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Moi, Martin Bellanger, 34 Ans, Schizophrene

Dissertation : Moi, Martin Bellanger, 34 Ans, Schizophrene. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Juin 2014  •  1 422 Mots (6 Pages)  •  1 016 Vues

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FICHE DE LECTURE :

« Moi, Martin Bélanger, 34 ans, SCHIZOPHRENE »

I. Références de l'ouvrage

L'ouvrage, « Moi, Martin Bélanger, 34ans, SCHIZOPHENE », est un témoignage de Martin Bélanger concernant son parcours avec la maladie psychique. Son ouvrage a été publié en 2005 par Les Éditions de l'Homme.

Étant un témoignage et n'ayant pas trouver plus d'informations sur Martin Bélanger, je me baserais sur le récit de l'auteur pour vous le présenter.

Martin Bélanger est né à Thetford Mines, au Québec, en 1971. Avant ses seize ans, il était « un jeune homme rempli de talents avec un avenir prometteur » (p 12 lignes 3-4 avant propos). Mais au moment de l'adolescence, il commence à consommer de l'alcool et des drogues qui l'amène à se délaisser de ses études. A environs dix neuf ans, sa première psychose fait son apparition. A travers son vécu personnel, Martin Bélanger nous livre ses ressenties, ses difficultés et sa compréhension de la maladie. Son témoignage s'adresse avant tout aux personnes schizophrènes pour les aider à saisir et accepter leur maladie en s’alimentant de son récit.

II. Le contenu de l'ouvrage

Martin Bélanger témoigne de son combat avec la maladie psychique, la schizophrénie. L'objectif de cet ouvrage est de donner à tous la possibilité de comprendre ce qu'est la schizophrénie et les conséquences qu'a la maladie sur le quotidien.

L' outil principal qui lui a permis de rédiger ce livre est avant tout sa propre histoire ayant été diagnostiqué schizophrène à la fin de son adolescence. Pour comprendre et expliquer sa maladie, Martin Bélanger s'est nourri de lectures diverses et de reportages sur la schizophrénie et il a beaucoup échangé avec les professionnels qui l'entouraient et sa famille.

M. Bélanger nous explique la cause, au niveau biologique, de ses psychoses. Un déséquilibre de la dopamine et de la serotine serait en cause. La dopamine est un neurotransmetteur présent chez tout le monde. Toutes excitations extérieures produiraient de la dopamine. La serotine est également un neurotransmetteur qui a des effets sur la dépression post psychotique. Aussi, deux hormones sont mis en causes : l’adrénaline et le cortisol. Selon M. Bélanger, la schizophrénie engendre une production de dopamine, d’adrénaline et de cortisol plus importante que la normale.

Quand M. Bélanger entre dans une psychose, il est hors de la réalité. Des anti-psychotiques atténuent les taux élevés des neurotransmetteurs qui lui permettent de revenir à la réalité. Après ces psychoses, la dépression post-psychotique fait son apparition. L'augmentation de cortisol et la diminution de la serotine provoquerait un « hight d'anxiété » qui serait une des causes de cette dépression.

Selon le récit de M. Bélanger, l’imagination prend une place importante dans la schizophrénie. Dans un premier temps, il nous dit que le dialogue intérieure (les pensées) est amplifié et éparpillé pour une personne schizophrène. Pendant une psychose, ces voix intérieures peuvent s'accentuer en se nourrissant d'affects (peurs, culpabilité,...). Par exemple, la peur des préjugés s’accentue et favorise les délires autour de cet affect. Pour que les voix soient moins destructrice pour M. Bélanger durant ses psychoses, un environnement positif et sain est important (regarder des films positifs,...). Pour lui, se concentrer sur une activité peut l'aider à faire abstraction de ses voix. Puis, en évitant le stress, l'alcool et les cigarettes, et avec l'aide d'anti-psychotiques, il est plus facile, pour M. Bélanger, de contenir ses voix. Il nous décrit plusieurs de ses délires qui prennent leur essence dans son imagination et ses interprétations de son environnement. Durant ses délires, il a des difficultés à gérer son imaginaire, alors qu'entre les rechutes psychotiques, ces difficultés sont moindres. Cependant, lors de la dépression post-psychotique, il doit combattre les « idées fausses » de son imaginaire survenues lors des psychoses. Pour cela, il travaille sur lui même et questionne son entourage pour vérifier la justesse de ces idées.

Pour finir, M. Bélanger s’arrête un instant sur les conséquences de la maladie.

L'une des premières est l'hospitalisation. Elle est nécessaire pour sortir d'une psychose et lui permet de travailler sur lui même et de distinguer la réalité de ses idées fausses, avec l'aide des professionnels. A travers ce travail, M. Bélanger reprend confiance en lui, ce qui est nécessaire après un épisode

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