Morosité

Morosité

Ce que je vois dans ce poème est d’abord et avant tout de la tristesse. Quelque chose de perdu, de mort. Ça sent la mélancolie. Devant l’impuissance, comme un deuil è faire, on dirait l’histoire de deux arbres au-dessus d’une île avec des falaises escarpées qui n’ont comme seule visions des arbres morts dans l’eau jusqu’au milieu du tronc. Si le lac s’en va la définition d’île ne tient plus, elles ne sont que collines. << tous les deux >> ce sont les deux arbres restant sur l’île, eux bien vivant contrairement à leurs voisins noyés. Si majestueux devaient-ils être, le lac les a étouffés seuls de leur ligné, parce que tous ont été décimés. Quel est ce raisonnement ? Parce que nous savons que les arbres ne parlent pas. Par contre savons-nous s’ils pensent ? Les veines font références aux racines entremêlé sous le roc, ils ont perdu leurs semblables, mais un arbre peut devenir crayon ou encore papier dans un livre. Un livre ne meurt jamais. Si les arbres meurent eux, le livre sera la prolongation de leurs âmes. Au-delà des mots, de ce que l’on pense et de ce que l’on voit, ceci est beaucoup plus puissant que ce que l’on comprend vraiment. S’il faut mourir, vaut mieux mourir utile, que mort dans l’eau. Tel un héros, un espoir est né reste à trouver pourquoi un jour de la graine est sorti cet être si fabuleux qu’est l’arbre. Celui-ci en plantant ses racines devra retourner les pierres qui lui chatouilles les orteils pour comprendre le sens de sa vie.

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