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Méthode de la dissertation philosophique

Guide pratique : Méthode de la dissertation philosophique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Janvier 2013  •  Guide pratique  •  345 Mots (2 Pages)  •  1 016 Vues

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qui peut paraître difficile mais qui après une première réflexion et une bonne méthode est accessible à tous. Il est évident que des connaissances solides permettent de mieux appréhender le sujet, surtout sur des notions abstraites que sont la vérité et le bonheur, mais dans un même temps on peut par sa propre réflexion essayer de voir dans quel sens l’un ou l’autre sont préférables. Surtout il faut dans ce cas précis aller plus loin que la seule question de préférence en s’intéressant au lien qui peut exister entre les deux.

Intéressons-nous donc aux notions en jeu :

- Le bonheur (lat. ougurium, chance, augure, présage)

Le bonheur, si l’on en croit l’étymologie (bon heur), ne peut être que l’effet de la chance, le produit de circonstances favorables. Pourtant, l’eudémonisme ancien prétend faire du bonheur le souverain bien, la fin dernière de notre activité qu’il dépendrait de nous de pouvoir atteindre. Or, cet état de satisfaction complète qui distingue le bonheur du plaisir des sens parce qu’il est toujours accompagné de la certitude de durer semble si difficile à définir qu’on peut le considérer avec Kant comme un idéal de l’imagination plutôt que comme une fin susceptible d’être rationnellement recherchée.

- La vérité

Cohérence. Validité logique d’un raisonnement considéré abstraction faite de la vérité matérielle des propositions qui le composent. Ainsi, un raisonnement peut être cohérent dans la forme (vrai formellement) malgré la fausseté matérielle d’une ou plusieurs de ses propositions. Par ex., le syllogisme suivant : « Tous les Chinois sont français, or je suis chinois, donc je suis français. » La logique formelle contemporaine exprime en langage d’implication ce que nous voulons dire lorsque nous affirmons que la validité d’une inférence est indépendante de son contenu : si tout f est g et si tout x est f, alors tout x est g. La vérité formelle est donc l’absence de contradiction, l’accord de la pensée avec elle-même.

Attention : à distinguer de la vérité qui consiste dans l’accord de la pensée avec l’expérience . A distinguer de vérité formelle ; ainsi, le syllogisme : « Tous les Français sont

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