Microéconomie – Théorie de la demande
Recherche de Documents : Microéconomie – Théorie de la demande. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar dissertation • 21 Mai 2013 • 5 589 Mots (23 Pages) • 992 Vues
Dossier révision oral économie 1/8 Microéconomie – Théorie de la demande
DOSSIER PRÉPARATOIRE AUX RÉVISIONS DE L'ÉPREUVE D'ÉCONOMIE - ORAL DE L'ESM
1. MICROECONOMIE
A. THÉORIE DE LA DEMANDE
1- Le choix du consommateur
a. Exercice modèle
Un consommateur est caractérisé par la fonction d’utilité suivante : U=X.Y. D’autre part il a un revenu de 150, les prix
des biens X et Y étant respectivement de 1 et 3.
1. Représenter graphiquement la fonction d’utilité et expliquer la forme des courbes d’indifférence.
2. Définir et représenter graphiquement la contrainte du consommateur.
3. Expliquer le plus clairement possible la façon dont le consommateur procède pour déterminer le volume de bien
qu’il demandera de façon à maximiser sa satisfaction.
4. Quelles sont les quantités de X et Y qu’il demandera, de façon à maximiser sa satisfaction ?
Correction:
1- La fonction U =X.Y représente l’utilité que retire le consommateur de la consommation d’un panier constitué d’une
certaine quantité de biens X et Y.
- L’utilité est ici ordinale : l’agent ne peut pas quantifier l’utilité que lui procure un panier de biens mais peut ordonner
les paniers deux à deux: il peut dire s’il préfère un panier A à un panier B ou s’il est indifférent entre ces deux paniers.
- La forme des courbes d’indifférence (convexes, décroissantes et ne se coupent pas) provient des axiomes concernant les
préférences des agents :
- l’axiome de goût pour les mélanges explique que les courbes soient convexes : si l’agent a une préférence
pour les mélanges cela signifie que lorsqu’il possède beaucoup d’unités du bien Y (par exemple), alors il est prêt à en
sacrifier une « grande quantité » pour obtenir un peu plus de X, qu’il possède en petite quantité. Par contre, lorsqu’il
possède peu de Y, il exigera beaucoup de bien X pour accepter de réduire sa consommation de bien Y. Cela signifie donc
que le taux de substitution entre la quantité de bien X et Y (la quantité de bien Y que l’individu sacrifie pour obtenir une
unité de X supplémentaire) décroît tout au long de la courbe. Or, ce taux de substitution mesure la pente de la courbe.
Cette pente est donc de plus en plus faible lorsqu’on se rapproche de l’axe des abscisses : la courbe tend donc vers
l’horizontale lorsqu’on se rapproche de l’axe des abscisses et de la verticale lorsque l’on se rapproche de l’axe des
ordonnées.
- l’axiome de non saturation explique que les courbes soient décroissantes : la satisfaction augmente
toujours avec les quantités consommées de biens X et Y. Donc, pour que l’utilité totale reste inchangée le long d’une
courbe d’indifférence, il faut que la quantité consommée d’un bien baisse si la quantité consommée de l’autre bien
augmente (sans quoi l’utilité totale augmenterait).
- l’axiome de transitivité explique que les courbes ne se coupent pas : si deux courbes pouvaient se croiser,
le panier situé au point de croisement procurerait le même niveau de satisfaction que tous les paniers situés sur deux
courbes représentant pourtant des niveaux d’utilités différents. C’est logiquement impossible : un panier ne peut procurer
qu’un niveau de satisfaction.
2- En raison de l’axiome de non saturation, l’individu désire consommer le plus possible. Toutefois, ses possibilités de
consommation sont contraintes par ses ressources : il désire consommer le plus possible, mais devra tenir compte des
richesses qu’il possède. La contrainte est donc que ses dépenses seront égales à ses ressources (on postule qu’il n’y a ni
épargne ni emprunt).
Si l’on note R le revenu nominal de l’agent, Px : le prix du bien X, Py : le prix du bien Y, X : la quantité demandée de bien X,
- Cette fonction est représentée par des courbes
d’indifférence.
- Une courbe d’indifférence est un ensemble de paniers qui
procurent au consommateur le même niveau de satisfaction.
- Il existe une infinité de courbe d’indifférence, autant que de
niveau d’utilité possible ;
- En raison du postulat de non saturation, plus on s’éloigne
de l’origine et plus la courbe d’indifférence représente un
niveau d’utilité élevé.
Quantités de
bien Y
0
U3
Quantités de
bien X
U2
U1
Dossier révision oral économie 2/8 Microéconomie – Théorie de la demande
Y : la quantité demandée de bien Y, alors la contrainte s’écrira : R = X.Px + Y.Py
- Nous allons représenter cette contrainte sur le même graphique que celui sur lequel nous avons représenté les courbes
d’indifférence.
...