Oral sur oeuvres d'art

ORAL HDA

Lorsque l’on évoque une œuvre en rapport avec la seconde guerre mondiale, on peut penser aux horreurs qui ont été commises lors de celle ci .On peut penser aux bombardements, aux déportations vers les camps de concentration, à tous les soldats et civils tombés au combat…. Mais comment cela se fait-il ? En quoi l’art peut-il évoquer les horreurs de la guerre ?

C’est la question à laquelle nous allons répondre aujourd’hui. En premier lieu je vais vous parler du célèbre musée juif de Berlin, puis de l’œuvre Thrène qui est une œuvre musicale, et enfin, et ce sera ma fiche libre , de l’œuvre « nous ne sommes pas les derniers » de Zoran music.

Between the lines (le musée juif de berlin)

Le musée juif de Berlin, aussi connu sous le nom de between the lines , est un bâtiment dont la construction a été achevée en 1999, imaginé par Daniel Libeskind . Pour commencer cette œuvre, voyons en le contexte : nous sommes en 1989, le mur de Berlin a été détruit, c’est un signe de la réconciliation des Allemands . Ils décident donc d’assumer  leurs actes passés et de créer un musée commémorant l’histoire juive de l’Allemagne, c’est ainsi que le projet débute. Les plans du bâtiment seront conçus par Daniel Libeskind, architecte polonais né en 1946 ( donc un an après la fin de la guerre) dont les parents sont des rescapés de l’holocauste. Le musée juif de Berlin sera un de ses projets les plus célèbres. Nous allons ici nous intéresser uniquement à l’architecture du batiment et non pas aux œuvres qui y sont exposées.

 Le bâtiment appartient au mouvement artistique du déconstructivisme : il est conçu sous la forme d’une ligne brisée ressemblant à un éclair, sans doute pour rappeler la blitzkrieg ( guerre éclair) , stratégie militaire nazie de la seconde guerre mondiale. La ligne brisée représente aussi les cassures de l’histoire juive d’Allemagne . La forme du bâtiment n’est pas très compréhensible, il faudra donner du sien pour comprendre cette histoire. Le bâtiment est organisé en axes ( en couloirs) nommés respectivement l’axe de la mort qui conduit à la tour de l’holocauste , l’axe de l’exil qui conduit au labyrinthe du jardin de l’exil et enfin l’axe de la continuité qui conduit jusqu’aux salles du musée, il représente la continuité de la présence des juifs en Allemagne.

Chaque axe symbolise quelque chose : le jardin de l’exil symbolise le déracinement, la tour de l’holocauste les camps et les fours crématoires et enfin l’axe de la continuité qui symbolise l’espoir.

Le bâtiment est fait de matériaux relativement abordables comme le zinc monoxydé qui avec le temps s’abîme. Il ne laisse entrer la lumière que par de fines lignes qui représentent les cicatrices du bâtiment. Le but de l’utilisation de tels matériaux et de montrer la dureté et la froideur de cette histoire, le bâtiment la représentant.

Libeskind a pour but de construire là où tout a été détruit. Le batiment est une exprérience visant à nous mettre mal à l’aise, à nous agresser, à nous bouleverser pour comprendre la douleur juive. Elle nous force à nous projeter à leur place et nous détruit. Cette œuvre reflète bien l’horreur de la guerre.

Thrène

Pour continuer, nous allons voir l’oeuvre thrène, qui a été composée par Penderecki en 1960. Cette œuvre est un hommage à la mémoire des victimes d’hiroshima.

Penderecki est arménien-polonais né en 1933, il a commencé à écrire de la musique à cause de la guerre. Il a composé cette œuvre en 1960 et c’est fou car il vient d’un peuple qui a été détruit par les Nazis et les Japonais et il fait preuve de pardon en dénonçant à travers son œuvre les dégats qui ont été commis au Japon.

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