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Mont-Oriol, Maupassant

Fiche de lecture : Mont-Oriol, Maupassant. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Janvier 2021  •  Fiche de lecture  •  541 Mots (3 Pages)  •  674 Vues

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Mont-Oriol, Maupassant

Dans ce discours, “le moi“ est très présent. Il contient beaucoup de pronoms à la première personne «  oui, mon cher » (l.2), « Moi, je vois les pièces » (l.4), « je me bats »(l.5) suivi, parfois, de verbes d’action signifiant que le personnage d’Andermatt est de bonne volonté pour entreprendre.

Parfois, le “nous“ : « …mais les grandes affaires, les nôtres » (l.2), « Nous sommes les puissants d’aujourd’hui » (l.6) est utilisé car il veut montrer qu’il n’est pas seul dans la classe des riches. Andermatt fait une énumération de tout ce qu’il veut faire et comment il s’y prendrait : « il faut toujours chercher, trouver, inventer, tout comprendre, tout prévoir, tout combiner, tout oser » (l.3). D’après Andermatt, ce ne sont que les hommes riches qui réalisent des affaires : « .. c’est avec l’argent qu’on le livre. » (l.3). On remarque que ces verbes se suivent dans un ordre croissant dans la réalisation d’un projet. On remarque les temps employés : le passé : « je l’ai vu tout d’un coup… » (l.10), le présent : « Et je me bats » (l.5), le futur : » Et je réussirai » (l. 9/10). Il se dit clairvoyant, puis il rentre en action pour réussir son projet « j’en ferai une ville » (l. 7). On a l’impression que c’est un discours politique.

Dans ce texte, les grandes affaires sont comparées à un combat. Pour décrire la manière de faire de grandes affaires, Andermatt utilise des verbes militaires (se battre, vaincre, réussir, ruiner). Il compare les pièces de monnaie avec les différents métiers militaires : (l. de 4 à 5) « … des pièces de cent sous comme de petits troupiers…», « les pièces de vingt francs comme des lieutenants… », « les billets de cent francs comme des capitaines et ceux de mille comme des généraux ». On remarque que plus la fonction est haute, plus l’argent augmente. Il y a une notion d’ascension pour accéder au pouvoir et à une vie confortable : « Et c’est vivre, cela, c’est vivre largement… » (l. 6). Pour Andermatt, les ennemis sont les autres stations thermales : « … de me battre avec Royat, qui est à droite, avec Châtel-Guyon… » (l.de 8 à 9). Il se compare avec orgueil à « un grand général » (l.10), le plus haut rang militaire. Conquérir les terrains où il y a des sources et les hommes. Pour illustrer sa pensée, il utilise des verbes de dominance sur les autres : « Il faut savoir aussi conduire les hommes, dans notre métier, et les entraîner comme les dompter » (l.11). On remarque qu’Andermatt est à l’aise dans les affaires car il parle plusieurs fois de plaisir : « comme c’est amusant, les affaires » (l.1), « Cristi, c’est amusant de vivre quand on peut faire ces choses-là ! » (l.11), « J’en ai maintenant pour trois ans de plaisir avec ma ville » (l. de 11 à 12).

Conclusion :

Ce discours d’Andermatt confirme sa volonté de créer une ville d’eau et explique comment il va s’y prendre avec exaltation. L’auteur nous dévoile le caractère du personnage dans le monde des grandes affaires : calculateur, spéculateur, orgueilleux, opportuniste. Ce texte montre bien le pouvoir de l’argent et la façon de considérer les autres qui appartiennent à une classe

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