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Monsieur Prud'homme

Mémoire : Monsieur Prud'homme. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Mai 2014  •  731 Mots (3 Pages)  •  1 036 Vues

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Durant le XXème, la société connaît une très grande inégalité sociale, et de nombreux écrivain tentent de peigner cette injustice par le biais de l’écriture. Jacques Prévert , un poète populaire du siècle grâce à ses jeux de mots et son langage familier, s’engage à dénoncer la misère, notamment dans « La Grasse matinée » issu de son recueil Paroles en 1949. Il nous fait état d’un homme face à une faim tenace. Et il sera donc intéressant d’étudier le portrait de ce vagabond ainsi que l’art du poète pour peigner cette misère.

L’auteur montre la pauvreté du vagabond par les mots, il montre notamment qu’il ressent la faim depuis trois jours il dit : « ça dure, trois jours, trois nuits ».

Il parle ensuite de la société qui « protège » la nourriture, quand il dit « Que de barricades pour six malheureuses sardines.. », « Boîtes protégées par les vitres, vitres protégées par les flics, flics protégés par la crainte », il utilise une gradation pour montrer l’absurdité de l’être humain à vouloir protéger quelques sardines.

Dans tout le poème, il n’y a aucuns intervenants, juste le vagabond. Il emploie le pronom personnel « il ». Le poète veut le présenter comme un exclu.

L’auteur veut présenter un homme qui est à bout et en vient à tué pour survivre. Il emploie : « le vagabond lui a volé deux francs », « A été égorgé en plein jour » .Prévert tient à montrer l’acte vital du vagabond car il tue un homme pour lui voler deux francs. Et c’est la somme d’argent (Deux francs)qui met en évidence l’acte vital du vagabond.

Le poète présente un vagabond qui a faim, il utilise pour cela des figures de styles, du vers 1 à 5 « Il est terrible/Le petit bruit de l’œuf dur cassé sur un comptoir d’étain/Il est terrible ce bruit/Quand il remue dans la mémoire de l’homme qui a faim/Elle est terrible aussi la tête de l’homme », il y a une répétition du mot « terrible ». Il emploi une anaphore pour accentuer la gravité du sujet. Prévert veut présenter un univers pathétique. Au vers 1 et 2, « Il est terrible/Le petit bruit de l’œuf dur cassé sur un comptoir d’étain », l’assemblement des mots « terrible » et « petit » confirme l’antithèse de ces deux vers. Le poète utilise aussi le champs lexical de la nourriture afin de peigner ce manque de nourriture.

Du vers 16 au vers 18, « Une tête de veau par exemple/Avec une sauce de vinaigre/Ou une tête de n’importe quoi qui se mange ». Au vers 38, « Que de barricades pour six malheureuses sardines », il utilise une hyperbole pour accentuer d’avantage le fait qu’il ne peut pas manger. La nourriture donne envie, devient une obsession. Du vers 59 au vers 62, nous revenons comme au début avec la répétition du mot « terrible » pour accentuer la gravité du sujet. Le champ lexical de la nourriture se déploie tout au long du texte et souligne l’état du personnage affamé. Prévert présente aussi un personnage qui est rejeté par la société : « car le monde se paye sa tête » v.22 il pourrait ressentir de l’humiliation mais celui-ci y est insensible « il s’en fout » v 12 ; « il n’y pense pas » v.13

Jacques Prévert utilise beaucoup de figures de styles dans ce texte, notamment des répétitions pour pouvoir appuyer tout les sujets de ce texte comme

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