si l’Homme lui-même n’est-il pas un animal ? Quel est la place de l’homme dans l’univers ? L’animal pense t’il ? Toutes ces questions nous menant alors à remettre en cause nos conceptions de ces deux êtres vivant. Les raisons de ce refus semblent être soutenues par des arguments bien précis comme le premier: les animaux ne donnent aucun signe qu'ils ont conscience d'eux-mêmes. Par exemple, ils sont incapables aussi bien de parler comme les humains le font, que de créer ou imaginer des objets utiles et techniques. Cependant, comment se fait-il qu'une question si anodine que celle-ci puisse susciter l'indignation de certains? N’est ce pas une réaction suspecte ? Un sujet presque « Tabou » qui suscite une polémique trop importante pour être intouchable? Pourquoi nous intéressons-nous autant aux animaux et à nos différence? Dans ce débat nos intérêts en tant qu’être humain sont en jeux mais il est également question de nous-mêmes et de notre conception de l'Homme.

Tout d’abord on peut caractériser l’animalité par l’instinct (comportement inné : ce qui appartient à la nature d’un être, commun à une espèce). Par opposition, l’Homme se définirait alors par l’intelligence (animal doué de raison) qui se définit comme étant l’ensemble des aptitudes qui permet à l’individu de s’adapter activement aux situations complexes dans lequel la place son environnement. Henri Bergson dans l’Evolution créatrice met plutôt en avant les moyens de cette adaptation : « L’intelligence achevée est la faculté de fabriquer et d’employer des instruments inorganisé ». Il semblerait qu’aucune définition de l’intelligence n’a obtenu à ce jour l’assentiment de tous ceux dont elle constitue l’objet d’étude et beaucoup de questions restent encore sans réponses d’après beaucoup d’articles comme par exemple : quels sont exactement les liens entre l’intelligence et son principale support biologique le cerveau ? L’animal réagissant seulement à cause/grâce à ses instincts il est difficile de parler d’intelligence animale. Cette intelligence humaine se retrouve dans la nécessité de communiquer et donc par l’usage du langage, de la parole chez l’homme. On pourrait ce demander mais alors les muets et les perroquets ? Pour le perroquet le langage n’est pas concret, il ne comprend pas se qu’il dit, il ne fait que répéter, il n’y a pas d’invention du langage il n’y a que imitation et répétitions. Les muets eux crée, invente un langage gestuel bien particulier et précis pour répondre à ce désir de communiquer de manière intelligente et compréhensible, les gestes sont réfléchis. Les cris des animaux ne sont que l’expression de besoins immédiat (douleur, …) du à des

pulsions, il n’y a pas de retour sur les bruits qu’ils ont fait, il ne pense pas leur langage, ils l’appliquent en fonctions de besoins naturels. D’après Descartes l’animal n’est pas doté de langage, or l’homme parle parce qu’il pense. Même si les différences biologiques entre l’homme et certains animaux sont très petites voir infimes il n’empêche que notre langage est articulé grâce à une forme de notre larynx très particulière. Le langage est donc une sorte de conséquence de l’intelligence car elle permet aussi l’apparition de la langue (produit sociale de la faculté de langage) ; la langue est donc l’ensemble de conventions nécessaires adoptées par la société pour permettre l’exercice de la faculté de langage chez les individus. La sociabilité de l’Homme le définis également en opposition à l’animale, Aristote définit l’Homme comme « animal politique » indiquant par là une sociabilité innée de l’Homme. La société, le rassemblement des hommes dans le cadre d’une communauté politique réglée par des lois, s’inscrirait dans une logique naturelle : on trouve d’abord, dans la cellule familiale, la réunion des sexes en vue de la conservation de l’espèce, puis le village, et la cité. Le terme de société désigne alors l’ensemble dans lequel est intégrer la vie de tout homme, avec ses occupations, ses désirs, ses actes. Les sociétés humaines, contrairement aux sociétés animales, sont dotées d’un grand dynamisme, d’une forte capacité de révolution et de changements et son régis par des institutions, Comme le disait Karl Marx : "Ce n'est pas la conscience des hommes qui détermine leur existence, c'est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience." Les sociétés animales sont tout de même organisés comme par exemple la ruche des abeilles, la différence est que cette organisation n’évolue pas elle est la même dans toute les ruches depuis toujours ; on peut reconnaitre un certain degré de conscience aux animaux part leur organisation (fourmilière, ruche…) témoignant d’une compréhension du « vivre ensemble ou mourir seul ». L’Homme est aussi opposé à l’animal par la liberté et le travail, qui pour Marx résulte d’un projet conscient et volontaire alors que l’activité animale est instinctive (n’oublions pas que la philosophie reconnait quand même à l’Homme une part d’animalité); et, avec Hegel, qu’il arrache l’homme à son existence immédiate, à ses sentiments primitifs, en lui imposant la médiation du temps (il faut différer la satisfaction des besoins, attendre que la récolte pousse…), et aussi celle de l’outil. L’usage de l’outil nécessitant encore l’intelligence pour imaginer, réaliser, conserver cet outil en vu d’une utilisation futur. Le travail est alors non seulement le moyen d’une maitrise de la nature, qu’il adapte aux besoins humains, mais il est aussi, comme le dit Hegel, celui d’une extériorisation, ou d’une objectivation de si : dans la nature maitrisée par le travail, l’homme se reconnait et s’affirme. L’Homme et l’animal sont déférents sur ce point

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