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Pour qui sonne le glas d'Hemingway

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Par   •  23 Mai 2022  •  Commentaire de texte  •  1 145 Mots (5 Pages)  •  335 Vues

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EXPLICATION DE TEXTE :

Pour qui sonne le glas, Ernest Hemingway 1940

« Avoir pitié de son ennemi, c’est d’être sans pitié pour soi-même», Disait Francis Bacon. La guerre qui expose à ses soldats les pires atrocités, fait naître en eux un tas de sentiments contradictoires qu’il est difficile de surmonter. Le soldat qui doit faire son devoir est tiraillé entre ce qui est juste pour sa patrie et ce qui l’est pour lui-même. C’est une perpétuelle remise en question et le traumatisme de la guerre ne les aide pas avoir un esprit clair et à se ressaisir. Le dilemme est tel, qu’il semble diviser l’esprit lui-même. Nous pouvons donc nous demander en quoi cet extrait de « pour qui sonne le glas » D’Ernest Hemingway rend-il compte du dilemme auquel tout soldat est confronté ? Nous verrons dans un premier temps que le soldat se interroge sur le fait de tuer et de savoir si c’est un droit ou un devoir nous verrons ensuite qu’il est partagé entre un sentiment patriotique est la culpabilité. Enfin nous verrons que le dilemme est renforcé par la double personnalité qu’il a créé chez le soldat lui-même et qui semble révéler le fond de sa pensée.

Le soldat Robert Jordan vient d’abattre un homme, un ennemi et il s’interroge. Pour lui personne ne devrait avoir tué qui que ce soit. La question rhétorique « tu trouves que tu as le droit de tuer ? » insiste sur la notion du droit en effet il a lui-même conscience que tu es un crime, il répond d’ailleurs « non » à la question, cependant il avoue que le refus n’est pas une solution. Puisque cette tact et guider par le devoir. La réponse « mais il le faut bien » insiste sur l’obligation qu’il a d’accomplir la tâche. Durant tout le texte Robert Jordan se force à se dire à lui-même que tuer n’est pas un droit et qu’il ne doit pas y prendre goût. La citation « j’ai été obligé de les abattre » montre qu’ici, le choix, le libre arbitre ne doit pas interférer dans le devoir qu’il doit accomplir. Si le soldat commence à douter du système alors un conflit interne est entre ses actions et sa morale. L’assimilation de tuer par devoir semble alors banaliser l’acte. En effet après avoir tué deux hommes sous la contrainte il se demanda lui-même « et ça ne t’a rien fait ? » il répond encore une fois négativement à la question. Cependant Robert Jordan a conscience de la gravité de ses actes, ce qui le plonge dans un conflit interne puissant entre patriotisme et culpabilité.

Pour tenter de justifier ses actes il met en avant le sentiment patriotique qui l’habite « J’ai foi dans le peuple et je crois qu’il a le droit de se gouverner à son gré ». Le fait qu’il est le sentiment de se battre pour une cause juste lui permet de ne pas renoncer au combat et de lutter contre la culpabilité d’avoir tué tant de gens. La réponse «  Je ne tient pas à m’en souvenir. » lorsqu’il repense au nombre de personne qu’il a tué souligne le sentiment de regret car il rejette complètement ses actes. Malheureusement la réponse précise qui suit « Plus de vingt. » montre que chaque personne tué est un traumatisme pour le soldat. La citation « J’ai évité de tuer ceux qui étaient désarmés. » montre que même en temps de guerre la force

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