LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Pourquoi 1500 m ?

Analyse sectorielle : Pourquoi 1500 m ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Novembre 2014  •  Analyse sectorielle  •  1 942 Mots (8 Pages)  •  795 Vues

Page 1 sur 8

Introduction:

Le 1500m est une épreuve qui appartient au domaine de l’athlétisme.

L’athlétisme est divisé en trois grands types d’action :

Courir : se déplacer avec un souci de vitesse et d’économie

Sauter : se projeter en vue de franchir un obstacle déterminant une longueur et/ou une hauteur.

Lancer : projeter un engin le plus loin possible à l’aide de son propre corps.

Le 1500 m est une course à pied de demi-fond ; c’est une course physique et tactique.

C’est une activité de performance motrice à dominante énergétique : gérer ses ressources est important.

Je vais traiter mon exposé en deux parties, tout d’abord en parlant de mon expérience du 1500m puis à partir de ma pratique, en expliquant l’athlétisme à l’école, en développant sur la course longue.

Mon 1500m :

Pourquoi le 1500m ?

Il est vrai que je n’avais pas d’activité physique depuis environ un an, j’ai donc eu l’occasion avec cette épreuve de reprendre une activité régulière. Ayant pratiqué plusieurs années le hand-ball, l’épreuve du 1500m me paraissait intéressante : en effet, la gestion des ressources énergétiques a un rôle important dans ces deux activités.

L’entraînement :

J’ai commencé mon entraînement au mois de Septembre, mais le manque de motivation a fait que mon entraînement était haché et pas assez régulier pour atteindre une amélioration de ma course. J’avais des difficultés physiques pour courir (souffle, points de côté) et psychologiquement le concours, l’échéance donc, paraissait bien loin, courir seule n’était pas motivant, le mauvais temps jouait.

En Mars j’ai eu l’occasion de faire un essai de 1500m sur piste, une évaluation initiale, bien que tardive. Je l’ai réalisé en 9min36. Mon entraînement n’était vraiment pas efficace car trop irrégulier. La déception face a cette performance a agit comme un déclic.

Pour m’y mettre sérieusement je me suis inscrite à une salle de sport. J’avais besoin d’être encadrée, motivée et conseillée. Là je pouvais courir quand il pleuvait. Au niveau des performance ce qui est intéressant, c’est que sur un tapis de courses toutes les données sont visibles : pulsations cardiaques, vitesse, temps, distance parcourue (bien qu’il ne faille pas se limiter à ce type d’entraînement.

J’ai commencé à travailler sur le fond. Au début courir 20 minutes m’était pénible. Je ressentais plus de souffrance qu’autre chose. Puis petit à petit la souffrance s’est atténuée, je me sentais plus à l’aise. De 20min, petit à petit je suis passée à 1h. J’ai retrouvé le plaisir de courir. Je pratiquais de façon régulière de 3 à 4 fois par semaine.

L’entraînement a été payant : en avril j’ai retenté un 1500m sur piste et je l’ai réalisé en 8minutes40. A partir de là la motivation est revenue et j’ai alterné le travail en salle et à l’extérieur, malgré le temps certaines fois.

J’ai aussi commencé un travail spécifique en travaillant par intervalles afin de gagner de la vitesse, en alternant des moments de course rapide et des temps de récupération active en augmentant de plus en plus le temps de course rapide. En mai j’ai réalisé mon 1500m sur piste en 8min10 et en juin en 7min50 autant dire qu’il y a eu une grosse progression en quelques mois.

Ce que je retire de ma pratique

C’est tout d’abord le goût de l’effort physique retrouvé, je me sentais mieux dans mon corps et dans ma tête (meilleur sommeil). Ensuite il y a une grande part que joue la motivation et la volonté pour se dépasser, tout en respectant ses limites afin d’améliorer la performance. Et enfin ce que je retiens également, et qui est en lien avec la motivation c’est l importance d’être encadré et de pouvoir mesurer ses progrès.

Retranscription avec mes élèves

Retranscription de ma pratique :

On ne peut à aucun cycle de l’école primaire proposer un 1500m chronométré car ce type d’effort n’est pas adapté à la maturité de l’enfant

Ce que je peux retranscrire de ma pratique, ce sont plus des attitudes comme la volonté et le goût de l’effort des connaissances sur les bienfaits de la course à pied dans le maintient de la santé et des capacités tel que mesurer et apprécier les effets de l’activité, s’engager lucidement dans l’action, construire un projet d’action et appliquer et construire des principes de vie collective (ex : encourager les autres)

Les activités athlétiques à l’école :

Les I.O précisent qu’il faut 3 heures d’EPS hebdomadaires réparties sur 2 jours distincts.

Les activités athlétiques permettent de développer la compétence spécifique « réaliser une performance mesurée »

Les activités athlétiques s’inscrivent dans les finalités de l’eps à l’école :

- Au cycle 1, les activités athlétiques contribuent à développer chez l’enfant son répertoire moteur de base composée d’actions fondamentales comme les déplacements: courir, sauter, marcher ; les lancers. Pour les cycles 2 et 3, elles contribuent au développement des capacités et des ressources nécessaires aux conduites motrices.

- Elles permettent aussi une première prise de contact avec une pratique sociale de référence, comme l’athlétisme.

- Enfin, elles aident l’enfant à mieux connaître son corps, ses capacités physiques, sa réaction à l’effort, elles contribuent à une éducation à la santé.

Il faut qu’à l’école que les activités relèvent de processus d’aérobie ce qui est traduit par des efforts longs d’intensité relativement faible comme la course longue ou d’anaérobie alactique qui correspond à un effort court de moins de 7secondes comme la course de vitesse, les sauts et les lancers.

Les activités athlétiques et l’enfant :

De nombreuses ressources sont mobilisées par les activités athlétiques :

-

...

Télécharger au format  txt (12.8 Kb)   pdf (135 Kb)   docx (14 Kb)  
Voir 7 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com